Le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) demande l’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur les fosses communes de Maluku et la disparition des enfants de la rue, communément appelés « Schégués », et des « kulunas » à Kinshasa

Le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) demande l’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur les fosses communes de Maluku et la	 disparition des enfants de la rue, communément appelés « Schégués », et des « kulunas » à Kinshasa

Le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) souligne l’obligation de la justice qu’il faut rendre à tous nos martyrs et héros qui ont été tués dans notre pays. On n’efface jamais un tableau aussi sombre des massacres d’un peuple. Quel est ce pouvoir qui peut avoir le courage d’effacer un bilan macabre de plus de 8.000.000 de morts. Nous mettons ce pouvoir au défi. Tout pouvoir qui tentera d’effacer le sang de nos martyrs et héros, c’est ce pouvoir qui sera ridiculement effacé un jour par le sang de nos martyrs et héros. Nous disons que personne ne peut se moquer du sang de plus de 8.000.000 de Congolaises et Congolais massacrés sauvagement. Et aucun deal ne peut effacer la justice. C’est cela un Etat de droit. Ce sang réclame justice et la justice aura bel et bien lieu. La vie humaine est sacrée dans notre société et personne ne peut porter atteinte à la vie d’une personne.      C’est dans ce contexte que le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise (CMDC) revient sur les dossiers de fosses communes de Maluku datant de mars 2015  et ceux  des enfants de la rue qui ont disparu depuis 2006 et les «  kulunas », notamment les jeunes qui ont disparu lors de l’opération Likofi entre novembre 2013 et novembre 2014. Environ 421 corps ont été enterrés dans des fosses communes dans la nuit du 18 au 19 mars 2015. Ces fosses communes sont venues après le massacre et la disparition de nos compatriotes lors des manifestations de janvier 2015 à Kinshasa. Depuis 2006, il y a une disparition suspecte des enfants de la rue appelés communément schégués. Lors de l’opération « Likofi » qui signifie en lingala « coup de poing », il y a eu des abus graves, des éliminations extrajudiciaires et des disparitions de plusieurs compatriotes jusqu’à ce jour.      Les kulunas, ayant  été responsables d’une vague de vols à main armée et d’autres actes criminels graves dans la capitale du pays, Kinshasa, depuis 2006, une opération policière de grande envergure a été menée de manière barbare de novembre 2013 à novembre 2014. Ces kulunas étaient réputés pour leur recours à des machettes, des tessons de bouteilles ou des couteaux pour menacer et parfois agresser des personnes afin de leur extorquer de l’argent, des bijoux, des téléphones portables et d’autres objets de valeur. Chose plus grave, certains leaders politiques ont également utilisé ces mêmes  kulunas pour les protéger ou pour intimider leurs opposants en périodes électorales. L’opération Likofi a conduit à des abus criminels graves et à des règlements des comptes qui n’avaient rien à avoir avec cette opération qui a pris une allure terroriste. Beaucoup d’innocents ont été tués et qui ont disparu jusqu’à ce jour.      Il faut aussi une enquête approfondie sur les sévices subis par les personnes qui sont dans les fosses communes et sur d’autres qui ont disparu pour savoir s’il n’y a pas aussi un volet des assassinats pour alimenter le commerce terrible et terroriste des organes humains.      Le CMDC demande une enquête internationale indépendante sur les fosses communes de Maluku, les massacres et disparitions de nos compatriotes à Kinshasa depuis les élections de 2006. Le Gouvernement Congolais devrait prendre ses responsabilités maintenant pour faciliter toutes ses enquêtes. Sa non coopération pour la justice aura des conséquences dramatiques pour ce gouvernement. On ne peut éteindre longtemps un volcan actif, il finit par faire irruption.    Le CMDC demande à toutes les forces congolaises de se mobiliser au pays et dans la diaspora pour la justice à rendre à tous nos martyrs et héros. Personne ne le fera mieux à notre place. Le pays n’a pas besoin de slogans inutiles de l’Etat de droit. Le peuple congolais veut un vrai Etat de droit dans les faits et doit se mobiliser pour cela. Le Peuple Congolais a le devoir sacré de tenir à l’œil le gouvernement congolais pour qu’il ne tente pas d’effacer le tableau sombre de nos martyrs. Nous devons faire attention à certains discours mensongers et scandaleux sur la réconciliation. Cette dernière fait partie de la justice. Si une tentative de réconciliation a pour objectif d’effacer les massacres des populations congolaises, ce n’est pas de la réconciliation, mais de la trahison par une stratégie diabolique d’impunité. Comme le disent beaucoup de nos leaders, un peuple qui oublie ses morts, est un peuple déjà mort.     L’Etat congolais a été incapable de mener des enquêtes sincères sur les massacres et les disparitions parce qu’il est complice. Maintenant, le CMDC demande à l’Etat congolais de prendre ses dispositions pour faciliter une enquête internationale indépendante sur les massacres et les disparitions de nos populations, et surtout le trafic d’organes humains. Le CMDC prend à témoins le Peuple Congolais et toutes les organisations internationales et régionales dont l’Organisation des Nations Unies (ONU), de l’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE). Fait à Paris, le 22 mars 2019 Pour le Conseil Mondial de la Diaspora Congolaise                                                                                 Jerry IZOUELE DJAMBA Rapporteur du CMDC

