Congo-économie : La Banque mondiale se montre confiante quant à l’évolution de la croissance du pays à la fin de l’année 2024
L’économie congolaise se redresse progressivement, avec une croissance qui devrait atteindre 3,5% en 2024, contrairement à l’année précédente où le pays avait un Produit Intérieur Brut (PIB) estimé à 1,9%. La Banque mondiale l’affirme dans un nouveau rapport publié le 13 Août dernier. Selon l’institution de Breton Woods la croissance de l’économie congolaise est soutenue par les activités pétrolières et non pétrolières qui devraient croître respectivement de 4.2 % et 3.5%. Cette reprise économique demeure fragile, selon la Banque mondiale qui précise que cette fragilité est due à l’instabilité de la production pétrolière sur le marché mondial. Malgré le contexte économique et social difficiles qui n’épargne aucun pays, le 11ème rapport de la Banque mondiale sur la situation économique du Congo souligne que l’inflation s’est accélérée en 2023 atteignant 4,3% en moyenne. Par ailleurs, la Banque mondiale juge important que la République du Congo conçoive des instruments fiscaux efficaces pour une croissance économique durable, au regard des 2/3 du territoire national occupé par les forêts. L’institution financière mondiale a reconnu les efforts fournis par le Congo sur le maintien du taux de déforestation faible et stable. En effet, au cours de la dernière décennie, le Congo a entrepris d’importantes réformes dans sa politique forestière pour renforcer la durabilité avec, notamment, un nouveau code forestier promulgué en 2020. Dans cette perspective, le pays s’est aussi engagé à réduire ses émissions de CO2 de 32 % d’ici 2030, nécessitant, pour cela, un soutien financier extérieur d’environ 7,1 milliards de dollars. Cette enveloppe pourra contribuer à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique. Malgré le rôle crucial que joue la forêt congolaise, ainsi que les forêts du bassin du Congo en général, les financements internationaux restent encore insuffisants, souligne la Banque mondiale. Wilfrid Lawilla D.
L’impact de la réduction des subventions des produits pétroliers sur l’Economie congolaise
Le Ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a ouvert et clos les travaux, mardi 4 avril 2023 à Brazzaville, de l’Atelier d’évaluation du Rapport à mi-parcours de l’étude sur ‘’ l’impact de la réduction des subventions des produits pétroliers sur l’Economie congolaise’’. Il avait à ses côtes, quatre collègues. En l’occurrence Bruno Jean Richard Itoua, (en charge des Hydrocarbures) ; Ludovic Ngatsé (du Budget) ; Honoré Nsayi (des Transports) ; et Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes (du Développement industriel). Cette étude avait été confiée, en décembre 2022, par le Ministère de l’Economie et des Finances (à travers la Direction générale de l’Economie) au Réseau pour l’inclusivité, l’émergence et la durabilité en Afrique centrale (RIEDAC). La réduction des subventions des produits pétroliers (autrement dit l’augmentation de 5 % du prix à la pompe), s’inscrit dans le cadre du Programme triennal que le Congo a conclu, en janvier 2022, avec les Institutions de Bretton Woods, notamment le FMI. Ce Programme prévoit une série de réformes structurelles, qui visent l’ajustement des dépenses du Congo au niveau des ressources. En clair, la réduction des subventions des produits pétroliers a pour but, d’une part, d’améliorer, de manière significative, l’état des finances publiques. Et, d’autre part, de rendre les populations (même les plus démunies) accessibles aux produits pétroliers. La présentation du Rapport de l’étude a été faite par Célestin Tsassa, Secrétaire exécutif du RIEDAC. Après des échanges fructueux entre les participants à l’Atelier autour du Rapport, les Consultants, membres du Réseau, ont pris acte des différentes remarques et suggestions. Pour sa part, le Ministre Jean-Baptiste Ondaye a félicité les efforts réalisés par les Consultants, qu’il a encouragés à capitaliser les échanges fructueux. Selon lui, « les résultats comportent encore quelques incertitudes ; aucune décision ne peut donc être envisagée. Au nombre des conclusions auxquelles la présente évaluation à mi-parcours de cet important chantier a abouti, il y a, notamment, les convergences suivantes : les subventions des produits pétroliers constituent une charge importante pour les finances publiques ; la réduction des subventions des produits pétroliers contribuera à limiter le déficit budgétaire, si les poches d’évasion fiscale et des revenus de l’Etat sont traitées convenablement ; la mise en place d’un mécanisme de fixation des prix des produits pétroliers participatif, c’est-à-dire, incluant les corporations des transporteurs, les associations des consommateurs, ainsi que les principaux acteurs de l’aval pétrolier, aiderait à rendre plus flexibles les prix des produits pétroliers, tout en veillant à en limiter les effets inflationnistes par une indexation des prix locaux aux prix à l’importation ». Cet Atelier d’évaluation a connu aussi la participation des représentants du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).
