Transmission mère-enfant du VIH : la couverture en ARV des enfants représente 27% en Afrique de l’Ouest et du Centre

Transmission mère-enfant du VIH : la couverture en ARV des enfants représente 27% en Afrique de l’Ouest et du Centre

Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a organisé le vendredi 14 juin 2024, un webinaire sur le Thème : « Elimination de la transmission mère enfant du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre, et si on en parlait ? », avec comme panelistes les docteurs Fodé Simaga et Éric Verschueren de l’ONUSIDA. Plus de cinquante journalistes membres du Réseau des Médias pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) ont échangé au cours d’un webinaire avec les docteurs Fodé Simaga, Directeur de la science, des services et des systèmes pour tous au siège de l’ONUSIDA à Genève et le Dr. Éric Verschueren, Directeur pays ONUSIDA au Benin et au Togo sur la problématique de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, mais aussi des défis à relever pour atteindre cette élimination d’ici à 2030, comme le suggère l’ONUSIDA. Il s’avère que la lutte contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) reste un enjeu majeur de santé en Afrique, en particulier en Afrique de l’Ouest et du Centre, où le taux de dépistage du VIH chez les femmes enceintes et le traitement des enfants aux antirétroviraux demeurent insuffisants, selon les experts de l’ONUSIDA. Selon le Dr Fodé Simaga, « l’Afrique de l’Ouest et du Centre représente 50% des femmes enceintes qui ne sont pas sous traitement. Il a ajouté que la couverture ARV des enfants globalement dans le monde est de 52 %, en Afrique de 37%, mais en Afrique de l’Ouest et du Centre est de 27 %. “ Cela signifie que seulement un enfant sur quatre (1/4) est traité par les ARV. Il y a environ 40% de nouvelles infections des enfants soit environ 51 000 sur 130 000 au total”, a-t-il ajouté. Pour les défis à relever, le Dr Fodé Simaga, met l’accent sur la sensibilisation de proximité afin d’identifier les femmes enceintes et les stimuler à se faire dépister. « Nos systèmes de données ne sont pas très performants dans la région. Il faut vraiment les améliorer pour pouvoir savoir, là aussi sont les femmes enceintes géographiquement et leur nombre. Il faut des campagnes de sensibilisation avec de nouveaux outils (réseaux sociaux, téléphone, sms, etc.) pour sensibiliser les femmes et on doit y arriver. Parce que je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ici supportera voir nos enfants qui meurent à ce niveau-là, alors que tous les traitements et le technologie ». Environ 40% de nouvelles infections des enfants Selon le docteur Éric Verschueren, « un enfant sur deux qui n’a pas le traitement quand il est testé positif meurent avant l’âge de deux ans et quatre enfants sur cinq qui n’ont pas le traitement meurent avant l’âge de cinq ans. Ce sont des enfants qu’on peut donc sauver en donnant des ARV, aussi bien au niveau de la prévention des infections chez les mamans enceintes qu’au niveau du traitement des enfants qui ont attrapé le VIH lors de la grossesse ou lors de la période d’allaitement. Il y a beaucoup de travail à faire. D’où la création de l’Alliance mondiale qui est, certes limitée à quatre pays dans notre région, mais les principes et les actions qu’on doit mener sont les mêmes au-delà de ces quatre pays et devaient être suivis partiellement au moins dans la plupart des pays de la sous-région ». D’avis de deux experts, les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre doivent adhérer à l’Alliance mondiale si les dirigeants veulent réellement arriver éradication de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.Notons que la création de l’Alliance mondiale par l’ONUSIDA, les réseaux de personnes vivant avec le VIH, l’UNICEF et l’OMS ainsi que les partenaires techniques, le PEPFAR et le Fonds mondial va permettre de faciliter l’accès aux soins des enfants vivant avec le VIH et éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2030. Par ailleurs, ces pays doivent aussi focaliser leurs actions à la sensibilisation et au dépistage des femmes enceintes pour sauver des enfants issus des mères atteintes du VIH-SIDA pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Wilfrid Lawilla D.

