Congo Brazzaville. Le piteux état des routes de la Cuvette Ouest, la Likouala… parle t-il aux décideurs ?

Congo Brazzaville. Le piteux état des routes de la Cuvette Ouest, la Likouala… parle t-il aux décideurs ?

COUP DE GUEULE. Au-delà de la dégradation de cette route, en images, qui relie Mbomo à Etoumbi, dans le département de la Cuvette Ouest, il va falloir penser à une requalification du concept « Municipalisation accélérée  » pour déboucher, peut-être, sur une « Municipalisation sectorielle ». Le soin à apporter à la qualité de la dépense devrait, cette fois-ci, être de mise, avec moins d’éléphants blancs et de dépenses de prestige. L’état de la route, à 23 kilomètres de Mbomo, en images, est représentatif d’une situation quasi générale dans le reste du département de la Cuvette Ouest, et aussi celui de la Likouala. Toute la République en souffre. D’ores et déjà, Océan du nord, le principal transporteur sur cette ligne de Mbomo, y suspend ses activités tant que l’état de cette route pose problème. Par A.Ndongo Journaliste économique et financier

Congo. Décentralisation : Pierre Ngolo invite les décideurs à veiller au transfert du financement des collectivités locales

Congo. Décentralisation : Pierre Ngolo invite les décideurs à veiller au transfert du financement des collectivités locales

«Nous devons nous engager à veiller au contrôle en déployant les rapporteurs spéciaux. Notre effort est de veiller à ce que les moyens inscrits au budget soient affectés aux collectivités et ce qui est mis à la disposition des collectivités locales soient gérés dans l’intérêt des collectivités locales», a dit le président du Sénat, Pierre Ngolo. Le président du Sénat a fait cette invite, le 22 décembre 2020 à l’occasion de la séance plénière de réflexion sur la décentralisation, invitant le gouvernement et les sénateurs à veiller au transfert du financement des collectivités locales inscrit au budget de l’État pour leur part. Pour lui, les bureaux de ces conseils ne fonctionnent pratiquement plus à l’exception de ceux de Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie. Il a de ce fait dénoncé la faiblesse et dit en substance qu’en cas d’échec de la décentralisation, la responsabilité sera partagée entre le gouvernement et les parlementaires notamment les sénateurs qui sont les représentants des collectivités locales». Pour lui, la décentralisation ne doit pas être une simple vision, mais doit être effective afin qu’à compter de ce jour, la situation soit améliorée. Selon lui, le manque de ressources financières est emblématique de tous les maux dont souffre la décentralisation. Pour lui, la fin de ce mandat doit marquer de l’application de la Constitution de 2015 à savoir l’élaboration du cadre juridique et du renforcement de la gouvernance local. Les sénateurs ont adopté les projets des lois modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°24-2017 du 9 juin 2017 relative à la création des Zones économiques spéciales (Zes), à la détermination de leur régime et de leur organisation et de la loi n°19-2018 du 5 juin 2018 portant création de la Zes de Pointe-Noire. Le ministre en charge de la Zes, M. Gilbert Mokoki, a révélé que les anciennes lois avaient des insuffisances. La première stipule que la Zes doit s’étendre sur un espace d’un seul tenant. « Lorsqu’on examine les plans des zones d’Oyo-Ollombo et Ouesso, on se rend compte qu’il y a des villes et des agglomérations à l’intérieur de ces zones qui amputent les superficies spécifiques de ces Zes créant de ce fait plusieurs emprises distinctes». S’agissant de la deuxième, le ministre des Zes a indiqué que  la modification va permettre de créer la Zes de Djeno. Cette Zone va s’étendre au sud de la ville de Pointe-Noire au-delà de Djeno dans les environs des villages Fouta et Nkoti-Fouta. Florent Sogni Zaou