Congo/Economie: La croissance du Congo estimée à 1,7% d’ici la fin de l’année 2022
La croissance économique de la république du Congo est estimée, d’ici la fin de l’année 2022, à 1,7%, à condition que la guerre entre la Russie et l’Ukraine s’arrête, selon le comité national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale du 17 août 2022 à Brazzaville. La réunion trimestrielle du Comité national économique et financier (CNE) a eu lieu au siège national de la BEAC à Brazzaville, sous la présidence du ministre des finances, du budget et du portefeuille public, Roger Rigobert Andély aux côtés de sa collègue Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babakas et du gouverneur de cette institution financière sous-régionale, Abbas Mahamat Tolli. Selon la ministre Ebouka-Babakas, l’économie nationale s’est bien portée au premier trimestre 2022 malgré les impacts de la guerre Russie-Ukraine. Cette économie s’est bien portée grâce au secteur non pétrolier et au secteur pétrolier. Le secteur pétrolier devrait contribuer de façon significative au Produit intérieur brut (PIB), à travers les nombreux investissements et la fiscalité des entreprises installées du Congo. Les perspectives économiques du Congo s’annoncent donc bonnes. Florent Sogni Zaou
Congo/Economie : Souhait de prise en compte du secteur informel
Les participants à la conférence-débat organisée par le Conseil économique, social et environnemental dans le cadre de la poursuite des travaux de la 1ère session ordinaire de cette institution, ont émis le souhait, le 4 août 2020 à Brazzaville, de prendre en compte du secteur informel du fait de sa contribution à la vivacité de l’économie congolaise. Le directeur du cabinet de la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, M. Armand Bienvenu Vouidibio, a quant à lui suggéré la définition d’un plan d’actions pour implémenter les stratégies visant à augmenter le volume et la productivité des activités informelles tout en recommandant d’engager une démarche cohérente des mesures incitatives, correctives et coercitives pour une meilleure prise de conscience du civisme fiscal. Il a également proposé la réduction des goulots d’étranglement identifiés à la décision d’investissement dans l’agrobusiness, la petite industrie et l’artisanat, ainsi que le développement des programmes visant l’amélioration des infrastructures à aménager. Pour lui, l’Etat devrait œuvrer davantage à l’éducation du personnel administratif pour diminuer le harcèlement, les raquettes et le déguerpissement perpétrés constamment et sans justification par les autorités à l’encontre de certains commerçants Dans son exposé intitulé «Impact du coronavirus sur la situation monétaire et financière de l’économie», le directeur central de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), M. Michel Dzombala, a indiqué que la crise économique, née de la chute des cours du pétrole et de l’apparition du coronavirus, a affecté l’offre et la demande sur les marchés. Florent Sogni Zaou
Réforme de la gouvernance : ce que le FMI attend concrètement du Congo
Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté les autorités à entreprendre des réformes audacieuses et immédiates dans le domaine de la gouvernance pour traduire en action la rupture avec les politiques et pratiques du passé proclamée par le gouvernement. Dans un communiqué rendu public le 19 avril et dont nous avons souligné les grandes lignes, la mission qui a indiqué ces exigences de gouvernance, soulignant l’intention du gouvernement de publier une étude sur la gouvernance pour guider les futures réformes dans la gouvernance, la transparence, et la gestion des finances publiques. Selon la mission, qui a séjourné du 3 au 18 avril à Brazzaville, les autorités congolaises ont aussi manifesté leur intention « de créer un organe indépendant de lutte contre la corruption avec tous les pouvoirs d’investigation et un système de déclaration du patrimoine pour les hauts responsables, et de renforcer le contrôle des grands projets d’infrastructure et des entreprises publiques, notamment celles du secteur pétrolier ». Conduite par Abdoul Aziz Wan, l’équipe du FMI a également relevé les décisions des autorités « de rendre pleinement compte au Parlement et à la population sur la gestion des ressources naturelles et des grands travaux au cours des dernières années », ajoutant qu’une participation forte de la société civile sera cruciale pour le succès des réformes de la gouvernance. Dans un langage diplomatique, les représentants de l’institution de Bretton woods ont salué « les efforts des autorités pour améliorer la transparence du secteur pétrolier en vue d’accroître de manière significative la part de l’Etat dans les ressources naturelles de la nation ». A ce propos, ils ont estimé que la première étape sera de développer la capacité de l’État à réconcilier systématiquement toutes ses transactions relatives aux ressources naturelles. Autre exigence formulée et pas des moindres : donner à toutes les entreprises exploitant les ressources naturelles un délai pour déclarer tous droits dont elles pourraient se prévaloir sur la part du gouvernement dans ces ressources. Si la tâche parait impossible à réaliser, l’équipe du FMI a assuré que les autorités vont continuer à travailler dans les prochaines semaines sur la mise en œuvre de leur stratégie exhaustive pour restaurer la viabilité de la dette et assurer le financement total du programme ». Elle a ainsi rappelé que ce n’est qu’une fois établie le respect de toutes les politiques du FMI en la matière qu’un arrangement financier pour soutenir le programme économique du Congo sera proposé à l’examen du Conseil d’administration du FMI. La balle serait donc du côté des autorités congolaises. Adrien Thyg