Les enfants sont les premières victimes de la stagnation des progrès en matière de réduction de la pauvreté dans le monde, alertent l’UNICEF et la Banque mondiale

Les enfants sont les premières victimes de la stagnation des progrès en matière de réduction de la pauvreté dans le monde, alertent l’UNICEF et la Banque mondiale

333 millions d’enfants dans le monde, soit 1 sur 6, vivraient dans une extrême pauvreté, d’après une nouvelle analyse publiée aujourd’hui par l’UNICEF et la Banque mondiale. Examinant pour la première fois l’évolution de l’extrême pauvreté chez les enfants, le rapport Global Trends in Child Monetary Poverty According to International Poverty Lines révèle que malgré une baisse du nombre d’enfants vivant avec moins de 2,15 dollars É.-U. par jour, lequel est passé de 383 à 333 millions entre 2013 et 2022 (soit une diminution de 13 %), les incidences économiques de la pandémie de COVID-19 ont entraîné une stagnation des progrès durant trois ans, progrès dont auraient pu bénéficier, selon les prévisions, 30 millions d’enfants supplémentaires s’il n’y avait pas eu les perturbations liées à la crise sanitaire. Publié en amont de la Semaine de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies (du 18 au 22 septembre), durant laquelle les dirigeants mondiaux se réuniront pour analyser, notamment, l’examen à mi-parcours des objectifs de développement durable (ODD), ce rapport alerte sur le fait qu’au rythme actuel de la réduction de la pauvreté, l’ODD consistant à éliminer l’extrême pauvreté chez les enfants d’ici à 2030 ne sera pas atteint. « Il y a sept ans, le monde a fait la promesse d’éliminer l’extrême pauvreté chez les enfants d’ici 2030. Nous avons réalisé des progrès, qui montrent qu’avec suffisamment de volonté et d’investissements, il est possible de sortir des millions d’enfants de la pauvreté, qui constitue souvent un cercle vicieux », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Cependant, la conjugaison des crises provoquées par les effets de la COVID-19, des conflits, des changements climatiques et des chocs économiques a enlisé les progrès et laissé des millions d’enfants dans une situation d’extrême pauvreté. Nous ne pouvons pas abandonner ces enfants. L’élimination de la pauvreté infantile est un choix politique. Nous devons redoubler d’efforts pour que tous les enfants puissent avoir accès aux services essentiels, notamment à l’éducation, à la nutrition, aux soins de santé et à la protection sociale, tout en remédiant aux causes profondes de l’extrême pauvreté. » D’après le rapport, l’Afrique subsaharienne compte la plus grande proportion d’enfants (40 %) vivant dans une extrême pauvreté, laquelle a connu l’augmentation la plus importante enregistrée durant la dernière décennie, passant de 54,8 % en 2013 à 71,1 % en 2022. Cette forte hausse est due à une croissance démographique rapide, à des mesures limitées en matière de protection sociale et aux problèmes planétaires générés par la pandémie de COVID-19, les conflits et les catastrophes climatiques. Parallèlement, dans l’ensemble des autres régions du monde, à l’exception du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, les taux d’extrême pauvreté ont régulièrement diminué. À l’échelle mondiale, plus de la moitié des personnes vivant dans une extrême pauvreté sont des enfants, alors qu’ils ne représentent qu’un tiers de la population du globe. Ils sont deux fois plus susceptibles que les adultes – 15,8 % contre 6,6 % – d’être issus de ménages très pauvres et de ne pas avoir accès à la nourriture, aux installations d’assainissement, à l’hébergement, aux soins de santé et à l’éducation dont ils ont besoin pour survivre et s’épanouir. « Un monde où 333 millions d’enfants vivent dans une extrême pauvreté, qui non seulement ne leur permet pas de satisfaire leurs besoins les plus élémentaires mais les prive également de dignité, de perspectives et d’espoir, est tout simplement intolérable », déclare Luis Felipe Lopez-Calva, Directeur mondial du pôle Pauvreté et équité de la Banque mondiale. « Il n’a jamais été aussi crucial de sortir résolument tous les enfants de la pauvreté, en leur offrant un accès équitable à une éducation, à une nutrition, à des soins de santé et à une protection sociale de qualité, ainsi qu’à la sûreté et à la sécurité. Ce rapport doit nous rappeler qu’il n’y a pas de temps à perdre dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités, et que nous devons axer prioritairement nos efforts sur les enfants. » Les enfants les plus vulnérables, tels que ceux vivant en milieu rural ou au sein de ménages où le chef de famille n’est pas ou peu instruit, sont sensiblement plus touchés par l’extrême pauvreté. D’après le rapport, 1 enfant sur 3 vivant dans un pays fragile ou touché par un conflit est issu d’un ménage très pauvre, contre 1 enfant sur 10 dans les pays non fragiles. Afin d’éliminer l’extrême pauvreté et compenser les effets de la pandémie, l’UNICEF et la Banque mondiale appellent les gouvernements et leurs partenaires à :

