Le 12ème Festival international du Théâtre universitaire de Tanger prévu du 22 au 27 octobre prochain
Le Festival international du Théâtre universitaire de Tanger revient pour une nouvelle édition et célèbre pour cette occasion ses 12 ans sur le thème « L’art au souffle des énergies renouvelables ». Du 22 au 27 octobre 2018, le festival viendra illuminer la ville de Tanger et permettra au public d’assister quotidiennement aux pièces théâtrales de troupes venant des quatre coins de la planète. Le Festival rendra hommage à de grandes icônes du théâtre marocain et organisera également des ateliers, tables rondes, master class. Le festival sera inauguré par un carnaval dont l’itinéraire, la sélection officielle ainsi que le programme officiel de cette édition seront communiqués très bientôt.
Côte d’Ivoire: rendez-vous réussi pour la 1ère édition de la « Grande Soirée Retro »
En Côte d’Ivoire, des artistes des années 80 et 90 ont lancé, vendredi 3 août à Abidjan en Côte d’Ivoire, la première édition de « La grande soirée rétro» pour préserver le patrimoine musical de leur pays. Retour en images avec la CGTN.
ESSAOUIRA : le 21ème Festival Gnaoua et musiques du monde promet des moments d’exception et de partage
Pour sa 21ème édition, le Festival Gnaoua promet comme chaque année des moments d’exception de musique et de partage, du 21 au 23 juin. Essaouira accueille les plus grands maâlems et musiciens du monde, le temps d’un week-end de fusions et d’émotions. Comme à son accoutumée, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira donne rendez-vous aux grands maâlems et aux meilleurs musiciens de la scène internationale pour une communion autour des musiques ancestrales et actuelles. Pour donner le ton à une belle programmation musicale, le plus international des maâlems, Hamid El Kasri, présentera le fruit d’une résidence d’une semaine avec les incroyables Snarky Puppy. Véritable révélation de ces dernières années, le groupe composé de musiciens américains métissés a pour habitude de proposer des featuring avec des musiques d’autres horizons et des chanteurs d’un tout autre univers que le leur. Groupe de jazz expérimental qui mise sur l’improvisation, les Snarky Puppy et leur leader Micheal League trouveront leur bonheur avec le maâlem Hamid El Kasri, lui aussi grand habitué des fusions et des résidences avec des musiciens de renommée internationale. Après une ouverture vitaminée, place à la fusion. Le festival propose cette année quatre concertsfusion inédits : la rencontre de deux grandes musiciennes qui ont, non seulement le talent et l’authenticité en commun, mais mènent aussi le même combat, celui des femmes et de l’égalité : Fatoumata Diawara et Asma Hamzaoui (Bnat Tombouctou) s’apprêtent à donner un concert inédit. Pendant ce temps, une autre fusion se prépare et pas des moindres, celle entre le plus groovy des maâlems, Hassan Boussou et le collectif Benin International Musical. Une formation pleine de fraicheur et d’énergie. Encore une fois, l’art ancestral qu’est la musique Gnaoua se mélangera aux chants traditionnels du Benin mariés à des rythmes actuels. La formation Benin International Musical est proposée en partenariat avec le Groupe Radio France. Et puisque deux ne s’annonce jamais sans trois, la fusion sera aussi au rendez-vous avec maâlem Said Oughessal et le Trio Holland/Hussain/Potter, celui-ci composé de Dave Holland (basse), Zakir Hussain (tablas), Chris Potter (saxophone). Dave Holland est un acteur fondamental de l’évolution du jazz contemporain. Il a partagé des expériences musicales avec Miles Davis, Chick Corea, John Scofield, Anthony Braxton, Betty Carter, Steve Coleman, Herbie Hancock, Pat Metheny et Chris Potter. Tout en finesse, à mi-chemin entre jazz, rythmes ganoua et sonorités indiennes, Dave Holland se propose de faire une fusion colorée avec le maâlem Said Oughessal. Virtuose du gembri, le maâlem s’inspire de ses nombreuses