La Rumba congolaise à l’UNESCO : Dieudonné NKOUNKOU “Marlot” chante “Kumba ngai na Mossaka”
Dieudonné Nkounkou “Marlot”, qui nous a quittés le 29 juillet 2019 à Kinshasa, a marqué une épopée de son génie créateur. Il s’est illustré dans plusieurs ficelles de son art. Avocat, il a exercé pendant longtemps à la Cour d’Appel de Montpellier en France, avant de poursuivre sa carrière à Brazzaville au Congo au cours des années 2000. Ecrivain (romancier), Marlot a publié aux Editions ICES d’Alain Kounzilat plusieurs ouvrages, parmi lesquels : “Le Lévirat”, “Le Sororat”, “L’histoire secrète de Kimpa Vita”, “L’assassin du pont du centenaire”; “Droit congolais de la famille”; “La filiation hors mariage en droit congolais de la famille”, etc… Musicien, Marlot fait partie de cette génération de jeunes stars découvertes par le mouvement des groupes vocaux, vers la fin des années 60. C’est précisément dans le groupe vocal « Les Ombres » de Pierre Mata, que les amateurs, en particulier les bienheureux spectateurs qui assistèrent aux semaines culturelles de Brazzaville en 1967-1968, découvrirent cette personnalité tout à fait inhabituelle. Il conquit peu après sa maturité musicale en 1972, par sa brillante participation avec son groupe à la 2ème Semaine soviéto-congolaise (ex-URSS) et au Premier Festival culturel pPanafricain de la jeunesse à Tunis. Dieudonné Nkounkou Marlot est récipiendaire de la médaille du dévouement congolais, remise par le Président Marien Ngouabi, et Prix d’honneur de l’ACAP (Association congolaise de l’amitié entre les peuples) pour son œuvre dans les années 70. – Titulaire du « Prix des arts et des lettres » pour sa production littéraire, remis en Novembre 2011 à l’Hôtel Saphir à Brazzaville. “Marlot” est devenu par la suite, grâce à ses nombreux albums réalisés en France, l’un des spécialistes de la Rumba, son genre de prédilection. A son palmarès, plusieurs œuvres qui se rapportent au genre qu’on y entend : “Rumba originale“, dans le style des précurseurs des années 50, une conversation impromptue, entre le chanteur et le guitariste, puis le saxophoniste qui retrouve la majesté et le souffle épique des grands jours. Ses albums portent la marque de la personnalité et de l’élégance rythmique du batteur : tempos lent puis bien dosé pour les principaux titres ci-après : “Botikela ye mobali”, “Marlot yo liwa”, “Nelly yoka”, “Horty Hortense”,”Kombo ya mboka”, “Mozindo ya liloba”,”Marlot Bonne année”, “Oya bo senzi”, “Yaka Céli”, “Amélina”, etc… Clément OSSINONDE
Les mondes du droit, de la poésie et de la musique bouleversés par le décès de Dieudonné Nkounkou « Marlot »
En effet, beaucoup de témoignages soulignent la qualité de l’homme disparu : Dieudonné Nkounkou « Marlot » qui vient de nous quitter le 29 Juillet 2019 à Kinshasa, a marqué une épopée de son génie créateur, qui s’est illustré dans plusieurs ficelles de son art : Avocat, il a exercé pendant longtemps à la Cour d’Appel de Montpellier en France, avant de poursuivre sa carrière à Brazzaville au Congo au cours de ces années 2000. Ecrivain (romancier), Marlot a publié aux Editions ICES d’Alain Kounzilat plusieurs ouvrages, parmi lesquels : « Le Lévirat »; « Le Sororat », « L’histoire sécrète de Kimpa Vita », « L’assassin du pont du centenaire »; « Droit congolais de la famille »; « La filiation hors mariage en droit congolais de la famille », etc… Musicien, « Marlot » fait partie de cette génération de jeunes stars découvertes par le mouvement des groupes vocaux, vers la fin des années 60. C’est précisément dans le groupe vocal « Les Ombres » de Pierre MATA, que les amateurs, en particulier les bienheureux spectateurs qui assistèrent aux semaines culturels de Brazzaville en 1967-1968, découvrirent cette personnalité tout à fait inhabituel. Il conquit peu après sa maturité musicale en 1972, par sa brillante participation avec son groupe à la 2ème Semaine Sovieto-congolaise (ex-URSS) et au 1er