RDC/Kongo central : Nos enfants sont en danger !!!!

RDC/Kongo central : Nos enfants sont en danger !!!!

PARLONS-EN. Affaire gravissime dans la ville de Boma! Un monsieur de 68 ans vient d’être arrêté par le commissariat urbain de la PNC. La police a trouvé dans sa maison 19 fillettes séquestrées dont 9 âgées de de 7 à 10 ans et 10 âgées de 14 à 16 ans qui ont été toutes déviergées par lui après les avoir séquestrées. Le premier interrogatoire de services compétents indique que certaines fillettes sont de Boma, d’autres de Kinzau Mvuete. Premier indice : toutes les victimes sont de sexe féminin et sont d’un âge mineur. Deuxième indice : toutes ont été victimes des abus sexuels. Mais en réalité, l’on ne sait dire si lycée abus ont été commis par le seul individu qui a séquestré lesdits enfants ou si ce dernier est juste un entregent d’un proxénétisme en faveur de nombreux pedophiles de la contrée. Et le fait que le séquestreur a choisi de regrouper ses proies à Boma, probablement parce que les installations portuaires seraient moins surveillées qu’à Matadi, il ne faut pas pas exclure l’hypothèse de trafic d’êtres humains ou celle du commerce des organes en destination des pays occidentaux et arabes où, d’après certaines sources fiables de Human Rights International, certains organes humains se négocient jusqu’à un demi/million de dollars. Il faut que les services compétents de la magistrature et de police criminelle se penchent sur ce dossier très sensible qui met en mal la sécurité des familles et de nos enfants dont l’Etat a l’obligation de protection. Affaire à suivre de très près. Par Germain Nzinga

Sénégal/Aminata TOURE: situer les responsabilités sur les tueries de 16 de nos enfants

Sénégal/Aminata TOURE: situer les responsabilités sur les tueries de 16 de nos enfants

HAUT ET FORT. « L’élection présidentielle devra impérativement se tenir à date échue, en février 2024 avec la participation de TOUS les candidats », a prévenu l’ancien Premier ministre du Sénégal, Aminata Touré. « Seul le Président Macky Sall n’y participera pas selon les dispositions très claires de la Constitution », a cependant estimé l’ex présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE, 2019 -2020) dans un message posté sur twitter. Pour elle, « aucun report de l’élection présidentielle ne peut être envisagé! ». En revanche, plaide l’ancien ministre de la Justice, « les plaintes nationales et internationales doivent rapidement permettre de situer les responsabilités sur les tueries de 16 de nos enfants et les commanditaires ». Ce, afin que les auteurs répondent rapidement de « leurs actes de barbarie », a-t-elle conclu. Alain Thyg