collaborations avec notamment, Randy Weston, Jorge Pardo ou encore Rubem Dantas et le percussionniste de Paco de Lucia. La dernière fusion et pas des moindres sera la rencontre des traditions Gnaoua avec ses racines andalouses ! Le maâlem et directeur artistique du festival Gnaoua et Musiques du Monde, Abdeslam Alikkane, partagera la scène avec le bassiste Pepe Bao. Musicien authentique du panorama musical espagnol, Pepe Bao a codirigé avec Andreas Lutz le groupe O’Funk’illo, et a collaboré pendant de nombreuses années avec Raimundo Amador, Obús, Barón Rojo et Medina Azahara. Des fusions, des résidences et pas moins de 14 concerts, repartis sur les deux grandes scènes : la scène Moulay Hassan et la scène de la Plage. La scène Moulay El Hassan accueillera le bouillonnant Hoba Hoba Spirit. Le groupe phare de sa génération qui fait groover les musiques populaires marocaines y présentera son dernier album « Kamayanbaghi ». Quant à la scène de la plage, elle accueillera les musiques du monde et les maâlems Gnaoua, à l’image de Djmawi Africa (Gnaoua – Algérie), Imarhan (Musique touareg – Algérie), Africa United (Formation musicale maroco-africaine), Maâlem Kbiber (Maroc), Maâlem Abdelkebir Merchane (Maroc) et Maâlem Mustapha Baqbou (Maroc). Le festival rassemble, fédère et propose des rencontres musicales inédites, certes, mais prépare aussi l’avenir. Avec « La relève Tagnaouite », le festival Gnaoua et Musiques du Monde pense à la transmission, à la relève et à la force de la jeunesse créative. Après le tremplin « Ouled Mogador Music Action », qui a puisé le talent à la source d’Essaouira, la relève Tagnaouite permet à cette nouvelle génération de fouler la scène Moulay Hassan, avec une vision et une ébauche de carrière. Cœur de la stratégie du festival, véritable acte de foi et de résistance depuis 1998, la jeunesse et la transmission du patrimoine sont primordiales. Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde mise ainsi sur Hossam Gania, qui s’est vu offrir sur scène le guembri de son père, l’indétrônable Mahmoud Guinéa, et ce peu de temps avant sa disparition il y a trois ans. Le maâlem jouera aux côtés de la nouvelle figure anglaise du jazz, le saxophoniste Shabaka Hutchings, le guitariste et bassiste français d’origine vietnamienne Nguyên Lê, le pianiste flutiste David Aubaile et le très prometteur Omar Barkaoui, un des batteurs marocains les plus doués de sa génération. Pensée par le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, cette création marocaine, française et anglaise sera sans doute un nouveau tremplin pour la démarche artistique de Hossam Gania. Le festival produit également pour le jeune artiste un album, composé de morceaux du répertoire des gnaouas d’Essaouira. Sa réalisation est menée par le directeur artistique du festival, le batteur et maître de la fusion : Karim Ziad. L’album inclut deux titres fusions qui seront interprétées lors de cette 21ème édition. Mais encore, le Maâlem Abdeslam Alikkane directeur artistique et coach de la relève, propose des concerts tous les jours autour d’une nouvelle génération de maâlems issus de trois villes : La relève de Casablanca, qui rassemble Khalid Sansi (mémorable fusion en 2017 avec Bill Laurence), Ismael Rahil et Brahim Hamam ; La relève de Marrakech, qui regroupe Moulay El Tayeb Adhbi, Tarik Ait Hmitti et Hicham Merchane (fils du maâlem Abdelkebir Merchane) ; La relève d’Essaouira, composée de Said Boulhimas (Band of Gnaoua), Abdelmalek El Kadiri et Mohamed Boumazzough. En parallèle, et fidèle aux rendez-vous qui font son succès, le festival Gnaoua et Musiques du Monde annonce la tenue du Forum des droits de l’Homme, pour la
TBWA domine le Festival DUBAI LYNX de la créativité
