L’Archer étend son engagement pour l’éducation financière et le développement de la zone CEMAC avec le lancement de solutions d’épargne
L’Archer (ex : L’Archer Capital), a opéré une nouvelle étape stratégique dans son développement en intensifiant ses activités B to C. Connu pour ses actions auprès du secteur public à travers sa filiale Securities, L’Archer, via sa seconde filiale dédiée à l’Asset Management, se donne désormais pour mission de promouvoir l’éducation financière auprès de tous les citoyens congolais et dans l’ensemble de la région CEMAC. Cette évolution marque un tournant stratégique pour le groupe, qui souhaite, au-delà de son activité de conseil et d’intermédiation, renforcer son impact direct sur les économies locales en touchant chaque citoyen. Avec comme objectif d’inspirer, de révolutionner et de transformer pour bâtir des économies africaines fortes. Pour concrétiser cette ambition, L’Archer a lancé une nouvelle gamme de plans d’épargne destinés à démocratiser l’accès aux services financiers, avec des options d’investissement accessibles dès 15 000 FCFA par mois et offrant un rendement annuel minimum de 6 %. « Nous voulons montrer que l’épargne n’est pas seulement un outil de sécurité financière, mais qu’elle peut être un levier de transformation économique et sociale », explique Gilles Tchamba, Président Directeur Général de L’Archer. « Notre ambition est d’agir pour l’éducation financière des jeunes filles et garçons du Congo, pour les projets des jeunes actifs mais surtout de permettre à tous les Congolais de bénéficier d’une solution d’épargne qui leur ressemble », poursuit Mme. Joanna Yaucat, Directrice Générale de L’Archer Asset Management. Ce programme vise ainsi à sensibiliser les jeunes, les familles, les retraités et les travailleurs aux bienfaits de l’épargne, pour favoriser un développement économique harmonieux à long terme. Au moment de la rentrée scolaire au Congo, L’Archer prévoit également de lancer un plan d’épargne dédié à l’éducation afin de soutenir l’égalité des chances. En soutenant les parents à planifier l’avenir scolaire de leurs enfants et en aidant les étudiants, L’Archer souhaite contribuer activement à l’essor d’une génération mieux formée, prête à relever les défis de demain.
En Guinée, IFC soutient Marifala pour stimuler le développement de l’industrie locale du meuble
Afin de réduire la dépendance aux importations, de créer des emplois et de faciliter l’accès à des meubles de bonne qualité et abordables en Guinée, IFC a annoncé (jeudi 12 septembre, DNR) l’octroi d’un financement en faveur de Marifala Gallery Sarlu (Marifala), le principal producteur national de meubles modernes. IFC va prêter jusqu’à 13 millions de dollars à Marifala pour financer la construction d’un complexe industriel moderne qui lui permettra de regrouper et de développer ses activités, actuellement dispersées sur plusieurs sites à Conakry, la capitale guinéenne. Grâce à l’appui d’IFC, Marifala sera en mesure d’améliorer son efficacité et de tripler sa capacité de production. L’entreprise pourra ainsi passer à une production de masse de meubles de qualité à moindre coût, fabriqués dans le pays. L’investissement d’IFC est soutenu par un prêt concessionnel subordonné d’un montant maximum de 6 millions d’euros (6,5 millions de dollars) accordé par le guichet du secteur privé de l’Association internationale de développement (IDA PSW) dans le cadre de son Mécanisme de financements mixtes. Le financement aidera également Marifala à ouvrir quatre nouveaux magasins de détail, trois à Conakry et un à Bamako, au Mali. Il s’agit du premier investissement d’IFC accordé au titre de l’Initiative des Champions Locaux, un programme conçu pour fournir des services-conseils et un soutien financier à des entreprises de premier plan dans les secteurs de la fabrication, de l’agro-industrie et des services, et qui ont le potentiel de développer leur impact, leur taille, et leurs opérations à l’échelle régionale ou mondiale « Soutenir la croissance de champions locaux comme Marifala est essentiel pour aider la Guinée à diversifier son économie et à développer l’industrie manufacturière locale, explique Yosuke Kotsuji, Manager en charge de l’agro-industrie pour l’Afrique à IFC. « IFC se réjouit d’aider Marifala à passer à un niveau supérieur de