RD Congo/Boma : les journalistes dressent le bilan de la couverture médiatique des élections

RD Congo/Boma : les journalistes dressent le bilan de la couverture médiatique des élections

Les professionnels des médias de la ville de Boma, dans la province du Kongo central ont participé à un atelier de formation, le 29 avril 2024, dans la salle du Guest-house Bon pasteur dans la commune de Nzadi. Il a été organisé par l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) et axé sur l’évaluation de la couverture médiatique du processus électoral par la presse de Boma. Dans son mot de bienvenue, madame Nancy Zombo, chercheure à OLPA, a tenu à rappeler que l’activité s’inscrivait dans le cadre du projet intitulé: «renforcement des capacités des médias indépendants durant le processus électoral en RDC» qui bénéficie de l’appui de la Fondation nationale pour la démocratie (NED). L’activité qui a réuni plusieurs professionnels des médias de Boma tombe à point nommé, car elle a démarré au même moment que le scrutin des gouverneurs et des sénateurs dans plus ou moins vingt provinces de la RD Congo. La presse étant la quatrième pouvoir, elle est appelée à jouer essentiellement un rôle actif et ouvert notamment en donnant une bonne information sur le processus électoral, a martelé cette défenseure de la liberté de presse. M. Henri Khonde, Chef de Division unique de la Mairie de Boma, a officiellement ouvert le forum au nom du Maire de la ville, tout en exhortant les participants à capitaliser les acquis de présentes assises au bénéfice de la communauté qui a plus besoin de bonnes informations puisées à la source, et non les nouvelles erronées distillées ci et là pour le besoin de sensationnel. M. Popol Ntula Vita, Chef de bureau urbain de la Communication et Médias de la ville de Boma, a développé le thème sur l’accompagnement de la presse locale par les autorités locales. Faisant un bref aperçu historique de l’avènement des médias dans la ville de Boma. Le chef de bureau urbain de la Communication et Médias de la ville de Boma a révélé que tout remonte en 1998. La ville de Boma est arrosée par quelques médias à savoir : Radio Sango Malamu, Radio-télé Boma, Radio-télé Kintuadi (RTK) et la Radio télé diocésaine Nguanzali (RTDN). Quelques années plus tard, naîtront les Radio communautaire de Boma (RCB), Radio-télé Soleil (RTS), Santé radio télévision (SARA TV). C’est entre 2020 à 2023, que Radio Biombula FM, radio Maquis FM, radio Télé de l’Alliance (RTA), Radio Tuzolana FM, et la Radio Liberté de Boma (RALIB) feront leur entrée dans cet espace médiatique. A son arrivée à la tête du Bureau urbain de la Communication et des Médias de la ville de Boma, il mis un accent particulier sur le vrai rôle des médias qui est d’informer, de former et de divertir. Il en est aussi de la collaboration entre les autorités locales et la presse, mais surtout sur le respect du Code d’éthique et de déontologie des journalistes en RDC. Les acteurs de la presse ont été invités à bannir l’injure, la diffamation, la médisance, la déformation des faits, l’incitation à la haine tribale, ethnique et religieuse. Mme Nana-Madeleine Dimbi Mungu, point focal de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC/Boma), s’est appesantie sur le travail abattu par les journalistes de Boma durant le processus électoral: points forts et faibles. Elle a indiqué que le rôle du journaliste dans un processus électoral est d’informer le public sur le déroulement des élections. Sa liberté et sa responsabilité vont de pair. De manière générale, le processus électoral à Boma s’est déroulé dans un climat apaisé. Toutefois, de tensions ont été enregistrées du côté des candidats, et des électeurs. Madame Mbungu a énuméré l’existence du cadre légal, la liberté d’accéder aux sources d’informations, la bonne collaboration entre la CENI et les médias, l’accès libre aux centres et bureaux de vote, la liberté dans le traitement et diffusion des informations collectées, la liberté d’organiser les émissions interactives avant, pendant et après les élections, l’accès libre de la population aux médias pour faire entendre sa voix, la bonne collaboration entre acteurs des médias, la réalisation de reportage dans la quiétude et la couverture inclusive de différentes étapes de vote dans différents centres comme des avancées. Concernant les faiblesses, elle a déploré la violation du code d’éthique et de déontologie professionnelle. Certains médias se sont transformés en presse de propagande, déterminée à défendre les intérêts politiques de leurs propres candidats et à diaboliser leurs adversaires politiques. Zéro accréditation de presse Grégoire Mananga, Chef d’Antenne de la Commission électorale nationale indépendante (CENI/Boma), a jeté un regard critique de la centrale électorale sur la couverture médiatique des opérations électorales à Boma. De manière générale, la presse locale de Boma a été absente dans le processus électoral, car celle-ci venait rechercher des informations sur les activités de CENI sans jamais solliciter l’accréditation de presse pour couvrir officiellement les opérations électorales. Plusieurs journalistes ont été réticents à obtenir les accréditations mais se sont retrouvés dans les centres de vote pour suivre le déroulement des scrutins. À l’issue de ces communications, les participants se sont scindés en deux groupes de travail. Le premier a travaillé sur les médias de Boma face au processus électoral et le second sur partenariat presse locale-CENI-Autorités politico-administratives-Société civile.  Après un débat houleux, les recommandations suivantes ont été formulées: à la CENI : d’intensifier la collaboration avec la presse en l’incluant fortement dans toutes les étapes du processus électoral, d’améliorer la communication en allant vers les médias en lieu et place d’attendre que les médias aillent vers elle, de faire le suivi des candidats qui tiennent des discours de nature à enfreindre le bon déroulement du processus. A l’Etat congolais, d’exécuter son obligation légale de subventionner la presse surtout lors des événements électoraux, de tout mettre en œuvre pour renforcer la sécurité des bureaux de vote. Aux médias, de ne pas attendre les subventions pour couvrir les élections, de se mettre en synergie pour faire pression sur le gouvernement pour obtenir les subsides. A OLPA et UNPC :de collaborer étroitement pour sécuriser les journalistes contre les atteintes à la liberté de