Le réseau international de conseil en communication et de publicité TBWA\ Worldwide a été nommé « Réseau de l’Année » au cours de la remise des prix du « Festival Dubai Lynx de la Créativité, » qui s’est tenu récemment à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. TBWA\ RAAD a quant à elle été nommée « Agence de l’Année », récoltant un nombre record de 8 Grands Prix et plusieurs autres récompenses. C’est la première fois que TBWA\ RAAD, l’agence conseil en communication basée à Dubaï, remporte ce titre, avec des Grands Prix dans les catégories « Efficacité créative », « Direct », « Innovation », « Interactif », « Mobile », « Relations publiques », « Promo & Activation », et « Radio » pour ses clients Nissan, McDonald’s, Henkel et le Louvre Abou Dhabi. C’est aussi la première fois que TBWA\ Worldwide est nommé « Réseau de l’Année » par les Dubai Lynx, le plus important et prestigieux festival de créativité de la région. « Je suis extrêmement fier de nos équipes et de nos clients qui ont contribué à cette magnifique performance aux Dubai Lynx, » a déclaré Troy Ruhanen, P-DG de TBWA\ Worldwide. « TBWA\ RAAD est une agence au sommet de son art, mais ce que j’ai trouvé le plus satisfaisant sont les messages que j’ai reçus de nos clients, qui ont célébré ces résultats tout autant que nous. Bravo à tous : c’est là un superbe exemple d’une fructueuse collaboration dans une région qui innove et surprend. » Soulignons que deux des plus grands gagnants de la soirée sont #SheDrives pour Nissan Arabie Saoudite, qui vise à changer les attitudes et comportements dans ce pays suite à la décision de permettre aux femmes de conduire, et la toute première galerie d’art radioguidée « Highway Gallery » pour le nouveau musée du Louvre Abou Dhabi. Ce projet permet aux automobilistes empruntant les autoroutes autour de la capitale des Émirats de découvrir l’histoire de 10 tableaux de maître, reproduits sur des panneaux géants, grâce à des transmetteurs radio FM qui émettent sur trois chaînes radio et qui « interceptent » chaque voiture lorsqu’elle s’approche du panneau représentant l’œuvre d’art. La campagne “Promoticon” pour McDonald’s a aussi reçu plusieurs accolades, dont le Grand Prix dans la catégorie « Direct ». « Je suis très fier de notre équipe, qui a réussi à concevoir des campagnes innovantes et disruptives, » a dit Réda Raad, Directeur général de TBWA\ RAAD. « Ces prix viennent confirmer que le travail produit par l’agence donne à nos clients un solide avantage comparatif, et que nous produisons de vraies campagnes pour de vrais clients, le tout à la pointe de la créativité. Nous avons conçu des campagnes dont nous pouvons être fiers grâce à une culture créative capable de produire un travail exceptionnel, année après année. Je souhaite remercier toutes les personnes, et surtout nos clients, qui ont rendu cela possible. » Le Directeur de création de TBWA\ RAAD, Walid Kanaan, a ajouté : « C’était magnifique de voir agence et clients debout tous ensemble sur la scène, une seule équipe qui croit en la puissance de la créativité, partageant la même passion, la même vision et, au final, la même gloire. » Plus tôt cette année, TBWA\ RAAD a été nommée l’une des 10 agences parmi les « meilleures et les plus audacieusess » au monde par la revue spécialisée « Contagious ». Pour rappel, TBWA est représentée au Maroc par l’agence conseil TBWA\ ALIF.
La 11ème édition du Festival international du théâtre universitaire de Tanger prévue du 23 au 28 octobre 2017
Après avoir célébré sa première décennie, le Festival international du théâtre universitaire de Tanger (FITUT) revient en sa 11ème édition. Du 23 au 28 octobre 2017, le festival viendra raviver la ville cosmopolite et exposera au public une panoplie de pièces théâtrales de troupes venant des quatre coins de la planète. Pour la même occasion, un hommage aux grandes icônes du théâtre marocain aura lieu. Des ateliers, tables rondes et master class seront également organisés. Le festival sera inauguré par un carnaval dont l’itinéraire, la sélection officielle ainsi que le programme officiel de cette édition seront communiqués très bientôt.
