Les morpions algériens et français en plein délire !
TRIBUNE. Depuis le macabre meurtre de deux touristes scandinaves près d’Imlil, par un quarteron de truands sans foi ni loi se réclamant de Daech, la presse algérienne et ses avatars français sont entrés en pleines transes ! Il n’est point de jour, depuis ce triste 17 décembre 2018, où les plumitifs algériens et autres européens ne se réjouissent, sans vergogne, de cet acte barbare, profitant de ce drame pour stigmatiser le Maroc et les Marocains, qui seraient, du premier au dernier, partisans ou membres actifs du terrorisme islamiste. De quoi rire aux éclats en ce premier jour de 2019 face à ce dérapage de classe mondiale ! Pour ces journaux, minables et en mal de trésorerie, les capitales européennes seraient menacées par les terroristes marocains affiliés à Daech. De quoi faire chuter le tourisme durablement au Maroc tel aurait été le souhait de ces charlots endimanchés. Ils se sont plantés royalement ! Pour preuve, le tourisme marocain n’a point été affecté par le double assassinat d’Imlil et aucune annulation de réservation ou de perturbation, tant au niveau national qu’à l’échelle de la région de Marrakech, première destination touristique du Royaume du Maroc en cette période de fin d’année, ne fut enregistrée. Mieux, Marrakech a vécu en 2018 une année exceptionnelle en termes de flux touristiques, d’arrivées, de nuitées et de taux d’occupation. En effet, la ville rouge a enregistré plus de 7,2 millions de nuitées durant la même période, et le chiffre a grimpé pour atteindre plus de 8 millions de nuitées à la fin de l’année 2018 tout en enregistrant plus de 2,6 millions d’arrivées à la fin 2018 dans les établissements hôteliers classés. Ces résultats positifs viennent donc démontrer la bonne santé de la destination Maroc en général et de la ville ocre en particulier. Quant au village d’Imlil, celui-ci a connu la veille du jour de l’An 2019 une ruée extraordinaire d’étrangers dont furent surpris même les plus désespérés des villageois du coin. Cela démontre que le terrorisme ne peut, en aucun cas, mettre fin à la volonté farouche de tous ceux qui croient en la crédibilité du Royaume du Maroc à pouvoir garder au mieux son territoire et garantir la sécurité totale à tous les citoyens du monde ! A tout honneur tout seigneur ! Il est aujourd’hui évident que le double crime d’Imlil n’a été finalement qu’un trait qui a poussé tous les amoureux des randonnées du monde entier à venir découvrir ce splendide site qui ne prête aucunement à la moindre peur ! Ce qui ne semble pas être le cas en France où la mobilisation des « gilets jaunes » a porté un dur coup aux hôteliers français qui ne feront pas le plein pour le Nouvel An, après un Noël mitigé : les touristes étrangers, surtout ceux au fort pouvoir d’achat, ayant été refroidis par les images des manifestations violentes liées aux « gilets jaunes ». La perte pour l’ensemble du secteur hôtellerie-restauration générée par le mouvement des « gilets jaunes » se chiffre à elle seule à 250 millions d’euros : c’est énorme, et derrière tout ça, il y a aussi des pertes d’emplois. L’inquiétude porte également sur les mois à venir, car le niveau des réservations pour janvier et février 2019 reste mauvais. Quant à l’Algérie, inutile d’en parler. Rien ne vaut un déplacement dans ce pays en totale sinistrose politique, sociale, agricole, industrielle, monétaire, médicale, scolaire et universitaire entre autres. Un pays où il faudra bientôt se déplacer avec une brouette d’argent pour acheter une simple petite baguette de pain défraichie venue de l’étranger. Qu’attendre des dirigeants, algériens, d’origine janissaire suite à l’invasion Ottoman de ce territoire devenu l’Algérie en 1962, qui livrent depuis aux chacals et aux hyènes son honneur et celui de la population Kabyle ? Rien. Et