Gaspard-Hubert Lonsi Koko de l’ABACO appelle à un sursaut républicain et patriotique en RDC

Gaspard-Hubert Lonsi Koko  de l’ABACO appelle à un sursaut républicain et patriotique en RDC

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pagesafrik, le premier vice-président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, a appelé à un sursaut républicain et patriotique en République démocratique du Congo (RDC). Ci-dessous, l’intégralité du message. S’agissant de l’inquiétante situation en cours en République Démocratique du Congo, la Direction extérieure de l’Alliance de Base pour l’Action Commun (ABACO) prend acte de la proposition du président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) exhortant les autorités congolaises à « apporter plus d’éclairages sur tous les éléments de doute pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral » et de sa suggestion « aux structures compétentes d’envisager le décompte des voix ». Très désireuse de lever les nombreux doutes et les zones d’ombre ayant émaillé ledit scrutin, la Direction extérieure de l’ABACO appuie également la demande de l’Union européenne relative à « la publication des procès-verbaux de chaque centre de compilation des résultats ».  Pour la Direction extérieure de l’ABACO, l’impuissance des forces onusiennes face aux déstabilisateurs du territoire congolais et l’inexistence de l’État caractérisant les années de la présidence de Joseph Kabila constituent les causes premières de la mascarade du scrutin du 30 décembre 2018.  Les élections crédibles et transparentes en République Démocratique du Congo ne pouvant être organisées que par un gouvernement « d’union nationale » ou « de Salut public » à la suite d’une transition politique d’au plus trois ans sans Joseph Kabila, la Direction extérieure de l’ABACO soutient la proposition de la SADC qui incite les dirigeants congolais à « considérer [sérieusement] un accord politique négocié en vue d’un gouvernement inclusif ».  La Direction extérieure de l’ABACO appelle instamment à un véritable sursaut patriotique et républicain en vue de la stabilité politique de la République Démocratique du Congo, ainsi que de la paix en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs africains.  Fait à Paris, le 14 janvier 2019  Pour la Direction extérieure de l’Abaco, Gaspard-Hubert Lonsi Koko Premier Vice-Président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune

Elections en RDC: Sasou Nguesso pour un nouveau comptage des voix ?

Elections en RDC: Sasou Nguesso pour un nouveau comptage des voix ?