Fredy Massamba fait un triomphe au Festival « Rock in Rio 2017 » (15-24/09)
Le chanteur congolais Fredy Massamba, entouré de ses musiciens, a remporté un franc succès à Rio de Janeiro (Brésil) au Festival « Rock in Rio 2017″. Pour sa première prestation, c’est devant une salle comble, après plus d’une demie heure de spectacle que l’artiste, en grande forme, est parvenu a alterné avec brio les belles sonorités groove et rythmes afro-traditionnels, faisant la part belle aux influences soul, hip op, funk, ainsi que les polyphonies africaines, qui ont fait sa réputation durant ces dernières années. « Rock in Rio » est l’un des plus grands festivals de musique au monde, de retour à Rio de Janeiro, où tout a commencé en 1985. Avec trente ans d’histoire derrière elle, le festival a remplit ses étapes avec des groupes et des artistes célèbres du monde. Metallica, Faith No More et Mötley Crüe n’étaient que quelques-unes des légendes du rock qui figuraient à l’édition 2015 – Mais beaucoup plus à l’édition 2016 à Lisbonne, au Portugal. Cette année, du 15 au 17 et du 21 au 24 Septembre 2017 à Rio de Janeiro, les légendes du rock et les icônes pop et folk se sont retrouvés au sommet de l’affiche de ce festival dans ses origines. Auteur et interprète, Fredy Massamba surprend tant par sa voix que par une écriture très personnelle. Il s’inspire du passé pour chanter le présent. Il raconte, en français et en langues vernaculaires du Congo, une Afrique qu’il exalte avec gaieté et angoisse. Ancien membre fondateur des « Tambours de Brazza »,. Il a collaboré avec de nombreux artistes de la scène internationale, et s’est imposé avec son premier album « Ethnophony ». Fredy Massamba est revenu par la suite avec un deuxième album en solo « Makasi », ce qui signifie Force en Lingala, et pour lequel il a su s’entourer des meilleurs musiciens, et où se mêlent sonorités africaines et mélodies pleines d’émotion. Notons également l’album « Nzimbu », en commun avec Ray Lema, Ballou Canta et Rodrigo Viana. A ces trois albums, s’ajoutent 3 singles avec diverses célébrités. Souhaitons à ce troubadour de continuer longtemps encore, à parcourir le monde, avec ses textes et ses musiques qui font maintenant partie du patrimoine de la chanson africaine..
Fespam : Gervais Hugues Ondaye pour un nouveau festival
Le Commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, a déclaré le 27 mai 2017 à Brazzaville que le Fespam était à la croisée des chemins et que le moment était venu de concevoir un nouveau festival qui s’adapte à une nouvelle donne. Le Commissaire général du Fespam a fait cette déclaration à l’occasion de la clôture de la formation sous régionale des techniciens et gestionnaires de carrières artistiques de la sous-région Afrique centrale en partenariat avec l’ l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et Zhu Culture représentée par Luc et Saintrick Mayitoukou. «Nous savons compter sur le réseau ’’Musique en action’’ mis en place à l’issue de cette formation sous régionale de Brazzaville pour dupliquer les acquis à travers les pays d’Afrique centrale », a souligné le représentant de l’OIF pour l’Afrique centrale, Kamel Engangdja-Ngoulou, qui a aussi rassuré le Fespam de la participation de l’organisation qu’il représente à toutes les initiatives nouvelles pour donner aux opérateurs culturels les capacités de contribuer à l’essor économique des pays de l’Afrique centrale. Le représentant de l’OIF répondait ainsi à l’apprenant Berril Nzila qui a annoncé la naissance de cette association qui devrait servir de relais entre les acteurs de la musique musicaux et les promoteurs culturels. Les trente stagiaires formés sont venus de la République démocratique du Congo (RDC), du Congo, de la République centrafricaine (RCA), du Gabon et du Cameroun. Ils sont rentrés dans leur pays respectifs avec un certificat attestant leur participation à cette formation de Brazzaville. Il sied de rappeler que cette formation a eu pour objectifs, l’amélioration des capacités des techniciens et gestionnaires des carrières artistiques dans la sous-région. Le Fespam aura lieu du 19 au 21 juillet 2017 à Brazzaville et les organisateurs promettent une grande fête riche en couleurs et en musique.