Disparition de l’ancien international gabonais Régis Manon

Disparition de l’ancien international gabonais Régis Manon

Le Président de la CAF, Ahmad, s’est déclaré choqué en apprenant la nouvelle de la mort de l’ancien attaquant gabonais, Régis Manon, disparu le lundi 1er janvier 2018, après une longue maladie, à l’âge de 52 ans. « Au nom du Comité exécutif de la CAF, en mon nom personnel et au nom de la famille du football africain, j’adresse mes plus sincères condoléances à la Fédération gabonaise de football, à sa famille et à l’ensemble du football gabonais. Nos pensées les accompagnent en ces moments si douloureux » a déclaré le président Ahmad. Régis Manon avait effectué l’essentiel de sa carrière en France, au FC Tours, de 1983 à 1990, puis dans un club amateur de la région, Joué-les-Tours, avant de revenir au Gabon sous le maillot du FC 105. Membre de l’équipe nationale du Gabon, il eut la joie de disputer deux CAN, en 1994 en Tunisie, un seul match contre la grande équipe du Nigeria, puis, deux années plus tard, en Afrique du Sud, où il ne joua que la fin de la rencontre avec le Zaïre. Ces dernières années il était très apprécié des médias qui le sollicitaient pour sa profonde connaissance du football et la pertinence de ses commentaires.

Philippe Mockouamy : disparition d’un trésor national

Philippe Mockouamy : disparition d’un trésor national

Le plus grand chef de la Fanfare congolaise de tous les temps s’est éteint le jeudi 21 décembre 2017 à Kinshasa (République Démocratique du Congo), des suites d’une maladie. Si le monde de la musique est en deuil, les clarinettistes du Congo entier se sentent orphelins, car il a donné ses lettres de noblesse à cet instrument et particulièrement le grand mérite d’avoir formé à la fanfare près de deux générations. Ceux qui dirigent actuellement lui doivent leur carrière. Il a remis à l’honneur la mission principale de la fanfare, et a suscité plusieurs de nombreuses créations d’œuvres contemporaines, dont il a lui-même assuré la vulgarisation. Philippe Mockouamy était un personnage truculent, généreux, jovial, mais aussi un travailleur acharné. Dans toute sa vie, il a donné des centaines de prestations officielles. Notamment : rendre les hommages aux plus hautes personnalités de l’Etat, animer les principales prises d’armes et autres manifestations patriotiques qui rythmaient la vie de la nation, mais aussi plus largement, défendre et promouvoir la musique militaire congolaise. Colonel à la retraite des Forces Armées Congolaises (FAC), Philippe Mockouamy a servi la musique principale des FAC, dans les années 1970 à 1990. En marge de sa fonction principale, puis pendant sa retraite, il s’est illustré dans plusieurs activités culturelles. Notons pour l’essentiel : Sa participation au premier festival culturel panafricain d’Alger en Juillet 1969, en qualité de membre du jury – section musique contemporaine africaine. Les trois glorieuses, est pour le Congo l’hymne nationale à l’époque de la République Populaire du Congo du 1er janvier 1970 jusqu’en 1991. Ecrit par Henri Lopès et la musique composé par Philippe Mockouamy. Président de Femuco (Fédération des musiciens congolais) créée à partir de 1983. 2008, responsable de l’émission « MTN ZIK Stars » destinée à promouvoir les jeunes talents. Un des hauts dignitaires de la Cour du Roi Makoko à Mbé. – De confession religieuse salutiste, Philippe Mockouamy était dans le bureau divisionnaire de la Camaraderie des Hommes de la Division 1 de Brazzaville. – A la faveur de la célébration du 80ème anniversaire de l’Armée du Salut couplée à la visite du Général André Cox à Brazzaville, Philippe Mockouamy a figuré parmi les camarades salutistes ayant reçu un prix des mains du Chef Mondial de l’Armée du Salut. – Sa dernière sa dernière sortie remonte au Samedi 16 décembre 2017 au Poste de Moungali, à l’occasion du rallye territorial des ministères féminins. Il avait dirigé le chant présenté par les hommes des Divisions 1 et 2 de Brazzaville. Enfin notons que le frère ainé de Philippe Mockouamy qui portait le même nom et prénom a fait partie du groupe Victoria Brazza de Paul Kamba, dans les années 40 et 50. Adieu l’artiste ! Clément Ossinondé

Disparition de l’abbé Malu Malu à 54 ans

Disparition de l’abbé Malu Malu à 54 ans

L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la RDC, Abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu, est décédé à Atlanta aux États-Unis, a annoncé la Voix de l’Afrique. Malu Malu, qui avait démissionné de la CENI en 2015 afin de venir aux États-Unis pour être suivi médicalement, s’est éteint mardi 31 mai, à l’âge de 54 ans, « après s’être battu de longs mois contre sa maladie », a rapporté le service francophone de Voice of America. Le décès de l’ancien président a été confirmé par François Balumuene, ambassadeur de la RDC aux États-Unis. Contacté par la radio américaine, ce dernier a précisé qu’« il est décédé hier soir, à Atlanta et nous attendons les instructions pour les préparatifs pour le rapatriement de son corps au pays et son enterrement ». Prêtre catholique, activiste et un homme d’État, Abbé Malu Malu était un « homme honnête », a déclaré le diplomate. Il « a été très apprécié quand il a organisé les premières élections démocratiques dans notre pays en 2006 », a-t-il souligné. Pour rappel, le défunt a présidé la Commission électorale nationale indépendante pendant l’élection présidentielle de 2006 et entre juin 2013 et octobre 2015. Avant de se rendre aux Etats Unis pour raison de santé.