Trois jours après avoir pris acte de la proclamation de la victoire du candidat  Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président Sassou Nguesso exhorte, dans une nouvelle déclaration, les autorités de la République démocratique du Congo à apporter plus d’éclairage sur tous les éléments de doute pouvant le discrédit sur le processus électoral. Après la publication des résultats provisoires des autres élections législatives, nationales et provinciales, le président en exercice de la Conférence internationale sur la région des grands lacs (CIGLR) craint avoir noté, « avec une vive préoccupation, l’expression de nombreuses contestations de nature à compromettre les efforts fournis ». Ainsi, dans un souci d’apaisement et afin d’éviter que ces contestations ne débouchent sur une crise post-électorale majeure, le chef de l’Etat congolais, en concertation avec les chefs d’Etat de la CIGLR et de la SADC, a encouragé «  toutes les parties à s’engager dans un processus politique susceptible d’améliorer la confiance des uns envers les autres, de bâtir des passerelles, en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale et de renforcer les institutions démocratiques », peut-on lire dans la nouvelle déclaration. A cet effet, le président Sassou Nguesso a exhorté les autorités du Congo voisin « à apporter plus d’éclairage sur tous les éléments de doute pouvant le discrédit sur le processus électoral». Dans cette déclaration, rendue publique le dimanche 13 janvier, il a notamment suggéré « aux structures compétentes d’envisager le décompte des voix afin de garantir la transparence des résultats et de fournir l’assurance nécessaire  aux gagnants et aux perdants ». Enfin, lançant un vibrant appel à tous les acteurs politiques ainsi qu’à la société civile de la RDC, à privilégier l’intérêt supérieur du pays en ce moment crucial de son histoire, le président en exercice de la CIGLR a réitéré « sa disponibilité à soutenir tous les efforts visant la paix et la cohésion nationale en RDC ». Adrien Thyg

Présidentielle du 30 Décembre: Martin Fayulu serait le nouveau président de la RDC

Présidentielle du 30 Décembre: Martin Fayulu serait le nouveau président de la RDC

Alors que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a annoncé le report de la publication des résultats des élections générales à la semaine prochaine, le New York Times rapporte que le vainqueur du scrutin présidentiel du 30 décembre en République démocratique du Congo serait le candidat Martin Fayulu. Vendredi soir, le quotidien new-yorkais, considéré comme un des plus prestigieux journaux américains, a révélé qu’un haut fonctionnaire occidental et un conseiller présidentiel tenaient cette information de l’Eglise catholique. Pour rappel, la Conférence épiscopale congolaise (CENCO), un acteur majeur de la scène politique congolaise, a indiqué la veille connaître le nom du vainqueur grâce à ses 40.000 observateurs dans les bureaux de vote. En outre, elle a renvoyé la Commission dirigée par Corneille Nangaa à sa « responsabilité » en cas d’un « soulèvement de la population » si elle n’annonce pas des résultats « conformes à la vérité des urnes », rapporte l’agence française. Justifiant le report de la publication des résultats des ces élections, ce dernier, a confié à l’AFP: « Il n’est pas possible de publier les résultats dimanche. On avance bien mais on n’a pas encore tout », assurant que « On est encore autour de 45 à 48% » dans la remontée des bulletins de vote. Entre temps, et en prévision des troubles à l’annonce du résultat des élections en RDC, le président américain Donald Trump a annoncé qu’il avait posté 80 militaires au Gabon pour protéger les intérêts américains en cas de troubles, selon la MAP. Et d’ajouter: « Le personnel des forces armées des Etats-Unis s’est déployé à Libreville au Gabon, afin d’être en mesure d’assurer la sécurité des citoyens, du personnel et des installations diplomatiques américaines à Kinshasa en République démocratique du Congo », a écrit le président américain dans une lettre aux présidents des deux chambres du Congrès. Adrien Thyg

RDC: L’accès à Internet coupé alors que le décompte des voix se poursuit

RDC: L’accès à Internet coupé alors que le décompte des voix se poursuit

En République démocratique du Congo, l’opposition et la coalition au pouvoir ont revendiqué chacune la victoire lors d’une élection présidentielle longtemps retardée, a constaté CGTN. Pour rappel, elle devait être organisée en 2016 où devait prendre fin le deuxième mandat de Josephe Kabila. Mais ce dernier a décidé de la reporter pour des raisons de sécurité, souligne la chaîne de télévision chinoise.

Report des élections en RDC : les Congolais doivent pouvoir s’exprimer en toute liberté, selon le Conseil de sécurité

Report des élections en RDC : les Congolais doivent pouvoir s’exprimer en toute liberté, selon le Conseil de sécurité

Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont pris acte de la décision prise par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de reporter au 30 décembre les élections présidentielle, législatives et provinciales en République démocratique du Congo (RDC). Ces élections générales congolaises, initialement prévues le dimanche 23 décembre ont été reportées par la CENI au dimanche 30 décembre. Dans un communiqué publié vendredi, la CENI a justifié ce report par les  « circonstances exceptionnelles constitutives de cas de force majeure » occasionnées par l’incendie le 13 décembre dernier d’un de ses entrepôts à Kinshasa où était stocké du matériel électoral destiné aux bureaux de vote et au dépouillement dans plusieurs communes de la capitale  Dans une déclaration de presse publiée dans la nuit de samedi à dimanche, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé « l’espoir que cette extension permette de créer les conditions favorables à ce que les électeurs congolais puissent s’exprimer en toute liberté le 30 décembre ». Ils ont appelé à un « dialogue continu et à la transparence avec tous les acteurs politiques » pendant cette période pour maintenir la confiance mutuelle jusqu’à la tenue des élections. Les 15 membres du Conseil ont également appelé tous les acteurs congolais à s’engager « de manière pacifique et constructive » dans le processus électoral afin « de garantir des élections transparentes, crédibles et apaisées » en RDC, conduisant à un transfert du pouvoir en conformité avec la Constitution congolaise et l’Accord du 31 décembre 2016. Exprimant leur soutien aux efforts de la CENI « pour s’assurer que tous les préparatifs logistiques des élections soient achevés au jour de l’élection», les membres du Conseil ont rappelé la disponibilité de la MONUSCO – la mission de l’ONU en RDC – à apporter son appui « si la demande était exprimée ». Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité a réaffirmé son attachement à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la RDC. Ses 15 membres ont également adressé leurs condoléances aux familles des victimes, parmi lesquelles on compte des pilotes russes, de l’accident d’un avion affrété par la CENI pendant des opérations de préparations électorales.

RDC : le report des élections s’inscrit dans un plan de confiscation du pouvoir du peuple, selon Eve Bazaiba

RDC : le report des élections s’inscrit dans un plan de confiscation du pouvoir du peuple, selon Eve Bazaiba

La classe politique a apprécié diversement le report au 30 décembre des élections initialement prévues le dimanche 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Pour la Député nationale et Secrétaire générale du MLC, il ne fait aucun doute que « ce report des élections annoncé par la CENIRDC (Commission électorale nationale indépendante de la RDC, dnr) s’inscrit dans un plan de confiscation du pouvoir du peuple ». Visiblement pas surprise, cette juriste et diplomate de formation assure dans un poste sur twitter que le gouvernement n’aurait « aucune volonté d’organiser les élections ni aujourd’hui ni demain ». Ainsi, pense-t-elle, « c’est un sabotage systématique du processus électoral qui appelle à la démission de Joseph Kabila et Corneille Nangaa » Yobeluo. Adrien thyg

Pour le MPDC, il n’y aura pas d’élections en décembre 2018, mais une transition exceptionnelle dirigée par le visionnaire Armand Mavinga Tsafunenga

Pour le MPDC, il n’y aura pas d’élections en décembre 2018, mais une transition exceptionnelle dirigée par le visionnaire Armand Mavinga Tsafunenga

