Eve Bazaiba : « En RDC, les ressources naturelles ne seront plus exploitées et exportées à l’état brut »

Eve Bazaiba : « En RDC, les ressources naturelles ne seront plus exploitées et exportées à l’état brut »

Le gouvernement congolais a levé l’option de ne plus exploiter, ni exporter les minerais du pays en état brut. Le vice-Premier ministre en charge de l’Environnement, Eve Bazaiba l’a affirmé au cours de l’émission Dialogue entre congolais, jeudi 6 octobre, à Radio Okapi : « Désormais, en RDC, les ressources naturelles ne seront plus exploitées et exportées à l’état brut. Mais, elles seront plutôt transformées localement en vue de leur donner une plus-value». Elle a également exprimé l’engagement du gouvernement de lier la protection de l’environnement au développement. Cela pour permettre à la population congolaise de bénéficier de la transition énergétique. Eve Bazaiba a fait savoir que les minerais congolais soutiennent le changement énergétique. Dans le cadre de la diversification de l’économie, a-t-elle poursuivi, les Congolais ont besoin de l’oxygène mais également du pain. La ministre de l’Environnement a par ailleurs souhaité que les paysans aient une vie décente. « Pour atténuer la température planétaire à 1.5 Celsius ça nécessite de changer des comportements, à utiliser des procédés non polluant », a recommandé Eve Bazaiba. Elle a fait ces recommandations au lendemain de la clôture des travaux sur la Pré-COP 27, tenus à Kinshasa. Ce forum de trois jours avait réuni les ministres en charge de l’environnement de plus de 60 pays du monde

RDC : le report des élections s’inscrit dans un plan de confiscation du pouvoir du peuple, selon Eve Bazaiba

RDC : le report des élections s’inscrit dans un plan de confiscation du pouvoir du peuple, selon Eve Bazaiba

La classe politique a apprécié diversement le report au 30 décembre des élections initialement prévues le dimanche 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Pour la Député nationale et Secrétaire générale du MLC, il ne fait aucun doute que « ce report des élections annoncé par la CENIRDC (Commission électorale nationale indépendante de la RDC, dnr) s’inscrit dans un plan de confiscation du pouvoir du peuple ». Visiblement pas surprise, cette juriste et diplomate de formation assure dans un poste sur twitter que le gouvernement n’aurait « aucune volonté d’organiser les élections ni aujourd’hui ni demain ». Ainsi, pense-t-elle, « c’est un sabotage systématique du processus électoral qui appelle à la démission de Joseph Kabila et Corneille Nangaa » Yobeluo. Adrien thyg

Eve Bazaiba, SG du MLC, sur Africa 24 : L’enjeu, c’est la fin du mandat de Kabila, son départ et l’organisation des élections

Eve Bazaiba, SG du MLC, sur Africa 24 : L’enjeu, c’est la fin du mandat de Kabila, son départ et l’organisation des élections

L’opposante congolaise Eve Bazaiba, secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC), était récemment l’invitée de Mariama Dramé sur la chaîne Africa 24. Réagissant à l’entrée de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la députée congolaise a déclaré que son pays « doit faire un effort d’aller vers le respect de droit de l’homme ». L’opposante congolaise a estimé que le plus important n’est pas d’intégrer le Conseil ou de se réjouir d’en devenir un membre, mais de « respecter réellement les droits de l’homme ». Eve Bazaiba a déclaré, par ailleurs, que l’admission de la RDC au Conseil ne signifie aucunement que des progrès ont été accomplis dans son pays sur cette question, estimant qu’on ne peut parler de progrès avec « 87 fosses communes », par exemple. N’empêche qu’elle a souhaité qu’avec cette « intégration de la RDC au Conseil des droits de l’homme qu’il n’y ait plus d’obstruction en ce qui concerne les enquêtes sur la situation qui se passe réellement dans le Kasaï et partout ailleurs dans le pays ». La Secrétaire générale du MLC a aussi donné son avis sur d’autres sujets actuels lors de son passage sur Africa 24, notamment sur les élections et les actions que pourraient mener les populations de la RDC dans le cas où ces dernières n’avaient pas lieu avant la fin de l’année. Sur la participation ou non du MLC à un gouvernement d’union national, Eve Bazaiba a indiqué que l’enjeu pour sa formation politique n’était pas de participer à un gouvernement, mais « la fin du mandat de Kabila, son départ, l’organisation des élections et le retour de l’ordre constitutionnel. »

Eve Bazaiba: Nous voulons demander au Rassemblement de prendre ses responsabilités.

Eve Bazaiba: Nous voulons demander au Rassemblement de prendre ses responsabilités.

« L’objectif de notre combat, c’est la garantie de la mise en œuvre effective du compromis politique et la meilleure façon d’avoir ces garanties c’est d’assumer les responsabilités de cette institution de contrôle », a déclaré lundi 9 la députée nationale Eve Bazaiba et secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC). Dans une interview accordée à la chaîne de radio Okapi, la patronne du Front pour le respect de la constitution a fustigé l’attitude du « partage des pouvoirs » entre la Majorité présidentielle et le Rassemblement, ainsi que le silence de la société civile. « Nous n’accepterons pas que nous soyons roulés dans la farine par des personnes qui ont décidé de partager le pouvoir », a-t-elle lancé. Eve Bazaiba appelle le Rassemblement à prendre ses responsabilités, soulignant qu’« il ne faut pas qu’il y ait des boucs émissaires ». La position du Front, qui n’a pas encore signé l’accord du centre interdiocésain conclu le 31 décembre dernier, « ne gêne en rien la mise en œuvre de l’accord. C’est le Rassemblement qui a la responsabilité actuelle», a-t-elle indiqué. La députée, qui estime par ailleurs que le conseil national de suivi ne peut pas être dirigé par « des personnes qui seront juge et partie », rappelé que « le 15 janvier il y aura clôture de la session extraordinaire. Et un gouvernement pour fonctionner doit passer par l’investiture à l’Assemblée nationale précisément ». ainsi, pense-t-elle, « le Rassemblement a tout intérêt, dans les 72 heures, à désigner son Premier ministre et à faire mettre en place le gouvernement pour avoir l’investiture du Parlement et que le gouvernement se mette en œuvre ». Pour Eve Bazaiba, il ne fait aucun doute que « la responsabilité n’est pas du Front » qui voudrait seulement jouer le rôle de la police politique pour nous assurer de la mise en œuvre de l’accord, a-t-elle dit.