RD Congo. L’ABACO n’a conclu aucun accord en vue d’un rassemblement électoral

POLITIQUE. Dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) annonce qu’elle n’a conclu aucun accord en vue d’un rassemblement électoral. Bien que consciente de la nécessité d’un dialogue politique constructif dans l’optique de la cohésion nationale, la Direction de l’ABACO affirme « toutefois n’avoir pour l’instant conclu officiellement aucun accord en vue d’un rassemblement électoral », souligne le communiqué signé par Gaspard-Hubert Lonsi Koko. En cas de rapprochement programmatique, tout éventuel accord « se fera sur la base idéologique », ont indiqué les responsables de ce parti qui promettent de rendre public, très prochainement, la liste actualisée de ses mandataires. Quand bien même la difficile situation sociopolitique que traverse la République Démocratique du Congo impose aux acteurs politiques congolais davantage de patriotisme en vue de l’intérêt national, l’Alliance estime de même source que « les enjeux en cours relatifs aux éventuelles élections ne doivent en aucun cas encourager la course aux mandats et portefeuilles ministériels à travers des alliances circonstancielles, obsolètes à très court terme et contreproductives à moyen terme ». En conséquence, la Direction rappelle « avec force et vigueur que tout accord de rapprochement politique déjà initié à titre individuel sans l’aval officiel du Directoire de l’ABACO n’engage que leurs auteurs. Ainsi sont-ils nuls et non avenus, donc absolument caducs ». Adrien Thyg
RDC. Gaspard-Hubert Lonsi Koko: le président Macron a commencé à scier la branche sur laquelle la France est assise

ACTUALITE. « D’une manière ou d’une autre, l’avenir de la Francophonie se joue en RDC », a affirmé l’écrivain et analyste politique, Gaspard-Hubert Lonsi Koko. Il se trouve qu »en ayant soutenu à deux reprises un pays anglophone à la présidence de l’OIF , le président Macron a commencé à scier la branche sur laquelle la France est assise », a estimé l’auteur de l’ouvrage intitulé « Mais quelle crédibilité pour les Nations Unies au Kivu ? » dans un entretien au journal Le Potentiel. A propos de la suspension de la participation de la RDC à l’OIF que d’aucuns souhaitent, tant qu’elle sera dirigée par Louise Mushikiwabo, Gaspard-Hubert Lonsi Koko prévient que « les immenses richesses dont dispose la RDC peuvent facilement contribuer à l’avènement du lingala, du kikongo, du tshiluba et du swahili dans le domaine commercial à échelle planétaire ». Selon lui, « si la France a le droit de ne pas avoir besoin de la RDC, il est du devoir des Congolais de conditionner les partenariats culturels et économiques sur la base du respect de la souveraineté et de l’intangibilité des frontières étatiques ». A l’entendre, « il est peut-être temps de jouer la carte du panafricanisme et des rapports Sud-Sud » et la « RDC doit à tout prix sortir des relations à tendance paternaliste et du statu quo ante, réfléchir sur le fait d’être membre d’une organisation, internationale ou régionale, dépourvue d’entraide et d’assistance en cas de besoin ». La position de la France reflète un soutien au bourreau et à ses victimes. Est-ce du cynisme ? Gaspard-Hubert Lonsi Koko Concernant la condamnation récente par France du soutien du Rwanda au M23, sa réaction est des plus claires: « il est tout à fait contradictoire d’aimer la pluie et de détester la boue. La position de la France reflète un soutien au bourreau et à ses victimes ». Est-ce du cynisme ? s’interroge-t-il. Quoi qu’il en soit, « le fait de s’abriter derrière la neutralité revient à cautionner les crimes contre l’Humanité commis dans le territoire congolais par l’armée rwandaise sous l’étiquette du M23 et à soutenir les velléités expansionnistes de Paul Kagame au détriment de la RDC », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter: « La France doit se demander, ne serait-ce que le temps d’une très courte réflexion, pourquoi a-t-on tué Jaurès ». Sur la levée, par l’ONU, de la mesure de notification d’achat d’armes et matériels de guerre qui pesait sur la RDC, l’écrivain congolais est persuadé que « cette décision est due au rapport de force au sein des Nations Unies, la Russie et la Chine, ainsi que d’autres pays émergents ayant soutenu la demande de la RDC ». Adrien Thyg
Gaspard-Hubert Lonsi Koko de l’ABACO appelle à un sursaut républicain et patriotique en RDC