TRIBUNE. « Diriger, c’est savoir lire les signes des temps et anticiper. C’est le sens d’un visionnaire. Le MPDC prépare une transition exceptionnelle depuis 2006 pour mettre fin à l’ancien Congo qui doit se terminer avec Mr Joseph Kabila et jeter les bases du nouveau Congo, le Grand Congo du 21ème siècle. Notre pays deviendra un pays exceptionnel de la Justice, car, comme le souligne le visionnaire Armand MAVINGA TSAFUNENGA, c’est la justice qui élève une nation et affermit le pouvoir. » Depuis 2012, le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC), notamment dans le cadre de la Coalition pour le Changement en République Démocratique du Congo (3C-RDC), a souligné qu’il n’y aura pas d’élections en 2016 et en janvier 2016 a indiqué qu’il n’y aura pas d’élections en 2017 voire en 2018, mais bine une transition exceptionnelle. Ce sera une transition exceptionnelle de la Justice et de la vraie Réconciliation Nationale. Ce ne sera pas une simple transition pour organiser des élections, mais une transition pour instaurer notre tradition millénaire des élections incontestées et incontestables du génie du Peuple Congolais et éviter le grand chaos qui se prépare pour détruire définitivement notre pays. » Avant toute chose, le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) adresse ses condoléances les plus émues au peuple congolais qui ne cesse de pleurer chaque jour ses enfants qui tombent sous les balles et actes barbares des ennemis. Ceux qui tuent sans cesse les jeunes congolais qui font des revendications légitimes sont des ennemis de l’avenir du Congo. Mais ils ne pourront jamais détruire la jeunesse congolaise, avenir du Grand Congo. Le MPDC condamne fermement l’assassinat de deux étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Nos pensées pieuses pour la mémoire des étudiants Hyancinthe KIMBANFU et Rodrigue ELIWO MONGA qui viennent de tomber. Vous rejoignez ces brillants jeunes qui nous ont quittés comme Rossy TSHIMANGA et Luc NKULULA. Le MPDC adresse aussi ses condoléances aux familles éprouvées et à tous les étudiants et universitaires de notre pays. La transition exceptionnelle que nous avons préparée sera une transition exceptionnelle de la justice et de la jeunesse congolaise. N’en déplaisent aux uns et aux autres, notre pays a pris un mauvais départ avec les élections de 2006 Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. N’en déplaisent aux uns et aux autres, notre pays a pris un mauvais départ avec des élections injustes, faussées et criminelles de 2006. C’est ainsi que le Mouvement pour la Paix et le Développement du Congo (MPDC) a publié en 2006 son premier Programme triennal d’urgence pour appeler l’attention du peuple congolais sur l’impérieuse nécessité de jeter les vraies bases du Grand Congo, pays bloqué ridiculement et tristement dans le tennis politique injuste, inadapté et humiliant depuis le 24 avril 1990. Le processus électoral en préparation pour décembre 2018 est l’un des processus électoraux les plus cyniques, iniques, injustes et criminels de l’histoire des peuples et nations au 21ème siècle. Voici quelques faits probants que nous avons pris un mauvais départ : Le Congo est dirigé aujourd’hui dans une anarchie hors du commun avec comme principes de base : le pillage maffieux et organisé des richesses du pays, le massacre de la population au rythme alterné de génocides, la corruption la plus élevée, le retour en force du tribalisme et du régionalisme, l’infiltration avancée des institutions du pays même au niveau de toilettes, le pays ressemble à un Non-Etat dans certaines provinces ; le peuple congolais est parmi les peuples les plus misérables de l’humanité, pour ne pas dire de la terre ; la Constitution est devenue un règlement d’ordre intérieur du pouvoir illégitime, amendable et contournable à souhait, une Constitution dénuée de la sacralité et du génie congolais ; plus de 8.000.000 de morts dont les dirigeants illégitimes ne s’en soucient pas et n’en réclament pas la moindre justice ; plus de 1.000.000 de femmes, filles et enfants violées, en tant processus d’extermination de la procréation ou d’extermination en différé d’un peuple ; plus de 5.500.000 de Congolaises et Congolais déplacés de force, vivant comme des réfugiés abandonnés sur le sol de leurs ancêtres et exclus d’office des pires élections prévues en décembre 2018 ; les conditions ne sont pas réunies du tout pour des élections crédibles, transparentes, inclusives et sécurisées en 2018, dans un véritable contexte d’insécurité organisée et de barbaries ; les candidates aux pires élections présidentielles préparées pour décembre 2018 par la CENI, bureau privé de la majorité illégitime au pouvoir, montent dans le bateau Titanic de Mr Joseph Kabila ; le peuple congolais est pris au piège par une classe politique sans vision et qui trahit son pays et son peuple, classe politique dite classe politique de « médiocres » par Son Eminence le Cardinal Laurent MONSENGWO PASINYA ; le tennis politique injuste, inadapté et ridicule, lancé depuis le 24 avril 1990 est toujours d’actualité en République Démocratique du Congo. Comme le souligne si bien le Président Armand MAVINGA TSAFUNENGA, dans le cadre de ce tennis politique, toute union est faussée d’avance : il ne peut y avoir de candidat unique de l’opposition, ni de candidat unique de la diaspora, voire même ni de vrai candidat unique de la majorité au pouvoir. A quelles élections peut-on s’attendre dans une situation montée d’apocalypse ? 2. Le visionnaire Armand MAVINGA TSAFUNENGA, Président attendu pour diriger une transition exceptionnelle et citoyenne en République Démocratique du Congo Dans notre message du 25 septembre 2016, nous disions que nous étions à deux pas d’une transition exceptionnelle dirigée par le leader Armand MAVINGA TSAFUNENGA en République Démocratique du Congo. Dans notre message du 26 septembre 2017, nous avons signalé que nous étions à un pas d’une transition exceptionnelle dirigée par le combattant de la justice Armand MAVINGA TSAFUNENGA. Maintenant, nous sommes près d’une transition exceptionnelle dirigée par le visionnaire Armand MAVINGA TSAFUNENGA. La vision de ce dernier de la transition n’est plus à présenter, car elle est connue de tous. Vous pourriez lire avec intérêt l’ouvrage