croissance, à créer plus d’emplois et à jouer un rôle majeur dans le secteur de l’ameublement en Guinée et au-delà. » « Grâce au soutien d’IFC, nous sommes prêts à accroître notre capacité de production, à améliorer nos installations et à investir dans de nouvelles technologies pour produire des meubles modernes de haute qualité, déclare Abdoulaye Diallo, le directeur général de Marifala. Ce financement permettra non seulement de dynamiser la fabrication locale de meubles en Guinée, mais il aura aussi un impact positif sur l’emploi et ouvrira de nouvelles perspectives aux travailleurs de notre pays. Nous embauchons et nous formons déjà davantage de personnel plus qualifié, ce qui contribue à renforcer les compétences et les capacités de la main-d’œuvre guinéenne. » Le marché de l’ameublement en Guinée est en plein essor, porté par la croissance de la population urbaine et un secteur immobilier florissant. Toutefois, 75 % du marché actuel repose sur des importations, ce qui signifie souvent de longs délais d’acheminement et des coûts de transport élevés. La hausse de la production locale créera des centaines d’emplois tout au long de la chaîne de valeur et permettra en outre aux consommateurs guinéens d’avoir un plus large choix de produits abordables et de haute qualité, livrés plus rapidement. Outre son soutien financier, IFC fournira des services-conseils en amont pour aider Marifala à évaluer la faisabilité du développement de ses propres concessions forestières et à améliorer ses pratiques de gestion financière. Ces interventions favoriseront la traçabilité et la durabilité de l’approvisionnement en bois massif, conformément aux normes de performance d’IFC et aux critères internationaux de développement durable, ainsi qu’une gestion saine des ressources financières de l’entreprise. Sur ce point en particulier, l’équipe spécialisée d’IFC aidera Marifala à améliorer l’efficacité de ses opérations financières dans des domaines clés, notamment la planification et les rapports financiers, l’utilisation du système de planification des ressources de l’entreprise et la gestion du fonds de roulement. Tout en s’attachant à améliorer le climat des affaires, à renforcer l’accès des micros, petites et moyennes entreprises à des financements, et à soutenir le développement d’un secteur minier durable, IFC accroît aussi ses investissements dans les secteurs de la fabrication et de l’agro-industrie pour soutenir le plan de diversification économique de la Guinée.
Les Présidents Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron ensemble pour le développement et la paix en RDC
Après leur tête-à-tête, ce mardi au Palais de l’Élysée, les Présidents Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi ont animé un point de presse. Les deux dirigeants ont passé en revue les questions de coopération bilatérale et de sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). « La France ne transigera jamais sur l’intégrité de la RDC, elle condamne toute agression et demande au Rwanda de cesser tout soutien au M23 », a déclaré le Président Macron. Selon lui, « la France défend la consolidation de la souveraineté de la RDC ». « L’urgence est au désescalade », a rajouté le Président français qui soutient, par ailleurs, le Processus de Luanda. Pour sa part, le Président Tshisekedi a affirmé : « je pense qu’avec les discussions d’aujourd’hui, une lueur d’espoir pointe à l’horizon. On peut compter sur la France qui sera à nos côtés pour trouver cette paix ». « Ce qui a le plus retenu mon attention est l’engagement encore plus grand de la France aux côtés du peuple congolais, surtout dans cette guerre d’agression que nous mène le Rwanda » a-t-il renchéri. Le Chef de l’État estime que « de cette paix dépendront beaucoup d’autres choses maintenant, notamment le développement par les opérateurs économiques français dans tout ce qu’il y a comme opportunité à saisir en RDC ». « Je me réjouis de l’intensification des investissements et des échanges commerciaux entre nos deux pays », s’est satisfait à son tour le Chef d’État français, au sujet de la coopération entre la France et la RDC. Le Président Macron dit avoir abordé des questions de coopération dans les domaines de la sécurité, de l’économie, de l’environnement, des infrastructures , du sport , de l’éducation et de la jeunesse.