Économie : «Des niches de ressources existent dans les secteurs comme la forêt, le foncier», selon Clément Mouamba
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba a indiqué, le 10 octobre 2017 à Brazzaville qu’en dehors du pétrole dont le prix est en baisse sur le marché mondial, le Congo dispose d’autres possibilités de mobilisation des recettes, notamment le recours aux ressources de proximité telles les recettes douanières et fiscales sans oublier les secteurs des forêts et du foncier. Il a ajouté qu’«On s’est rendu compte que des niches de ressources existent dans les secteurs comme la forêt et le foncier. Si l’on demandait par exemple à chaque Congolais de faire un titre foncier pour sa parcelle à des taux réduits…, cela nous apportera beaucoup d’argent ». Il s’est dit rassurant en ce qui concerne la relance économique du pays qui dispose pourtant de diverses sources pour renflouer ses caisses, malgré son endettement estimé, selon le Fonds monétaire international (FMI), à 5329 milliards de francs CFA, soit 110% du produit intérieur brut (PIB). Il a fait savoir que le but de la récente mission du Fonds était de discuter sur la gouvernance et la dette nationale, au terme desquelles, la mission technique du FMI a évalué la dette publique du Congo à 5329 milliards francs CFA, soit 110% du PIB. «Au niveau de l’Etat, toutes les informations dont le FMI avait besoin ont été transmises. Je ne peux pas parler d’échec parce que nous sommes au début d’un processus. Le Congo ne peut pas seul retrouver ses équilibres macroéconomiques. Nous avons besoin du FMI pour sortir le pays de la situation actuelle. L’appui du Fonds permettra d’apporter la confiance aux investisseurs », a indiqué le Premier ministre, précisant que l’objectif est de faire du pétrole une ressource d’appoint en levant des ressources dans d’autres secteurs de l’économie nationale. Améliorer les recettes et maitriser les dépenses Le FMI devrait aider le Congo à améliorer le niveau de ses recettes et à maîtriser ses dépenses publiques, tout en évitant de contracter d’autres dettes. Les deux parties seront appelées à conclure un programme triennal au cours duquel le Congo ferait parfois face à des contraintes, des choix difficiles mais tout en préservant ses acquis sociaux. « Nous allons voir la gouvernance de ces sociétés que nous trouvons inefficace. Elles sont en faillite de manière virtuelle. Les réformes ont commencé et vont être longues », a t-t-il dit, révélant que le recensement des agents civils de l’Etat, organisé l’année dernière, a permis de nettoyer le fichier de la fonction publique avec un effectif global d’environ 66.000 fonctionnaires. Il a également abordé la réforme des entreprises d’Etat, notamment la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la Société nationale d’électricité (SNE) et la Société nationale de distribution d’eau (SNDE). Partie de la dette cachée ? Pour lui, le Congo n’avait pas caché une partie de sa dette au FMI. Le pays doit 1242 milliards de francs CFA aux traders qui, depuis un certain temps, retirent leurs ressources à la source. La dette du Congo envers ses partenaires bilatéraux est de 2201 milliards francs CFA, dont près de 1400 milliards envers la Chine.
Economie : Un investissement de près de 40 milliards de francs CFA dans la production de la canne à sucre
Le directeur général de la société Avant agricole du Congo, filiale du groupe émirati Frontline dévelopment partners, Austin Sequeira, a signé avec le gouvernement congolais, le 14 septembre 2017 à Brazzaville, un contrat de bail emphytéotique d’une durée de 50 ans en vue d’un investissement de près de 40 milliards FCFA dans la production de la canne à sucre. Ce contrat permet à cette société l’occupation de 19.000 ha au village Akoui, dans le district de Ngo dans le département des Plateaux. Il est également prévu la culture de l’arachide et la création de quelque 4000 emplois directs. Pour le ministre d’Etat Henri Djombo, le Congo s’apprête à accueillir une deuxième sucrerie. Engagé dans la diversification de son économie, le Congo multiplie depuis quelque temps les voies et moyens en vue de développer l’agriculture et d’en faire l’un des secteurs moteurs de la croissance économique nationale. Les congolais se souviennent que l’agriculture avait déjà été déclarée Priorité des priorités et personne ne sait la direction prise par cette priorité. On est peut-être en droit d’estimer que cette fois-ci, c’est la bonne et que les mentalités ont évolué. La société Avant agricole du Congo s’engage, à travers ce contrat, à procéder à la mise en valeur effective du domaine foncier loué en présence du ministre en charge des questions des affaires et foncières, Pierre Mabiala, à travers le développement des plantations de canne à sucre. Elle a l’obligation de réaliser une étude d’impact environnemental et social, de s’acquitter de toutes les contributions publiques.