Said Pipo lance la Grande fête nationale dédiée aux enfants à Tanger

Said Pipo lance la Grande fête nationale dédiée aux enfants à Tanger

Après le franc succès de ses précédentes éditions tenues à Mohammedia,  la Grande fête nationale dédiée aux Enfants rempile cette année pour sa troisième édition prévue  le 6 novembre 2022 au Grand Stade de Tanger.  Organisée par l’animateur de l’émission « Atfal 3la Bal» traduire « Des enfants conscients», Said Pipo, en partenariat avec Sonarges (Société nationale de réalisation et de gestion des stades), cette manifestation affiche le grand format avec un programme éclectique qui réunira plus de 35.000 enfants autour du thème « Le Maroc dans son Sahara et le Sahara dans son Maroc». Il court, il court cet événement.  Cette année, au Grand Stade de Tanger, la Grande fête nationale dédiée aux Enfants s’apprête à renouer avec le succès de ses deux précédentes éditions tenues à Mohammedia.  Plus de 35.000 enfants des divers établissements scolaires publics et privés seront au rendez-vous accompagnés par les parents et grands-parents, pour clamer tout leur amour pour le Maroc à l’occasion de la Commémoration de la 47 e édition de la Marche Verte. Prévue dimanche 6 novembre 2022 à partir de 16h, cet événement, avec le concours de ses partenaires notamment le Ministère de l’Intérieur, Ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement primaire et des sports, Ministère de la Culture, cette troisième édition s’assigne plusieurs objectifs ambitieux. Il s’agit d’abord  de consolider les principes du patriotisme, faire connaître la cause nationale et souligner l’initiative royale du Maroc dans l’autonomie du Sahara du Maroc, entre autres. L’animateur de la plus célèbre émission réservée aux enfants «Des enfants conscients», Said Pipo, sous l’impulsion de qui est né cet événement entend faire de la manifestation un rendez-vous incontournable et fédérateur à plus d’un titre. « Nous entendons à travers cet événement participer à faire connaître l’Initiative d’Autonomie, mise en place depuis mars 2007. Cette initiative à travers laquelle le Maroc offre au monde une approche irénologique concertée et consensuelle, susceptible d’être capitalisée dans les enceintes académiques.  Surtout que sa Majesté Le Roi Mohammed VI voit en la question du Sahara marocain l’élément central de la structuration de l’environnement international du Maroc. La sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats en dépendent», indique-t-il à ce propos. Avec le soutien de l’agence Event live pour l’événementiel, lors de cet événement, les enfants invités à cette aventure, diront haut et fort, d’une seule voix, «Le Maroc dans son Sahara et le Sahara dans son Maroc », la thématique autour de laquelle est organisée cette édition.   «Il est important aujourd’hui d’enraciner l’amour du pays et de ses causes nationales et internationales dans l’esprit des enfants afin qu’ils prennent conscience de l’importance que revêtent toutes ces questions liées à l’unité territoriale de notre cher Royaume», poursuit Said Pipo pour qui cet événement donnera suite à d’autres initiatives du genre.   Rendez-vous donc le 6 novembre 2022 à partir de 16h au Grand Stade de Tanger ! Soyez au rendez-vous ! On y sera ! L’intégrité territoriale du Maroc A l’instar de la position de la grande majorité de la communauté internationale, l’appui sans faille à l’initiative d’Autonomie  signifie en effet que la solution ne peut être que politique, basée exclusivement sur l’Initiative marocaine d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume. A la faveur d’une diplomatie active et agissante sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, d’autres pays influents suivent tour à tour l’exemple américain en apportant depuis un soutien ferme à la solution proposée par le Maroc. L’Espagne, l’Allemagne, la Roumanie, les Pays Bas, les Philippines, la Serbie et la Hongrie, pour ne mentionner que ces derniers, ont annoncé leur appui au plan marocain, en tant que seule solution sérieuse et crédible. Ils rejoignent ainsi la majorité des Etats arabes et africains qui soutiennent avec vigueur, et depuis toujours, le plan d’autonomie sous la souveraineté du Maroc.