pour mieux saisir la réalité de ce pays, et plus généralement toute celle du Maghreb, il faut toujours avoir à l’esprit cette phrase du Maréchal Lyautey : » alors que nous nous sommes trouvés en Algérie, en face d’une véritable poussière de mini principautés au Maroc, au contraire, nous nous sommes trouvés en face d’un empire historique indépendant, jaloux à l’extrême de son indépendance, rebelle à toute servitude, qui jusqu’à ces dernières années, faisait encore figure d’État constitué avec sa hiérarchie de fonctionnaires, ses représentants à l’étranger, hommes d’une culture générale qui ont traité d’égal à égal avec les hommes d’État européens ». A dire vrai, le Maroc est l’une des plus anciennes Nations constituées du monde. Depuis le IXème siècle, le seul État qui, d’une façon ou d’une autre, a constamment affirmé sa souveraineté entre la Méditerranée et le fleuve Sénégal est le Royaume du Maroc dont les dynasties ont eu un lien particulier avec les régions sahariennes. Tels sont les faits : il n’y a jamais eu d’autres formes de souveraineté dans ces régions que celle des Sultans marocains. N’en déplaise aux dirigeants algériens, à la presse algérienne et à ses pantins français et autres ne sortant leur plume que pour porter atteinte au Maroc et ce, pour des dollars sonnants et trébuchants au moment même où le peuple algérien crève la dalle. Quant aux fêtes de fin d’année, celles-ci se sont déroulées dans une folle ambiance bon enfant et sans accroc majeur dans toutes les villes du Maroc mais aussi, en Europe, excepté l’incident de Manchester (Grande Bretagne), suite à l’assistance des sécuritaires marocains à leurs homologues européens. En Algérie que dalle ! Noël et la Saint Sylvestre y sont inconnues, sauf en Kabylie, surtout en cette période de forte disette. Farid Mnebhi.
Attentats de Barcelone et de Turku : l’Europe frappée par ses citoyens ! Alors pourquoi chercher des excuses ailleurs ?
TRIBUNE. Depuis un certain temps, des titres de la presse internationale se fendent d’accusations malveillantes à l’encontre du Maroc, accusant injustement le Royaume d’exporter le terrorisme, notamment après les derniers attentats qui ont endeuillé l’Espagne et la Finlande. Ces organes de presse passent totalement sous silence, dans leurs analyses, que des facteurs endogènes à la société européenne ont favorisé l’émergence d’une pensée islamiste jihadiste au sein de la communauté musulmane dans le vieux continent, spécifiquement parmi les Maghrébins, fortement présents en France, en Belgique, en Espagne, en Allemagne, aux Pays Bas et en Italie. Pour ne citer que quelques uns de ces facteurs, on retiendra le sentiment de marginalisation ressenti par de nombreux jeunes musulmans européens, l’absence d’une politique de gestion adéquate des questions identitaire, culturelle et religieuse, ainsi que l’exacerbation de la xénophobie et du racisme dans certaines sociétés européennes, comme en témoignent les derniers succès électoraux des partis d’extrême-droite européens. De nombreux jeunes musulmans européens, face à la problématique de l’échec scolaire et du chômage, ont aussi pris le chemin de la criminalité et de la délinquance, remplissant ainsi les milieux carcéraux en Europe où nombre d’entre eux ont été pris en main et endoctrinés par des idéologues de l’islamisme radical. D’autres jeunes de la même obédience religieuse et de la même appartenance européenne, en proie à une crise identitaire, se sont tournés vers les lieux de culte contrôlés par les mouvements islamistes radicaux, principaux incubateurs de l’idéologie extrémiste au Maghreb et au Moyen-Orient, orientant progressivement ces nouvelles recrues vers le salafisme jihadiste (prôné par Daech et Al Qaida), qui stipule que l’Occident est responsable du déclin de la civilisation musulmane ; d’où cette violence inouïe