Congo. Diables-Rouges : Paul PUT, nouveau sélectionneur

Congo. Diables-Rouges : Paul PUT, nouveau sélectionneur

SPORT. Le technicien belge a paraphé le 27 mai avec Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fédération Congolaise de football (FECOFOOT) un contrat de deux ans qui le désigne officiellement sélectionneur des Diables Rouges A et A’. La cérémonie s’est déroulée en présence de Hugues NGOUELONDELE, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi. Aussitôt après  la signature, Paul PUT a dévoilé ses  ambitions. Il s’est dit prêt à réécrire les plus belles pages du football congolais.  « Je suis venu au Congo pour réécrire une belle page de l’histoire du football congolais. Je suis conscient de la qualité des joueurs. Mais dans le football  même si les talents sont disponibles, un véritable  esprit d’équipe est nécessaire », a-t-il  déclaré à la presse. Son amour pour le Congo a commencé depuis belle lurette. Selon lui, c’est pour  la troisième fois qu’il postule pour briguer  le poste de sélectionneur des Diables Rouges. Maintenant que l’opportunité lui est désormais offerte, Paul PUT  a promis se donner à 500% pour relever le défi de la qualification du Congo à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Le nouveau sélectionneur  entend bâtir  l’équipe à la taille de ses ambitions en s’appuyant notamment sur des guerriers.  « Je suis  quelqu’un avec beaucoup d’ambitions.  Il  n’y pas de place pour les princes dans l’équipe. Je veux avoir des  joueurs qui veulent se donner à fond, se battre et qui vont mouiller le maillot, des joueurs, fiers de jouer pour leur pays et qui veulent élever le drapeau du pays très haut », a-t-il souligné avant d’ajouter : « Ce sont les résultats qui comptent. Pour y arriver, il faut mettre en place une bonne équipe composée des joueurs motivés et combatifs.  Partout où je suis passé, on m’a donné des surnoms, le lion ou le gladiateur. Je veux dire à partir de maintenant, je veux  voir des gladiateurs sur le terrain. » Si partout où il est passé, il a fait les résultats, Paul PUT  a toujours prôné la discipline  comme la clé de la  réussite.   La discipline a-t-il assuré,  commencera par lui-même et son staff ainsi qu’à tout le monde qui est autour de l’équipe notamment mes joueurs.  « Sans discipline, tu ne peux pas arriver au bon résultat. C’est comme une bicyclette, tu ne peux pas avancer s’il y a une pièce qui manque. Tout le monde doit prendre sa responsabilité. C’est ma responsabilité de surveiller tout le monde. Ils doivent être disciplinés et motivés parce qu’on a un objectif à atteindre, celui de donner la joie au public sportif congolais qui a faim des résultats.  » Paul PUT rappelons-le, a été finaliste de la Coupe d’Afrique des nations 2013 avec le Burkina Faso. Il avait réussi à qualifier la Guinée à la phase finale de la CAN 2019 après quatre ans d’absence.

Qu’est-ce qui tue le football Congolais ?

Qu’est-ce qui tue le football Congolais ?

OPINION. Le Ministre Hugues Ngouélondélé ne doit pas juste s’arrêter à entendre et faire son analyse entre les dirigeants de la Fecofoot et le staff technique des Diables rouges football suite à cet échec humiliant qui prouve que le Congo se porte dans tous les secteurs finalement. Ici il est question pour ce ministre de se désolidariser de son amitié personnel qu’il entretient avec le vice président de la Fecofoot et de laisser le Président Mayolas d’appliquer les sanctions pour la cause. Cela prouvera aux yeux de l’opinion l’impartialité de ce dernier et surtout de prioriser le Congo avant tout autre chose. Le gouvernement Congolais a toujours mis à la disposition de la fédération le financement nécessaire pour bien préparer les équipes et les différents matchs, ici je parle bien du football qui est un sport choyé par le chef de l’État. La gabegie vient plutôt des membres de la fédération qui confondent les rôles et imposent leur rythme de fonctionnement. Dans un pays où l’on a vu des ministres faire du spectacle en lieu et place des actions concrètes, pour au finish être recadrer par les étudiants en les faisant comprendre quels sont les véritables priorités. Ceci pour te dire que c’est pas le sport en général et le football en particulier qui sera épargné des maux dont souffre le pays à tous les niveaux. Pour preuve citez-moi un secteur d’activité qui marche ou fonctionne normalement et dont les autres nations peuvent jeter des fleurs au Congo et en tirer l’exemple ? Par Valentin Levann Nzoumbélé

Mémorable : La carrière de Kibonge, le seigneur du football congolais, décryptée par Ngimbi Kalumvueziko