La Banque mondiale approuve la deuxième phase du programme nutritionnel afin de réduire le retard de croissance des enfants à Madagascar

La Banque mondiale approuve la deuxième phase du programme nutritionnel afin de réduire le retard de croissance des enfants à Madagascar

La Banque mondiale a approuvé mercredi 13 juillet la deuxième phase du programme d’amélioration des résultats nutritionnels en utilisant l’approche-programme à phases multiples, pour un montant de 85 millions de dollars, dont 42,5 millions à titre de dons et 42,5 millions à titre de crédit, afin de continuer à soutenir Madagascar à lutter contre le retard de croissance généralisé chez les enfants. La malnutrition chronique est le principal obstacle au développement du potentiel de l’enfant, au développement humain à long terme du pays et à sa croissance économique. Le retard de croissance touche quatre enfants de moins de cinq ans sur dix à Madagascar, soit environ 1,7 million d’enfants, ce qui représente l’un des taux les plus élevés au monde. De plus, 7,7% des enfants de moins de cinq ans sont émaciés (trop maigres pour leur taille), augmentant ainsi les risques de morbidité et de mortalité. Cependant, malgré les nombreux chocs auxquels le pays a été confronté au cours des dernières années, Madagascar a réalisé des progrès lents mais constants. La prévalence du retard de croissance est passée de 50,1 % en 2008-9 à 39,8 % en 2021. Ce taux d’amélioration de 0,86 point de pourcentage par an est meilleur que celui dans la région Afrique. « Nous félicitons l’Etat malgache pour cette réalisation majeure. La réduction de la prévalence du retard de croissance est une étape essentielle pour améliorer les résultats d’apprentissage des enfants et leur productivité future. Si ces efforts sont maintenus, cela aura un impact significatif et durable sur le capital humain de Madagascar », a déclaré Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar. « Ce programme complète le Programme de résilience des systèmes alimentaires pour l’Afrique de l’Est et australe (FSRP), récemment approuvé par l’IDA, et les deux programmes renforceront davantage la résilience des communautés pour préserver ces acquis et éviter les perturbations dans la fourniture de services de santé et de nutrition, alors que Madagascar, comme de nombreux autres pays, continue de ressentir les impacts de la pandémie de COVID-19, des chocs climatiques et de la crise de sécurité alimentaire liée à la guerre en Ukraine. » La première phase du programme a permis à plus de 1 875 461 femmes et enfants de moins de cinq ans de recevoir des services de santé et de nutrition par le biais de 4 526 sites communautaires et de 1 081 établissements de soins de santé primaires renforcés et équipés. La deuxième phase restera axée sur l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité d’un ensemble de services essentiels en matière de santé reproductive, maternelle et infantile et de nutrition, la création d’une demande et le renforcement des systèmes. La deuxième phase continuera à soutenir les neuf régions de la première phase, et s’étendra sur quatre autres régions : Androy, Anosy, Atsimo Atsinanana et Atsinanana, dont trois sont parmi les régions les plus vulnérables au climat à Madagascar. Cette deuxième phase permettra également d’accroître les synergies avec d’autres investissements sectoriels, notamment dans les domaines de l’agriculture et de la protection sociale, afin de soutenir davantage l’amélioration des résultats nutritionnels. Il est en effet prouvé qu’une plus grande couverture des interventions en matière de sécurité alimentaire, de protection sociale et de nutrition pour les plus vulnérables et les plus pauvres contribue aux efforts visant à réduire la pauvreté, l’insécurité alimentaire chronique et le retard de croissance des enfants. « Dans un contexte d’aggravation de la fragilité et de l’insécurité alimentaire, ce programme d’approche-programme à multiples phases pour améliorer les résultats nutritionnels s’avère de plus en plus primordial et sa mise en œuvre nécessite une approche multisectorielle afin d’accélérer les progrès en faveur de la réduction du retard de croissance », a déclaré Maud Juquois, économiste principal de la santé à Madagascar. Ce programme décennal a été conçu pour bénéficier à près de 75 % des enfants de moins de cinq ans, en commençant par les régions qui présentent les taux de retard de croissance les plus élevés du pays et en s’étendant progressivement à 15 régions. Avec l’expansion géographique de la deuxième phase, il couvrirait 65 % des enfants de moins de cinq ans à la fin de 2026. D’ici 2028, le programme devrait réduire de 30 % le nombre d’enfants souffrant d’un retard de croissance dans les régions ciblées.

RD Congo. Ces enfants, jeunes et vieillards congolais n’ont pas la chance d’être des Ukrainiens !

