La pilule un peu amer
TRIBUNE. Cela n’a rien à voir avec son look de baba cool mais juste un peu de mal à croire que les italiens n’ont pas envie de bourrer leurs patients d’hydroxychloroquine si c’était aussi simple et évident. J’ai aussi du mal à concevoir que tout le monde habilité à nous soigner et qui le fait si bien depuis un siècle, chercherait soudain à exposer le plus de gens à la mort, pour soit disant vendre le médicament le plus cher. Ce n’est plus l’Afrique qui serait victime du complot cette fois-ci, mais bien les dominants qui ont décidé de s’entretuer eux-mêmes pour faire de l’argent sur leur propre mort. Les dirigeants politiques du monde occidental (cette fois-ci Trump n’est pas dans le complot, bizarre…), les patrons de laboratoires, leurs actionnaires et le corps médical en seraient complice alors qu’ils peuvent eux mêmes et leurs familles contracter la maladie et en mourir entre temps. Serait-ce une sorte de syndrome de Ntumi qui consisterait à être payé pour qu’on te jette des bombes, avec toi même en dessous et sans possibilité d’utiliser cet argent? Je suis dubitatif. Il existe des normes et des protocoles qui permettent de généraliser un traitement. Si on partait de constats que chacun trouverait évidents dans le public parce que c’est bien dit dans des vidéos de 3 minutes, et aussi que chaque cardiologue, dentiste, pédiatre, chirurgien, cancérologue selon ses propres critères de validation faisait la pub de son traitement, je pense que nous serions dans une insécurité sanitaire terrible. Certes, la science et la société évoluent parce que certains refusent de fonctionner comme la norme. Ils ouvrent une brèche et de nouveaux horizons apparaissent. Alors c’est bien de bousculer les certitudes et de provoquer de nouvelles réflexions. C’est fait! Attendons alors les conclusions du plus grand nombre de chercheurs qui désormais sont penchés dessus. Hervé Mahicka.