que l’on a vécue après les attentats de Paris, fin 2015, de Bruxelles (mars 2016), de Berlin (décembre 2016), de Manchester (mai 2017) et, plus récemment, de Barcelone (août 2017). S’il est vrai que la plupart de ces attaques ont été planifiées par des jeunes terroristes d’ascendance maghrébine (Maroc, Algérie, Tunisie et Libye), leur seul lien avec les pays du Maghreb est l’origine de leurs parents. Ces jeunes sont généralement issus de milieux défavorisés en Europe, en échec scolaire et, pour une partie d’entre eux, plongés dans la délinquance. Ces groupes terroristes, n’en déplaise à ces organes de presse purement subjectifs, sont totalement déconnectés du Maroc ; une réalité qu’ils occultent en mettant en exergue les origines et la nationalité marocaines des mis en cause, plutôt que d’admettre qu’il s’agit d’une dérive extrémiste dont sont coupables, avant tout, des immigrés en rupture de ban avec les sociétés d’accueil. Il est plus que fallacieux de tenter de diaboliser le pays d’origine des terroristes en question, dès lors que le Maroc ne saurait, en aucun cas, être responsable des forfaits perpétrés de ses ressortissants ayant grandi en Espagne, en France ou en Belgique, car ce sont des citoyens européens, purs produits des sociétés dans lesquelles ils vivent. En stigmatisant gratuitement le Maroc, on voudrait faire croire qu’il existe dans ce pays une prédisposition génétique à la violence, alors que la radicalisation des terroristes s’est faite dans leurs pays d’accueil et s’est nourrit de l’échec des politiques d’intégration, ajouté à des problèmes identitaires, aux frustrations socio-économiques, au sentiment de rejet ; des facteurs qui rendent le radicalisme islamiste plus attrayant, comme en atteste le cas récent du Marocain Abderrahmane Bouanane (23 ans), auteur de l’attaque au couteau, du 18 août 2017, dans la ville finlandaise de Turku où Bouanane a été radicalisé sur le sol finlandais, en épousant les thèses de « Daech », sous l’influence d’un prêcheur de la haine établi en Finlande. La composante immigration est, désormais, déterminante dans le terrorisme qui affecte les pays européens où les attentats sont l’œuvre de jeunes en mal d’intégration et fortement radicalisés, soit dans les prisons, soit dans les mosquées et dans des salles de prière non autorisées, ou encore au contact avec des courtiers de l’internationale « jihadiste », rencontrés sur le net et sur les réseaux sociaux. La radicalisation des auteurs des attentats de Barcelone dans un lieu de culte de fortune, dans la localité de Ripoll, sous l’emprise de l’imam autoproclamé Abdelbaki Essatty, aurait dû susciter davantage l’intérêt des médias, plutôt que d’aller effectuer des interviews décalées avec des proches de ces terroristes, n’ayant plus aucun lien avec ces assassins et ces barbares. Plutôt que de se livrer à un exercice d’accusations infondées et faciles sur les origines d’un terrorisme foncièrement et exclusivement européen, ne faudrait-il pas conforter et consolider la dynamique de coopération excellente qui existe en matière de lutte antiterroriste entre le Maroc et l’Europe (et reconnue par ces mêmes pays européens !), partenariat sécuritaire qui a permis la mise en échec de plusieurs projets d’attaques terroristes planifiés par Daech. Au final, ces terroristes maghrébins ne sont en fait que le fruit d’une politique d’intégration défaillante et ratée, marquée par une ghettoïsation et une marginalisation à outrance, et il n’est pas nécessaire d’être un fin connaisseur et spécialiste des questions migratoires pour deviner le sort de ces individus laissés pour compte, loin des programmes d’intégration effective dans le tissu social, que les responsables politiques, stratèges et faiseurs de stratégies ont inventé sans tenir compte de la spécificité de cette frange de la société.