RD Congo. Ces enfants, jeunes et vieillards congolais n’ont pas la chance d’être des Ukrainiens !

TRIBUNE. Il était une fois un Grand Zaïre où, malgré des problèmes économiques que connaissent même les États-Unis, la France et la Belgique, ses habitants avaient la chance de vivre dans un oasis de paix et sécurité au moment où des guerres civiles et tueries des populations civiles étaient régulièrement déplorées dans des pays voisins, qui avait l’une de trois armées les plus fortes du continent et que le Pnud classait parmi l’une de meilleures économies africaines. Mais hélas! Désireuse de faire mains basses sur nos fabuleuses ressources minières dont le « dictateur Mobutu » lui interdisait l’accès depuis son arrivée au pouvoir, la mafia des multinationales embarqua, au début des années 90, des opposants à Mobutu dans une abjecte imposture consistant à promettre à notre population de la sortir de l’Enfer pour l’amener à ce Paradis terrestre que nous vivons aujourd’hui à Beni, Mambassa, Rutshuru et ailleurs où notre peuple, n’ayant pas la chance d’être des humains comme des Ukrainiens dont le sort émeut les mêmes Occidentaux qui sont à la base de cette hécatombe qui se déroule à l’Est de notre pays, est abandonné à son très triste sort dont les Joe Biden, Emmanuel Macron et autres maîtres du monde qui sont les principaux auteurs moraux s’évertuent plutôt à attirer avec beaucoup d’assiduité l’attention de l’opinion mondiale sur ce qui se passe en Ukraine, établissant ainsi un distinguo entre les non-humains que sont les Congolais et les humains que sont les Ukrainiens. Voilà pourquoi, l’esprit du Consensus Nationaliste que prônent les Néomobutistes astreint nos élites politiques à réaliser que la cible du combat de notre peuple n’était pas hier Joseph Kabila et il ne sera pas demain Félix Tshisekedi. C’est plutôt la mafia des multinationales à la base de tous les malheurs que notre pays connait depuis 1960. Bonne réflexion. A suivre !!! Par Faustin Bosengo

8% des familles des pays les plus pauvres sont contraintes d’emprunter de l’argent pour financer la scolarité de leurs enfants

8% des familles des pays les plus pauvres sont contraintes d’emprunter de l’argent pour financer la scolarité de leurs enfants