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pagesafrik, le premier vice-président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, a appelé à un sursaut républicain et patriotique en République démocratique du Congo (RDC). Ci-dessous, l’intégralité du message. S’agissant de l’inquiétante situation en cours en République Démocratique du Congo, la Direction extérieure de l’Alliance de Base pour l’Action Commun (ABACO) prend acte de la proposition du président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) exhortant les autorités congolaises à « apporter plus d’éclairages sur tous les éléments de doute pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral » et de sa suggestion « aux structures compétentes d’envisager le décompte des voix ». Très désireuse de lever les nombreux doutes et les zones d’ombre ayant émaillé ledit scrutin, la Direction extérieure de l’ABACO appuie également la demande de l’Union européenne relative à « la publication des procès-verbaux de chaque centre de compilation des résultats ». Pour la Direction extérieure de l’ABACO, l’impuissance des forces onusiennes face aux déstabilisateurs du territoire congolais et l’inexistence de l’État caractérisant les années de la présidence de Joseph Kabila constituent les causes premières de la mascarade du scrutin du 30 décembre 2018. Les élections crédibles et transparentes en République Démocratique du Congo ne pouvant être organisées que par un gouvernement « d’union nationale » ou « de Salut public » à la suite d’une transition politique d’au plus trois ans sans Joseph Kabila, la Direction extérieure de l’ABACO soutient la proposition de la SADC qui incite les dirigeants congolais à « considérer [sérieusement] un accord politique négocié en vue d’un gouvernement inclusif ». La Direction extérieure de l’ABACO appelle instamment à un véritable sursaut patriotique et républicain en vue de la stabilité politique de la République Démocratique du Congo, ainsi que de la paix en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs africains. Fait à Paris, le 14 janvier 2019 Pour la Direction extérieure de l’Abaco, Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier Vice-Président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune
Dans les rayons: Dangereuse comédie à Bamako de Gaspard-Hubert Lonsi Koko

Paru le 22 juin aux éditions L’atelier de l’Egrégore, « Dangereuse comédie à Bamako » est le titre du nouvel opus de l’essayiste réformiste et romancier congolais Gaspard-Hubert Lonsi Koko. A lire absolument. La charmante Malienne vida d’une traite, la tristesse dans l’âme, le verre de whisky que l’on venait de lui tendre. Elle remercia ensuite l’employé de l’Évasion, l’un des dancings mythiques de la capitale malienne, et sortit après avoir posé le contenant sur le comptoir. Une fois dehors, l’air chaud fouetta brutalement le visage de la Bamakoise qui eut l’impression d’avoir la tête lourde. Le malaise s’accentuait au fur et à mesure qu’elle marchait. À un moment donné, elle fut en proie au vertige. La nausée l’indisposa. Le whisky était-il empoisonné ? Tout à coup, le vide s’installa dans son esprit et ses jambes la lâchèrent. Elle s’écroula. Non loin de là, les derniers fêtards eurent l’impression qu’une très forte lumière s’extirpa de la masse corporelle qui était allongée à même le sol et se dirigea, en tourbillonnant, vers le haut pour disparaître dans le ciel noir et très étoilé. Ainsi Aïssata Camara rendit-elle l’âme. Elle ne danserait plus jamais au Calao, au Mandingo ou au Yanga. Adieu l’artiste ! Pendant ce temps, dans la villa du quartier huppé de l’Hippodrome, François Piantoni et Aminata Dembélé furent très surpris de revoir l’Homme Noir, en pleine forme, et l’un de ses acolytes que l’on avait pourtant enfermés, bien ligotés, dans la cave. La Malienne et le Corse tentèrent de s’enfuir, mais ils n’eurent pas le temps d’ouvrir la porte… Quelque chose lui avait échappé, se dit Roger Dercky. La danseuse de Bamako était-elle l’un des maillons de cette chaîne infernale ? Était-il manipulé, depuis le début ? Dans l’affirmative, pour quelle finalité ? Mamadou Diawoura était-il réellement kidnappé ?
Le droit de vote et d’éligibilité de la diaspora en RDC

TRIBUNE. Selon plusieurs sources officielles, la participation de la diaspora au processus électoral en cours en République Démocratique du Congo pourrait être compromise. En effet, à cause « des contraintes techniques et de faisabilité », les Congolais de l’étranger risquent de ne pas participer aux éventuelles élections du 23 décembre 2018. La direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) dénonce avec fermeté la tentative de violation des articles 11, 12, 13 et 66 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à la dignité et à l’égalité en droits, à l’égale protection des lois, à la non-discrimination des Congolais en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques, ainsi qu’au respect mutuel. Ainsi rappelle-t-elle que le droit de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger reste la condition sine qua non en vue de la légitimité des prochains scrutins présidentiel et législatifs. En conséquent, l’ABACO Europe exige le recensement des Congolais de l’étranger, conformément au calendrier adopté par la CENI, et la création des circonscriptions électorales pour des députés et sénateurs de la diaspora. Fait à Paris, le 23 mai 1018 Pour la direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier Vice-Président de l’ABACO.
Vers la présidence à vie de Joseph Kabila ?

