RDC/Nord-Kivu : 17 personnes tuées lors de l’explosion d’une bombe artisanale dans l’église de la 8e CEPAC à Kasindi-Lubirigha

Au moins 17 personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres gravement blessées ce dimanche 15 janvier lors de l’explosion d’une bombe artisanale dans l’église de la 8e CEPAC de la commune de Kasindi-Lubirigha (Nord-Kivu) et cité frontalière avec l’Ouganda située à 90 kilomètres au Nord Est de la ville de Beni. Les autorités administratives et sécuritaires qui se sont rapidement rendues sur le lieu du drame ont procédé à l’évacuation rapide des blessés pour des soins appropriés, tandis que les corps sans vies ont été amenés à la morgue. Un dispositif sécuritaire entoure le lieu du drame pour éviter d’autres dégâts collatéraux pendant que les fidèles de cette église, qui étaient en pleine conférence évangélique, vidaient le lieu. Selon l’armée, les enquêtes sont déjà en cours pour détecter l’origine de cet acte purement terroriste. L’armée demande à la population d’éviter l’attroupement pour éviter d’autres surprises désagréables. Condamnation du gouvernement Le Gouvernement condamne vigoureusement « l’attentat à la bombe perpétré visiblement par des terroristes ADF, ce dimanche 15/01/2023, contre des citoyens en plein culte dans la paroisse de la 8e Communauté des Églises Pentecôtistes du Congo dans la cité de Kasindi au Nord-Kivu », lit-on sur le compte twitter du ministère de la Communication et Médias. Il encourage la population locale à observer les recommandations des FARDC afin d’éviter les attroupements et de faire preuve de vigilance.
RD Congo. Des questions sur l’explosion de Goma…

TRIBUNE. “Le Gouverneur militaire du Nord-Kivu vient de nous informer d’une explosion dans un bar au camp Katindo à Goma. Le bilan provisoire fait état de 8 morts et 3 blessés. Les services sont déjà déployés pour les premières investigations. Nous y reviendrons avec détails.” Tel est le message officiel livré par le ministre congolais de l’information sur l’incident survenu hier à Goma. Tout en présentant nos condoléances aux familles qui viennent de perdre des êtres chers, une foule de questions passent par ma tête: – Que peut bien faire un militaire avec une grenade dans un bar? – Quelle est au fait la véritable identité de ce militaire porteur de la grenade? À quel régiment appartient-il? Qui lui a fourni cet engin de mort et pour quel objectif militaire précis? – Dans quelles conditions un militaire congolais est-il autorisé de se promener avec armes et engins de mort dans des places publiques? – Est-ce le Ministre dit toute la vérité sur cette affaire? Quelle qualification des faits le gouvernement donne-t-il à ce qui est advenu à Goma? Selon les précisions de ce matin, parmi les victimes se comptent deux officiers logistiques des FARDC et au regard de la succession des explosions dans le Nord Kivu ( celle-ci est la troisième rien que pour ce premier trimestre 2022), est-ce une simple explosion accidentelle ou un acte criminel en lien avec les attentats djihadistes? Un double constat douloureux : 1. Cette réthorique officielle d’après laquelle l’explosion se serait passée dans un bistrot situé dans un camp militaire au quartier Katoyi alors que beaucoup de sources affirment que c’est plutôt dans un «nganda» de la place, communément appelé «Maison mère, chez Werra », nous pousse à nous demander ce que les officiels congolais veulent cacher à l’opinion. Ce qui n’aide pas à calmer la population de Goma qui vit dans la psychose de voir leur ville infiltrée par les forces étrangères ennemies. 2. Ces morts à répétition annoncées chaque semaine et le spectacle macabre des cadavres de huit congolais déchiquetés et gisant par terre plongent le peuple congolais dans un traumatisme permanent. Ce qui choque c’est que ce ministre semble parler “sans état d’âme”. Comme cela a été observé dans le passé, le gouvernement Sama Lunkonde traite comme des FAITS DIVERS les nombreuses informations aussi sensibles que celles de compatriotes massacrés par des milices étrangères à l’Est, bien souvent sans aucune parole de compassion pour les familles éprouvées ni une quelconque allusion à mettre le drapeau en berne ou à organiser un deuil national autant pour honorer la mémoire de nôtres dont la vie a été brutalement fauchée que pour faire en sorte que ça ne se répète plus jamais. Comme quoi, en RDC, la vie a perdu de sa dignité inviolable et l’attitude du gouvernement actuel en est la preuve éloquente. Par Germain Nzinga
Niger : sept membres de la Commission électorale tués dans l’explosion de leur véhicule (RT France)

Sept agents électoraux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été tués au Niger, ce 21 février, dans l’explosion de leur véhicule dans la région de Tillabéri.
Le peuple libanais peut et pourra toujours compter sur le Maroc