Discours sur la dette du Congo
TRIBUNE. Le Congo est mal parti. Ceux et celles qui ont une culture politique verront l’analogie à l’interpellation de de René DUMONT, l’Afrique noire est mal partie, qui des années plus tard obligea le Président Léopold Sédar Senghor à lui répondre : Ah, si nous vous avions écouté ! Le Congo, ce beau pays dont nous étions tous si fier est mis aujourd’hui au ban de la communauté financière internationale. Il semble qu’au minimum il serait endetté à plus de 120% e son P.IB ! Encore faudrait-il être sûr qu’il n’est pas caché plus de la moitié encore de la dette réelle de ce pays. Jusqu’à présent notre attention s’était focalisée sur la défense des droits de l’homme. Nous savions que le régime qui règne sur ce pays depuis bientôt quarante ans a le goût du sang humain. A chaque marche du pouvoir, du sang des Congolais a été sacrifié. Des guerres ont été orchestrées pour que du sang de notre peuple soit versé. Il était normal que dans un tel contexte soit en dénonciation ou en prévision contre la commission d’un crime contre l’Humanité toute l’attention des Congolais soit focalisée sur la défense de l’Homme sur notre terre et en diaspora. Nous étions loin de penser que se commettait cyniquement au sein de notre pays le plus grand des crimes : le crime économique et financier. Je pense que plusieurs d’entre nous pensions que le pays était si riche que ceux qui présidaient à ses destinées auraient la simple noblesse de dépasser la satisfaction de leurs propres intérêts qui les font garder le pouvoir coûte que coûte pour gérer au mieux le peu qui restait dans le trésor congolais. Mais contre toute attente, nous sommes obligés de constater qu’ils ne savent ni gouverner, ni gérer. C’est pour cela qu’il est légitime de dire que le Congo est mal parti humainement, politiquement, institutionnellement, économiquement, démocratiquement… Notre pays fait peur, car il devient le berceau de la faim, des guerres, de la haine. Il n’attire plus comme elle attirait ceux et celles qui se formaient à l’étranger qui étaient pressés de rentrer pour transmettre à leur tour tout ce qu’ils avaient appris. Au contraire, tout le monde a peur de rentrer chez soi, puisque les délits d’opinion sont devenus des crimes d’opinion. Plusieurs qui en sont accusés croupissent, victimes de mauvais traitements, dans des prisons où ils ne sont ni jugés ni défendus dans leurs droits. Le Congo est mal parti parce que ceux et celles qui ont endetté à outrance notre si riche pays sont les mêmes dont la fortune se compte par milliard hors de nos frontières. En vérité, en vérité si le Congo est endetté, c’est parce que ceux et celles qui sont au pouvoir ont volé toute la richesse de notre terre y compris celle qui était destinée à nos enfants à qui nous ne laisseront que des dettes si nous n’y prenons garde. Nous sommes bien loin des chants des plaisantins révolutionnaires des années 1963 qui disaient : « Youlou a tout volé, nous bâtirons de nouveau suffit la liberté ! » Maintenant, de nos yeux, nous voyons ce que voler et endetter un pays et un peuple veulent dire. Le Congo est mal parti parce que ceux et celles qui ont volé et qui ont endetté veulent se maintenir au pouvoir. Mais nous bâtirons de nouveau il suffit d’être vraiment libre. C’est un défi pour les vrais démocrates et républicains qui aiment ce pays. Par tous les moyens et par toutes nos forces il est un devoir et une haute mission tirés de la prière du peuple souverain et souffrant de les chasser du pouvoir. Je m’y attelle. Et je lance un appel à celles et ceux qui croient encore au devenir de ce pays de s’unir et de se réunir là où ils sont selon les compétences de chacun. En mutualisant nos moyens et nos forces, nous parviendront à construire avec espérance un avenir fait de prospérité pour nous tous et pour nos enfants. Que Dieu bénisse le CONGO ! Maître Dominique Kounkou Avocat au Barreau de Paris.