L’architecture financière mondiale freine le développement de l’Afrique
La Banque africaine de développement (BAD) plaide de nouveau pour une architecture financière internationale plus équitable et propice au développement de l’Afrique. S’exprimant dans le cadre d’une table ronde de haut niveau, tenue en marge de la 78e Assemblée générale des Nations unies, le président de la Banque africaine, Akinwumi Adesina, a déclaré que l’actuelle architecture financière mondiale constituait un frein au développement de l’Afrique. L’ampleur des ressources fournies par l’architecture financière internationale n’est pas suffisante pour permettre à l’Afrique de réaliser ses priorités en matière de croissance et de développement, a-t-il déclaré lors de cette rencontre placée sous le thème « Vers une architecture financière internationale équitable ». Lors de sa communication, Akinwumi Adesina a précisé que l’Afrique est confrontée à un déficit de financement de 1.200 milliards de dollars à l’horizon 2030 pour financer ses objectifs de développement durable. En outre, le président de l’institution panafricaine estime que l’architecture financière internationale actuelle ne fournit pas un financement climatique à l’échelle nécessaire pour permettre à l’Afrique de s’adapter au changement climatique. Et ce dernier de rappeler : « L’Afrique ne contribue qu’à hauteur de 3% aux émissions mondiales et souffre de manière disproportionnée du changement climatique, perdant 7 à 15 milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait atteindre 50 milliards de dollars d’ici 2030. Pourtant, l’Afrique est confrontée à un déficit de financement climatique de 213 milliards de dollars par an jusqu’en 2030 ». Autre constat relevé lors de cette table ronde : l’architecture financière internationale actuelle rend la restructuration de la dette africaine trop complexe à réaliser, dans la mesure où cette dernière est désordonnée, longue et coûteuse. Selon les explications du président Akinwumi Adesina, cet état de fait pose des risques sérieux pour les pays africains confrontés au surendettement. Ce n’est pas tout. Le patron de la banque africaine estime, par ailleurs que l’architecture financière mondiale telle qu’elle se présente aujourd’hui biaise également la répartition des ressources financières internationales d’urgence en faveur des pays les plus riches qui en ont le moins besoin. Argument à l’appui : sur les 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) émis par le Fonds monétaire international (FMI), l’Afrique n’avait reçu que 33 milliards de dollars, soit 4,5%, a-t-il noté. Enfin, la même architecture financière apporte des réponses budgétaires inégales aux pays en développement en période de chocs mondiaux. Il se trouve que l’Afrique n’a reçu que 89 milliards de dollars (représentant 0,5% de la valeur mondiale) alors que le montant total des mesures budgétaires prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19 s’est élevé à 17.000 milliards de dollars, soit 19% du PIB mondial. Pour rendre l’architecture financière mondiale plus équitable, Akinwumi Adesina propose cinq solutions. La première : les banques multilatérales de développement doivent déployer des instruments d’atténuation des risques, y compris l’atténuation des risques de change, pour tirer parti des quelque 145.000 milliards de dollars d’actifs gérés par des investisseurs institutionnels pour des projets liés au climat. La deuxième solution vise la simplification de l’architecture mondiale du financement climatique, en améliorant sa coordination, et à renforcer la capacité des pays africains à accéder aux fonds climatiques. Dans ce cadre, il estime que les prêts doivent contenir des clauses d’urgence exonérant les pays de les rembourser lorsqu’ils font face à des chocs climatiques. La troisième solution consiste à exhorter les banques multilatérales de développement à modifier leurs modèles économiques afin de fournir aux pays africains des volumes