Sylvie Dyclo-Pomos : «Il faut inonder le Congo de culture»
Sylvie Dyclo-Pomos est la directrice artistique du festival Mantsina sur scène. Elle est elle-même une artiste de renommée tant nationale qu’internationale. Elle a l’avantage de naître d’un grand nom de la culture, Georgette Kouatila, sa mère, qui joue en même temps le rôle de conseillère. Elle a déclaré au micro de Pagesafrik.info qu’il est temps d’inonder le Congo de culture. Pagesafrik.info : Quelle lecture faites-vous de la place de votre festival dans le cœur du public ? Sylvie Dyclo-Pomos : De la part du public, dites-vous ? Je dirais qu’il y a un grand retour de l’ascenseur de la part du public qui est intéressé par ce que nous faisons. Nous organisons une édition au mois de décembre de chaque année. Nous déplorons simplement le manque d’infrastructures culturelles, l’insuffisance de salles qui devraient permettre aux artistes de montrer ce qu’ils savent faire. Je souligne que le festival Mantsina sur scène est bien accueilli par le public mais qui peine toujours à trouver des subventions tant sur le plan national qu’international. Je souhaite que le festival soit soutenu ne serait-ce que sur le plan national. Je vous informe qu’en décembre 2017, nous serons à notre 14ème édition, mais sans appui des pouvoirs publics et je ne pense pas qu’on soit capable de poursuivre sans moyens conséquents ce que nous faisons. Pagesafrik.info : Quelle est l’audience de votre festival ? Sylvie Dyclo-Pomos : Pour parler de l’audience du festival Mantsina sur scène, je puis dire que nous avons reçu lors de notre édition 2016, des suisses, des béninois, des camerounais, des ires burkinabés et des français. Je crois que cela se passe de commentaires. Le festival draine un monde et c’est à cet effet que nous souhaitons que les pouvoirs publics aient un regard sur la culture. Pagesafrik.info : Comment faites-vous pour drainer tout ce monde, et sans soutien ? Sylvie Dyclo-Pomos : Nous nous débrouillons avec le peu que nous donne l’Institut français de Paris. C’est une subvention pour les spectacles africains invités au festival. On se jette à l’eau pour les nationaux qui participent même sans cachets. Tout ce qui compte pour eux, c’est le plaisir de montrer au public ce qu’ils savent faire. Je vous informe que des acheteurs de spectacles, des mécènes, des directeurs de spectacles d’autres cieux font le déplacement de Brazzaville à cette occasion pour voir s’ils peuvent trouver quelque chose. Ce sont des opportunités pour les spectacles de se faire connaître. Pagesafrik.info : Quelle est l’origine des pièces de théâtre exécutées lors de votre festival ? Sylvie Dyclo-Pomos : Tous les textes de tous les auteurs y sont joués. On célèbre les auteurs congolais, africains et des autres continents, sans oublier les contemporains congolais. Pagesafrik.info : Comment vivez-vous le fait d’être la fille d’une grande actrice ? Sylvie Dyclo-Pomos : Je le vis bien. C’est depuis mon enfance que je suis dans le théâtre aux côtés de ma mère. Très jeune, je l’accompagnais dans ce qu’elle faisait. J’allais souvent l’assister. Je peux dire que le théâtre est mon quotidien. Pagesafrik.info : Apparait-elle comme votre conseillère ? Sylvie Dyclo-Pomos : En effet, je lui demande des conseils pour certains spectacles. Nous échangeons beaucoup sur le sujet. Lors de ma résidence d’écritures à Limoges, j’ai écrit un monologue et c’est ma mère que j’ai choisie pour porter ce texte. Elle l’a bien porté. Je suis allée en sa compagnie exécuter ce monologue en Allemagne. Pagesafrik.info : Quel souhait pouvez-vous émettre pour le théâtre congolais dans les jours à venir ? Sylvie Dyclo-Pomos : Effectivement. Mon souhait est que les pouvoirs publics prennent à cœur le problème de la culture. Il y a dans ce pays des artistes capables de travailler sérieusement. Il faut inonder le Congo de culture. Il faut doter le pays en salles de spectacles pour occuper la jeunesse et c’est parce qu’il manque de structures adéquates en matière de culture que les jeunes s’adonnent au désordre. Les pouvoirs publics doivent montrer aux jeunes que le théâtre est une profession. Il y a bien des thèses de doctorat soutenues sur le théâtre. Qui dit mieux ? Propos recueillis par Florent Sogni Zaou