Le nouveau Rapport mondial de suivi sur l’éducation 2021/2, présenté mardi 14 au Forum RewirEd à Dubaï, révèle qu’à l’échelle mondiale, une famille sur six doit épargner pour acquitter les frais de scolarité, tandis que 8 % des familles de pays à revenu faible ou intermédiaire sont contraintes d’emprunter de l’argent pour financer la scolarité de leurs enfants. Dans certains pays comme l’Ouganda, Haïti, le Kenya et les Philippines, 30% des familles doivent emprunter pour financer l’éducation de leurs enfants. Le rapport appelle les gouvernements à honorer leur engagement à garantir un accès gratuit à un an d’enseignement pré-primaire et à douze ans d’enseignement primaire et secondaire pour tous. De nouvelles données ont permis de constater que les coûts de l’éducation pèsent de manière disproportionnée sur les ménages dans les pays les plus pauvres. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire inférieur, les ménages assument 39 % du coût de l’éducation, le gouvernement prenant en charge le reste, contre seulement 16 % dans les pays à revenu élevé. L’éducation publique a encore de nombreux coûts cachés. Environ un tiers des dépenses d’éducation des ménages dans les pays à revenu faible et intermédiaire provient des ménages ayant des enfants scolarisés dans des écoles publiques. Une analyse portant sur une centaine de pays à revenu faible ou intermédiaire entre 2009 et 2020 a révélé qu’en moyenne, 3,2 % des dépenses financières des ménages étaient consacrées à l’éducation. Au Ghana, la part des dépenses consacrées à l’éducation est non seulement la plus importante au monde, mais elle est également passée de 8,9 % en 2005/06 à 13,1 % en 2016/17. Une grande partie des coûts est due aux uniformes et aux autres fournitures scolaires, qui représentent près des deux cinquièmes du montant que les ménages consacrent à l’éducation dans 15 pays à revenu faible ou intermédiaire. « Nous avons sous-estimé à quel point les familles paient encore pour l’éducation alors que, selon les gouvernements, celle-ci devrait être gratuite », déclare Manos Antoninis, directeur du Rapport mondial de suivi sur l’éducation. « En outre, l’impact de la COVID-19 a encore réduit les budgets familiaux. En conséquence, beaucoup n’ont tout simplement pas les moyens d’acquitter les frais de scolarité. Les Etats doivent se pencher de plus près sur les montants que les familles déboursent. Ils doivent s’attacher à garantir la gratuité de l’enseignement au point d’accès – et à faire en sorte que les plus pauvres ne soient pas privés d’un enseignement de qualité. » Le Rapport GEM met en garde contre le fait que, sans amélioration de la réglementation, les choix en matière d’éducation privée, tels que les écoles privées ou les cours particuliers, font augmenter ces coûts pour les ménages. Si 3,2 % des dépenses des ménages sont consacrées à l’éducation en moyenne dans le monde, ce chiffre atteint 6 % dans les pays où le pourcentage d’écoles privées est élevé, comme Haïti et le Liban, et dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, dont le Rwanda, l’Ouganda et la Zambie. Les coûts font que certaines possibilités d’éducation sont inaccessibles aux personnes défavorisées. Ainsi, alors que les ménages les plus pauvres ne déboursent pratiquement rien pour l’éducation en Argentine, au Costa Rica, aux Philippines et en Zambie, les 20% les plus riches dépensent entre 0,5% et 1,7% du PIB de leur pays. De nombreux ménages paient également pour des cours particuliers de complément, notamment pendant les fermetures d’écoles, ce que beaucoup de personnes parmi les plus défavorisées ne peuvent se permettre. En Égypte, en proportion des dépenses moyennes par habitant, parmi les élèves qui suivent un enseignement secondaire général, la moitié environ était consacrée aux cours privés par les plus riches et un tiers par les plus pauvres. Au Myanmar, 42% des dépenses des ménages consacrées à l’éducation étaient affectées au soutien scolaire. Pourtant, à l’heure actuelle, près de la moitié des pays ne réglementent pas du tout cette pratique. Aujourd’hui, moins de trois quarts des pays réglementent le montant des frais facturés par les écoles privées, qui contribuent à la charge supportée par les ménages. La plupart des établissements secondaires privés tirent au moins 80 % de leurs revenus des droits d’inscription dans 28 des 51 systèmes éducatifs des pays à revenu intermédiaire supérieur et à revenu élevé. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire inférieur, les parents en situation de grande précarité ont recours à diverses stratégies pour faire face aux dépenses liées aux écoles privées. Les parents les plus précaires au Kenya et dans d’autres pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire inférieur doivent souvent se rabattre sur des écoles non homologuées et moins chères, mais dont les équipements sont souvent médiocres et l’enseignement de moins bonne qualité. Recommandations : Redoubler d’efforts pour garantir l’accès gratuit et financé par des fonds publics à une année d’enseignement pré-primaire et 12 années d’enseignement primaire et secondaire. Les Etats doivent mesurer les dépenses d’éducation à l’aide d’enquêtes sur les revenus et les dépenses des ménages. En effet, les Etats ne prêtent souvent attention qu’aux seuls paiements formels. Ils détournent souvent le regard d’autres coûts moins bien documentés qui aggravent les inégalités, tels que les cours particuliers de complément. L’efficacité des politiques qui ont pour but de concentrer les ressources sur les apprenants défavorisés doit être évaluée et non présupposée. Renforcer la capacité des Etats à surveiller et à appliquer les réglementations. Les Etats doivent établir une relation de confiance avec les prestataires non étatiques, en les encourageant à se faire homologuer, en éliminant l’arbitraire des règles et en leur communiquant des incitations adaptées pour qu’ils gèrent efficacement leurs écoles dans l’intérêt des apprenants. Global Education Monitoring (GEM) Report, UNESCO.