En ayant signifié le 24 janvier dernier à la Belgique sa volonté de fermer « dans un bref délai » la « Maison Schengen » de Kinshasa et fait savoir au gouvernement belge que sa « nouvelle agence de développement (Enabel) n’a plus sa raison d’être en République démocratique du Congo et, dès lors, lui [a demandé] de tirer les conséquences qui [s’imposaient] », le gouvernement congolais a pris le risque de provoquer une crise avec les pays de l’Union européenne. La question du financement des scrutins prévus pour la fin de l’année n’étant pas encore résolue, on peut se demander comment la République Démocratique du Congo, dont le projet de budget 2018 s’élève à 5 milliards USD peut-elle se permettre de se mettre à dos des partenaires susceptibles de financer directement la Commission électorale nationale internationale (CENI). En réalité, les partenaires européens ont conditionné l’aide et le financement des élections en République Démocratique du Congo qu’à la condition que cesse le « harcèlement » contre l’opposition et la société civile. Peut-on conclure que le gouvernement congolais use sciemment de la violence et bafoue à dessein les droits fondamentaux de la personne humaine dans le seul but de décourager, sur le plan électoral, la contribution financière et matérielle en provenance des pays européens ? Sans aide extérieure, les 500 millions de dollars alloués par le Parlement national étant insuffisants, les autorités congolaises justifieront sans vergogne l’ajournement des scrutins prévus pour la fin de l’année et leur renvoi aux calendes grecques, comme au Burundi. En conséquence, la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) en appelle aux forces vives la Nation congolaise afin de contrecarrer les manœuvres du gouvernement congolais en vue de la présidence à vie de Joseph Kabila. Fait à Paris, le 26 janvier 2018 Pour la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier-Vice Président de l’ABACO
RDC : Pour un calendrier électoral cohérent et raccourci de 3 mois

Après s’être penchée sérieusement sur le calendrier électoral qu’a publié le 5 novembre 2017 la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en République Démocratique du Congo, par le truchement de son président Corneille Naanga, la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) a constaté plusieurs anomalies et les incohérences ayant pour finalité le report ou la non-organisation des scrutins, ainsi que le fait de compromettre le bon déroulement des élections. La Direction de l’ABACO Europe soulève par ailleurs l’impossibilité pour un gouvernement, dont le budget 2018 est évalué en recettes et en dépenses à environ 5 milliards USD, d’organiser des élections transparentes, pacifiques et crédibles. Ainsi risque-t-on de modifier la mise en œuvre du calendrier électoral à cause de contraintes d’ordre technique, logistique, financière et sécuritaire. Par conséquent, rejetant la proposition faite par la CENI et affirmant que le président intérimaire de la République ne devra pas se maintenir au-delà du 31 décembre 2017, la Direction Europe de l’ABACO propose un calendrier électoral raccourci d’à peu près 3 mois – toutes les élections devant ainsi se dérouler le 30 septembre 2018, et non le 23 décembre 2018, tandis que la prestation de serment du président de la République nouvellement élu devant se dérouler le 2 octobre 2018 et non le 12 janvier 2019. Pour la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), Gaspard-Hubert Lonsi Koko.Fait à Paris, le 17 novembre 2017 — Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) Liberté, Égalité, Sécurité et Prospérité.
Les préalables de l’ABACO au retour des Congolais de la diaspora en RDC

La section Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) prend acte de l’appel dit « patriotique » de la majorité présidentielle, lancé par le biais d’un communiqué de son porte-parole André Alain Atundu, demandant aux exilés à revenir en République Démocratique du Congo pour se soumettre au verdict du peuple congolais au lieu de chercher une légitimité chez ses ennemis. L’ABACO considère la France, la Belgique, la Suisse, les États-Unis, le Canada, l’Angleterre, l’Allemagne, le Pays-Bas, ainsi que tous les autres pays occidentaux, dans lesquels réside la plus grande majorité de la diaspora congolaise, comme des partenaires à part entière et non comme des ennemis du peuple congolais. Par conséquent, l’ABACO pose comme préalables au retour des membres de la diaspora, exilés politiques ou non, la reconnaissance officielle : – de l’inaliénabilité de la nationalité congolaise d’origine ; – du droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora ; – de la libération des prisonniers politiques et des activistes de la société civile. Seule une réaction gouvernementale allant dans ce sens palliera les conséquences du non-respect de l’accord du 31 décembre 2016, et permettra de traiter avec patriotisme « les problèmes liés à l’existence et au bien-être de notre peuple ». Pour la section Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier Vice-Président de l’ABACO.