plus importants de financements concessionnels. Pour le président de la Banque africaine de développement, il est nécessaire d’accélérer la mise en œuvre du cadre commun du G20 pour le traitement de la dette afin d’accélérer la restructuration et la résolution de la dette. L’autre solution, la quatrième, vise l’amélioration de la capitalisation des banques multilatérales de développement. Ce qui va nécessiter une augmentation de leur base de capital, en particulier par le biais de fortes augmentations du capital versé, ce qui est nécessaire pour obtenir davantage de financement. Quant à la cinquième solution, le président de la BAD propose de canaliser vers les banques multilatérales de développement une partie des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI provenant des pays donateurs de DTS. Le président Akinwumi Adesina a saisi cette occasion pour rappeler que la BAD et la Banque interaméricaine de développement avaient mis au point un modèle qui permettrait de multiplier par trois ou quatre l’effet de levier des DTS, tout en préservant la qualité de leurs actifs de réserve. Alain Bouithy
Centrafrique : l’exemple sud-coréen pour pousser la jeunesse à œuvrer pour le développement
L’ONG Sud-coréenne, International Youth Fellowship (IYF) s’investit pour le changement de mentalité de la jeunesse centrafricaine. Elle a échangé, ce samedi 18 mars dans l’après-midi, avec des étudiants de l’Université de Bangui autour du thème « en RCA tout est possible ». L’objectif était d’inculquer aux étudiants le respect des valeurs morales, citoyennes et culturelles pour le développement de leur pays. C’est dans une ambiance festive que l’ONG Sud-coréenne, International Youth Fellowship (IYF) a projeté dans l’amphithéâtre Alphonse Blagué de l’Université de Bangui, une vidéo sur le décollage socio-économique de la Corée du sud. Le film rappelle la famine qui rongeait le peuple coréen à l’époque et présente les stratégies mises en place pour le sortir de la misère. Notamment, l’engagement de ce peuple dans différentes industries européennes. Au lieu de percevoir l’argent, c’est plutôt leurs enfants qui bénéficiaient d’une scolarité et des soins en contrepartie. Aujourd’hui, la Corée du sud est comptée parmi les pays les plus développés. Les initiateurs de cette rencontre voulaient, à travers cette projection, faire comprendre aux étudiants centrafricains que tout est possible pour bâtir leur pays. « Nous voulons résoudre le problème de la jeunesse » « A l’université, les étudiants peuvent apprendre beaucoup de choses mais, ils ne peuvent pas apprendre les maux de cœur. Si on rencontre quelque chose qu’on a pas prévu dans la vie, est-ce qu’on peut la surmonter ? Nous voulons résoudre le problème de la jeunesse. Le changement de mentalité est comme le changement de perspective », a indiqué Park Beongju, un membre de l’ONG IYF. L’histoire coréenne projetée a ému certains participants. « Vu la situation coréenne brossée par l’ONG IYF, nous nous rendons compte que l’histoire de la RCA était meilleure que celle de la Corée du sud dans les 60 dernières années. Cela m’a motivé car, j’avais des pensées négatives. L’enseignement de l’IYF m’a permis d’éradiquer toute pensée négative et d’avoir des pensées positives », a témoigné Evrard Mavodé, l’un des participants. Le Doyen de la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Bangui pense que tout est possible pour transformer la mentalité de la jeunesse centrafricaine. Une jeunesse en perdition « Aujourd’hui, la jeunesse se caractérise par l’impolitesse, la violence verbale et l’indiscipline. Donc, ils sont venus pour sensibiliser les jeunes, notamment les jeunes étudiants et étudiantes pour qu’ils changent de mentalité et qu’ils construisent leur pays à l’exemple du monde », a affirmé Jean-Claude Azoumaye, Doyen de la faculté des Lettres et sciences humaines. Ce genre de rencontre aura lieu du 22 au 24 mars à l’Assemblée nationale avec d’autres jeunes de Bangui.