Mémorable : La carrière de Kibonge, le seigneur du football congolais, décryptée par Ngimbi Kalumvueziko

Jeff Kibonge Mafu qui fait l’objet de cette monographie, n’est-il pas pour nous et pour beaucoup d’entre nous ce modèle, cette référence parmi tant d’autres, d’une génération des footballeurs à la fois auteurs et personnages qui ont laissé trace dans les souvenirs de ceux qui s’intéressent au football ? », s’interroge Kabala Muana Mbuyi, journaliste sportif émérite, dans un extrait de sa préface. Un livre qui rend hommage à l’œuvre de Kibonge Pour écrire ce livre, l’auteur a exploité des interviews accordées par des joueurs congolais à la presse internationale ainsi que des articles de presse congolaise et internationale dont certains très récents (2014) sur la participation du Zaïre au tour final de la Coupe du Monde en 1974 en Allemagne. C’est le point culminant de toute l’histoire du football congolais qui continue toujours d’intéresser, pour divers motifs, les passionnés et les spécialistes du football.Kibonge : 71 ans depuis Mars 2016 La célébration le 7 mars 2015 à Bruxelles du 70e anniversaire de naissance de Kibonge a été un moment important pour rédiger ce livre. le déplacement de l’auteur, de Washington, DC à Bruxelles n’a pas été vain. Ce fut non seulement l’occasion de mieux connaître l’homme dans l’intimité de sa vie familiale, mais aussi d’avoir un contact physique avec plusieurs intervenants dans ce livre. Kibonge : Une légende du football africain. Kibonge est sans doute le joueur congolais le plus doué de sa génération. La grande longévité de sa carrière, sa parfaite maîtrise des techniques du football, la beauté et l’élégance de son style de jeu, son esprit de fair-play, sa discipline personnelle et son sens élevé de leadership font de lui le joueur qui a le plus marqué l’histoire du football congolais des années 1960-70. Il a gagné ses lettres de noblesse en remportant en 1968 et en 1974 avec la sélection nationale les deux et seuls titres de champion d’Afrique des Nations dont le Congo peut se prévaloir aujourd’hui, et une fois en 1973, le titre de champion d’Afrique des Clubs avec son équipe, Vita Club. Participer à un tour final de la Coupe du Monde est pour tout footballeur le point culminant de sa carrière. Kibonge a réalisé ce parcours de rêve en participant au tour final de la Coupe du Monde en Allemagne en 1974. Comme il le reconnaît lui-même, le football est un jeu collectif par excellence et il doit sa réussite à l’immense talent et à l’esprit d’équipe de tous ceux avec qui il a participé à cette magnifique épopée de l’histoire du football congolais. Sa joie est d’autant plus grande que des années après sa retraite, tous lui manifestent toujours une grande estime. L’auteur l’a constaté lors de la célébration de son 70e anniversaire de naissance. Les pionniers du football congolais Léon Mukuna Trouet et Paul Bonga Bonga à qui il voue un grand respect étaient présents. Avec eux, les anciens internationaux Mokili Saio, Kako-ko Etepe et Adelard Mayanga Maku, ses anciens coéquipiers de Vita Club Mbuya Mpaka, Ngoma Kitoko et Georges Kadima ainsi que de nombreux autres footballeurs de la génération suivante tels Bruno Kinsiona, Ricky Kibuaka, Jean Papa Mahungu, Luto-nadio Morceau, Amalphi Eloni, Beya wa Beya, Mayele Awul Ayel, Mayenda et Gilbert Kobise. Tout comme ses entretiens avec les Mondialistes, ainsi que sont appelés les joueurs de l’équipe nationale du Zaïre de 1974. Ce livre leur a donné l’occasion de s’exprimer et de plaider aussi leur cause. Toutefois, Ngimbi Kalumvueziko regrette de n’avoir pu s’entretenir avec certaines autres grandes figures du football congolais comme Pierre Kalala Mukendi, Freddy Mulongo ou encore Raoul Kidumu Mantantu. Les deux premiers luttaient contre la maladie et ont, hélas, disparu au moment où il mettais la dernière main sur ce livre, qui est aussi un hommage à leur mémoire. Enfin, voilà où se trouve tout le mérite que l’on reconnait à Ngimbi Kalumvueziko, auteur du présent ouvrage dont on salue chaleureusement la parution, pour la bonne raison qu’il vient combler une grave lacune, et pallier un véritable paradoxe du fait que le football congolais qui, pendant près d’une décennie a occupé les avant-postes du continent, n’a quasiment pas de place sur le marché du livre.