La bonne nouvelle, dans son drame, est venue du Maroc, le 06 août 2020, pour le peuple libanais suite à l’explosion qui a détruit une grande partie de la capitale libanaise le 03 août 2020. En effet, le Roi du Maroc a ordonné, le 06 août 2020, l’envoi d’une aide humanitaire au Liban pour l’aider à faire face à la situation catastrophique prévalant résultant des explosions mortelles ayant secoué le port de Beyrouth faisant plus d’une centaine de morts et des milliers de blessés sans compter les dizaines de personnes portées disparues et des centaines de milliers de sans abris. Ainsi, un pont aérien entre Casablanca et Beyrouth a démarré, le 06 août 2020, par lequelil sera procédé par le Royaume du Maroc à l’envoi de 8 avions, 4 militaires et 4 civils, chargés de 295 tonnes de denrées alimentaires de base, de 10 tonnes de médicaments et de 10 tonnes de matériel médical, outre 11 tonnes de médicaments et matériel médical « spécial COVID-19 ». De même, une équipe médicale militaire sera chargée de mettre en place un hôpital de campagne pour prendre en charge les victimes des explosions et sera composé de 100 personnes, dont 14 médecins de diverses spécialités (réanimateurs, chirurgiens, traumatologues, ORL, ophtalmologues, traitement des brûlés, neurochirurgiens, pédiatres, pharmacien), des infirmiers spécialisés et des éléments de soutien tout en abritant un bloc opératoire, des unités d’hospitalisation, de radiologie et de stérilisation, un laboratoire et une pharmacie. Cette action de solidarité, décidée par le Roi du Maroc, entre dans le cadre de la consolidation de la fraternité entre le Royaume du Maroc et l’État du Liban, après l’explosion sans précédent qui a eu lieu dans la capitale libanaise. Pour rappel, le Roi Mohammed VI avait adressé un message de condoléances et de compassion au Président de la République libanaise, Michel Aoun, lui exprimant et, à travers lui, aux familles éplorées et au peuple libanais, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion. Le Roi du Maroc a également fait part au Président Aoun, en son nom propre et au nom du peuple marocain, ses sincères sentiments de compassion et de solidarité avec le Liban en ces moments difficiles, l’assurant que le Royaume du Maroc se tiendra de manière constante aux côtés du peuple libanais. Farid Mnebhi.
Beyrouth martyrisée, Beyrouth dévastée mais Beyrouth toujours debout

Une double explosion a totalement défiguré Beyrouth, capitale du Liban, le 04 août 2020 en début de soirée, créant une scène apocalyptique ; des explosions enregistrées par les capteurs de l’Institut américain de Géophysique (USGS) comme un séisme de magnitude 3,3. Ces deux explosions, ressenties jusqu’à Chypre, à 200 kilomètres, a soufflé le port et de nombreux quartiers environnants faisant, à la date du 05 août 2020, plus de 100 morts, près de 4000 blessés, environ 300 000 sans abris et des dommages évalués entre 03 à 05 milliards de dollars. Ce 05 août 2020, les beyrouthines et beyrouthins se sont réveillés pour constater que leur capitale a été moitié détruite et son port totalement dévasté. Ce terrible drame survient alors que le Liban connaît sa pire crise économique depuis des décennies, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques. On notera que le port de Beyrouth est l’un des plus fréquentés de la Méditerranée orientale et constitue, avec l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, l’une des deux principales portes d’entrée du Liban. Il était la fierté du Liban, sonsymbole de la modernisation et, situé sur l’axe Marseille-Singapour, il constituait une porte unique sur le monde. Sa destruction constitue un cataclysme pour le Liban puisque son économie reposait largement sur les importations, qui frôlaient plus de 20 milliards de dollars en 2018 et ses exportations évaluées à plus de 03 milliards de dollars. Autant dire qu’à la date du 05 août 2020, la sécurité alimentaire du pays est en jeu puisque le plus grand port du pays s’est soudain évaporé, et aucun autre ne pourra absorber toutes les importations que recevait le Liban, sachant que plus 80% des denrées alimentaires sont importées A rappeler que le Maroc, à la date du 05 août 2020, est le seul pays arabo-musulman à avoir transmis ses condoléances. En effet, le Roi Mohammed VI du Maroc a transmis le jour même de la catastrophe, soit le 04 août 2020, au Président libanais, Monsieur Michel Aoun, et, à travers lui, aux familles éplorées et au peuple libanais ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion, implorant le Très Haut d’accueillir les victimes en Sa Sainte miséricorde et d’accorder au Président libanais ainsi qu’aux proches des victimes patience et réconfort et un prompt rétablissement aux blessés tout en assurant le Chef de l’État libanais que le Maroc se tient de manière constante aux côtés du peuple libanais. Quant au régime algérien, affidé du Hizbollah libanais et des régimes iranien et syrien, pas un seul message de condoléances n’a été été communiqué au peuple libanais. La honte dans toute son horreur ! D’ailleurs, cette double explosion est consécutive à la revendication, le 03 août 2020, par Israëldes frappes aériennes contre des positions de l’armée syrienne en représailles à des tentatives de placer des bombes artisanales le long de sa frontière contestée avec la Syrie et intervient à la veille, soit le 07 août 2020, du jugement sur le meurtre de Rafic Hariri impliquant des membres du Hizbollah libanais. De quoi se poser des questions sur la cause de cette double explosion qui a détruit en grande partie Beyrouth mais pas le peuple libanais. Le jour où le peuple libanais reprendra son destin en main, malheur à ceux qui ont voulu le détruire. La sanction sera à la hauteur de leur traîtrise. Farid Mnebhi.