Burkina Faso/Conduite de la Transition : la BOAD disposée à accompagner la mise en œuvre du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience ce matin le Président de la Banque Ouest-africaine de développement (BOAD), Serge EKUE. Le Président TRAORE et son hôte ont échangé sur les projets de développement de l’institution bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) au Burkina Faso. « Nous avons évoqué avec le Chef de l’Etat des sujets de développement, ce sont des sujets qui nous sont chers et pour lesquels nous nous investissons. C’est la vocation même de la Banque ouest-africaine de développement que de traiter de sujets de développement », a indiqué le Président de l’institution spécialisée de l’UEMOA chargée du financement du développement des Etats membres. Selon Serge EKUE, les échanges étaient surtout axés sur le Plan d’action pour la stabilisation et le développement et « nous avons convenu avec le Chef de l’Etat des axes principaux de développement comme les questions d’infrastructures, d’agriculture, d’énergie, d’habitat social. » En outre, les deux parties ont évoqué la question du capital humain avec des secteurs comme la santé et l’éducation. « Et de ce point de vue, nous avons pu échanger avec le Chef de l’Etat sur ses priorités, et évoqué nos engagements respectifs. Nous avons pu constater que le Chef de l’Etat compte beaucoup sur la BOAD, qui est la banque de l’UEMOA, donc la banque du Burkina Faso », a soutenu le président Serge EKUE. La BOAD s’est dit tout à fait disposée et disponible pour accompagner le Plan d’action pour la stabilisation et le développement. L’institution bancaire de l’UEMOA, qui fête ses 50 ans le 14 novembre 2023, a exprimé son soutien et sa solidarité à l’endroit du peuple burkinabè face à la crise sécuritaire et ses effets pervers.
Le nouveau rapport phare de la Banque mondiale identifie les principaux défis et opportunités pour le développement de la Tunisie
La Banque mondiale a publié son deuxième rapport de diagnostic systématique de pays (DSP) pour la Tunisie, intitulé Rétablir la confiance et répondre aux aspirations pour une Tunisie plus prospère et inclusive. Une première édition a été réalisée en 2015. Ce type de rapport, produit pour les pays partenaires tous les cinq ans, permet d’identifier les principaux défis et opportunités pour accélérer les progrès dans le rétablissement de la confiance, la satisfaction des aspirations et, en fin de compte, la contribution au double objectif du Groupe de la Banque mondiale de mettre fin à la pauvreté absolue, et de stimuler durablement la prospérité partagée. Le DSP est destiné à devenir l’un des points de référence pour les consultations sur les priorités de l’engagement de la Banque mondiale dans le pays et une contribution au débat public portant sur la voie à suivre par la Tunisie. Les conclusions sont issues d’une analyse approfondie, et elles sont éclairées par des consultations avec les parties prenantes concernées. « Nous sommes reconnaissants au Gouvernement et à toutes les parties prenantes concernées pour leur étroite collaboration et leurs précieuses contributions tout au long du processus de DSP. Ce rapport constitue une base importante pour le nouveau Cadre de Partenariat Pays (CPF) de la Banque Mondiale pour la Tunisie, qui va définir notre soutien financier et analytique à la Tunisie pour les cinq années à venir », déclare Alexandre Arrobbio, Directeur Pays de la Banque Mondiale pour la Tunisie. Le DSP offre une vision des tendances en Tunisie sur les dix dernières années notamment à travers des comparaisons internationales et des analyses prospectives de moyen terme. Le DSP ne mets donc pas fortement l’accent sur les événements récents, mais cherche davantage à les situer dans le contexte des tendances profondes en termes de croissance équitable, de réduction de la pauvreté et de capacité de l’État. Le rapport aborde le contexte et le bilan de la dernière décennie avant de se consacrer à l’identification de quatre pistes prospectives pour la Tunisie en termes de rétablissement de la confiance, de réponse aux aspirations des citoyens, et de réponses possibles aux défis majeurs auxquels la Tunisie fait face. Les points critiques de ces quatre pistes, qui se retrouvent dans les projets de réformes économiques de l’actuel gouvernement, sont résumés ci-dessous. La préparation du rapport s’est appuyée principalement sur deux types de consultations. D’une part, des consultations directes ont été effectuées particulièrement dans le milieu universitaire, celui des faiseurs d’opinion, et dans l’administration publique, ce qui a permis à l’équipe DSP de provoquer un débat et de plaider pour la mise en œuvre de réformes nécessaires pour surmonter les profonds défis socioéconomiques. D’autre part, les consultations ont également consisté en un important engagement numérique basé sur les réactions et perceptions populaires qui a permis d’aborder à plus grande échelle la sensibilité à la situation et à l’urgence des réformes.