Festival Culturel Panafricain de la jeunesse à Tunis. Dieudonné Nkounkou « Marlot » est récipiendaire de la médaille du dévouement congolais, remise par le Président Marien Ngouabi, et Prix d’honneur de l’ACAP (Association congolaise de l’amitié entre les peuples) pour son œuvre dans les années 70. – Titulaire du « Prix des arts et des lettres » pour sa production littéraire, remis en Novembre 2011 à l’Hôtel Saphir à Brazzaville. « Marlot » est devenu par la suite, grâce à ses nombreux albums réalisés en France, l’un des spécialistes de la Rumba, son genre de prédilection. « Marlot« , a continué tranquillement son chemin, cultivant son admiration pour les « Pères » de la Rumba congolaise. Et jouant cette musique avec un génie de constructeur qui aurait pu bien faire un jour de lui, une manière de nouveau Franklin Boukaka. A son palmarès plusieurs œuvres qui se rapportent au genre qu’on y entend : « Rumba originale« , dans le style des précurseurs des années 50, une conversation impromptue, entre le chanteur et le guitariste, puis le saxophoniste qui retrouve la majesté et le souffle épique des grands jours. Ses albums portent la marque de la personnalité et de l’élégance rythmique du batteur : tempos lent puis bien dosé pour les principaux titres ci-après : « Botikela ye mobali », « Marlot yo liwa », « Nelly yoka », « Horty Hortense », »Kombo ya mboka », « Mozindo ya liloba », »Marlot Bonne année », « Oya bo senzi », « Yaka Céli », « Amélina », etc… Ces albums admirables ne semblent pas avoir attiré l’attention qu’il méritait, sans doute parce qu’ils avaient paru à une époque où la curiosité des amateurs et des « spécialistes » était portée vers d’autres courants. Ces albums nous reviennent aujourd’hui, et après la disparition de « Marlot », sans une ride, et étroitement actuels. Adieu l’artiste ! Clément Ossinondé
Dieudonné NKOUNKOU. La Culture face à la coutume – « Le SORORAT » Nouveau Roman
L’anthropologue Anglais Edward TYLOR définissait dès le milieu du 19ème siècle la culture comme « un tout complexe qui inclut les connaissances, les croyances, l’art, la morale, les lois, les coutumes et toutes autres dispositions et habitudes acquises par l’homme en tant que membre d’une société ». La culture est universelle en tant qu’acquisition humaine, mais chacune de ses manifestations locales ou régionales peut être considérée comme unique. Cette logique convient bien à Dieudonné NKOUNKOU, notre Avocat à la Cours d’Appel de Montpelier, Musicien talentueux et qui s’affirme désormais comme Romancier social et réformateur. Pour avoir compris la réalité culturelle qui englobe les ordres de faits les plus différents et riches : croyances, connaissances, sentiments, musique, littérature, Dieudonné NKOUNKOU qui était rentré par la grande porte dans la famille de la littérature africaine, par la publication de son premier roman « LEVIRAT », se fait aujourd’hui une grande place honorable dans la littérature congolaise et africaine. « LE SORORAT » son nouveau et deuxième roman social, étale au grand jour ce que représente la culture en tant que véhicule dans les rapport sociaux, notamment la coutume, les croyances, voire même expression de système d’éducation, qui en fait relèvent de la culture eux aussi, étant pour une large part choses socialement organisées, par voie d’éducation ou d’initiation – toujours traditionnels au moins à quelques degrés – représentent , entre autres éléments, la culture sous aspect matériel. LE SORORAT, roman social de Dieudonné NKOUNKOU, une œuvre absolument merveilleux et instructif, « qui vous tient en haleine jusqu’au bout, tout en vous permettant de vivre une situation pathétique où le tragique se conclut dans le rêve, mais en fin de compte qu’elle est la part de rêve, dans la réussite de la vie. Et si réalité, la vie n’était qu’un rêve » conclut la préface du roman. « Le Sororat » : Editions ICES (ZA de l’apport Paris BP 32 91103 Essonne cedex)