Le développement de l’industrie touristique et hôtelière en Afrique au centre des discussions de la CITHA 2023 à Abidjan
La troisième édition de la Conférence sur l’Investissement Touristique et Hôtelier en Afrique (CITHA) se tiendra à l’hôtel Pullman d’Abidjan (Côte d’Ivoire) les 17 et 18 janvier 2023. Placée sous le thème « l’Afrique mérite le beau », elle portera notamment sur la reprise du tourisme et de l’hôtellerie post-Covid et sera parrainée par le Ministre du Tourisme et des Loisirs de Côte d’Ivoire, Monsieur Siandou Fofana, Président du Conseil exécutif de l’Organisation Mondiale du Tourisme. La troisième édition de la Conférence sur l’Investissement Touristique et Hôtelier en Afrique francophone (CITHA) organisée par Voltere by Egis, cabinet de conseil de référence en Afrique sur les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs, est annoncée. Elle aura lieu le 18 Janvier 2023 à Abidjan (Côte d’Ivoire), et sera précédée d’un cocktail d’ouverture le mardi 17 Janvier. La CITHA constitue un cadre d’échange privilégié sur l’investissement et la structuration des projets hôteliers et touristiques en Afrique. Parrainée par Kasada Capital Management et Gassim Project Management ainsi que de nombreux acteurs du secteur, cette édition aura pour thème « L’Afrique mérite le beau ». En effet, le continent connait une demande hôtelière et touristique en plein développement qui appelle une nouvelle exigence en termes de qualité et de créativité. Pour rappel, le tourisme est devenu un secteur vital au cours des 20 dernières années, représentant en 2019 environ 7 % du PIB et contribuant à hauteur de 169 milliards de dollars à l’économie africaine. Néanmoins, figurant parmi les activités économiques les plus durement frappées par la pandémie, le secteur se relève progressivement sur le continent. De nombreux projets ont pris du retard du fait de l’accroissement des délais et des coûts sur la chaîne de valeur ou encore des moyens humains mis sous extrême tension. Désormais l’heure est à la reconstruction en vue de bâtir une reprise centrée sur l’humain, inclusive, sûre, résiliente et durable. Ainsi, d’après les données les plus récentes de l’OMT, au cours des sept premiers mois de l’année 2022, les arrivées internationales sur tout le continent africain ont rebondi de 171 % par rapport à leur niveau de 2021, stimulées principalement par la demande régionale. Dans ce contexte, la CITHA sera l’occasion pour près de 200 professionnels d’échanger au cours de panels et sessions networking sur les tendances produits et design en hôtellerie, sur la structuration et le financement de projets hôteliers et touristiques, sur l’importance de la RSE et sur la stratégie en Afrique francophone des groupes hôteliers aussi bien panafricains qu’internationaux. « L’objectif de la CITHA est de continuer d’accompagner la dynamisation du secteur hôtelier africain. En effet, l’investissement touristique en Afrique francophone est sous-exploité, alors que des pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin sont perçus comme des économies émergentes et donc favorables à l’essor du secteur. Nous devons donc capitaliser notre expertise et accompagner les investisseurs. » Déclare Philippe Doizelet, Director Hotels & Real Estate, Voltere by Egis.