Communiqué de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus covid-19 suite à sa réunion du mercredi 29 décembre 2021
La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est réunie pour la 32ème fois ce Mercredi 29 décembre 2021, de 11h00 à 13h25, par visioconférence et sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat. A été invité à se joindre aux Membres de la Coordination Nationale le Professeur Antoine Ange ABENA, président du Comité d’experts. Deux (2) points étaient inscrits à son ordre du jour, à savoir : – L’examen du 32ème Rapport de la Task Force à la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 ; – Les recommandations de la Coordination Nationale. I/ – DE L’EXAMEN DU 32ème RAPPORT DE LA TASK FORCE PRES LA COORDINATION NATIONALE DE GESTION DE LA PANDEMIE DE CORONAVIRUS COVID-19. Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Firmin AYESSA, Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Président de la Task Force, abordant la situation épidémiologique mondiale, a indiqué que le contexte mondial caractérisé par la recrudescence de la pandémie à Covid-19, notamment avec la montée inexorable du variant Omicron, conduisant de nombreux Etats à prendre à nouveau des mesures restrictives et à envisager l’obligation d’une dose de vaccin de rappel. La situation épidémiologique. Au niveau mondial, dans le contexte actuel de montée fulgurante du variant Omicron, le nombre de cas confirmés de COVID-19 est passé de 262 909 940 à 275 614 341 au 24 décembre 2021, soit une augmentation de 12 704 401 cas en 12 jours pour une moyenne journalière de 1 058 700 cas supplémentaires. Pour la même période, le nombre de décès est passé de 5 224 758 à 5 366 736 décès, soit une augmentation de 141 978 décès pour une moyenne de 11 832 décès par jour. Le taux de létalité quant à lui est resté quasiment identique à celui la période antérieure (1,94%) 2. En Afrique, sur les sept (7) derniers jours, soit du 18 au 24 décembre 2021, la région Afrique a enregistré 249 524 cas confirmés et déploré 727 décès. 3. Au Congo : au 23 décembre 2021, 309 065 personnes ont été testées, pour 20 089 cas confirmés, 1 187 cas actifs et 367 décès. Dans la période du 18 octobre au 23 décembre 2021, 62 367 personnes ont été testées, 3 792 tests se sont révélés positifs, soit un taux de positivité de 6,46%. Au cours de la même période, 133 décès ont été enregistrés, soit un taux de létalité de 3,7%. Du 1er au 23 décembre 2021, un total de 20 546 personnes a été testé, 828 résultats se sont révélés positifs, soit un taux global de positivité de 4,03%. Si cette tendance à la hausse se poursuit, le rythme de nouvelles contaminations pourrait atteindre au moins 286 nouvelles infections sur 7 jours, d’ici la fin de décembre 2021. Les départements les plus touchés demeurent de loin Brazzaville, avec 12 262 cas confirmés, soit 61,03% et Pointe-Noire avec 6 902 cas confirmés, soit 34,3%. La Coordination Nationale note, pour le déplorer, qu’après la tendance à la baisse du niveau de contamination, des taux de positivité et de létalité constatés grâce à l’opération « coup de poing » le nombre de cas positifs est passé, depuis la fin de ladite opération, de 400 à 972 cas, pour atteindre 1247 cas positifs au 27 décembre 2021, soit un triplement. Cette tendance négative est en grande partie due au relâchement durant la période qui a immédiatement précédé les fêtes de Noël, durant ces fêtes elles-mêmes, puis dans les jours qui ont suivi. La circulation de variants plus contagieux, comme le variant Omicron, plus contagieux que le variant Delta, si elle peut expliquer ce rebond important, est probablement amplifiée par le relâchement dans l’application des mesures barrières durant les fêtes de la Nativité. A cet égard, la Coordination Nationale invite les autorités compétentes à renforcer les mesures de contrôle et de surveillance du respect de ces mesures barrières à l’orée des fêtes de la Saint Sylvestre et du Nouvel An Les mesures de riposte Le dépistage et le suivi épidémiologique Après s’être vue présenter les actions menées sur la période, en matière de dépistage et de suivi épidémiologique, la Coordination Nationale s’est réjouie du fait que, grâce à la coopération avec l’Allemagne, le Congo vient de se doter d’un dispositif de dépistage performant, d’une capacité journalière de 6.000 tests, ce qui le situera au-dessus du seuil de performance de 10 tests pour 10.000 habitants défini par la Région OMS Afrique. 2. La prise en charge Notre pays totalise 15 sites dédiés à la prise en charge des patients COVID-19, soit 6 du secteur public et 9 du secteur privé, implantés à Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo. Dans les autres départements la prise en charge est assurée par les hôpitaux de district. La Coordination Nationale rappelle à nos compatriotes que les données médicales et scientifiques collectées par les autorités sanitaires permettent d’établir que si le rebond épidémique ne s’est, heureusement, pas pour l’instant traduit par une plus grande pression sur les services hospitaliers et de prise en charge, il faut néanmoins noter que les hospitalisations de patients Covid-19 concernent les personnes non vaccinées pour 92%, contre 8% des personnes vaccinées ; elle constate également que les personnes non vaccinées ont plus de risque de développer une forme sévère de la COVID-19 (96% des non vaccinées présentent des formes graves de la maladie contre 3,1% chez les personnes vaccinées). 3. La vaccination La vaccination demeure donc le moyen le plus efficace de prévention contre la Covid-19. Comme les statistiques dévoilées ici le démontrent, la vaccination, si elle n’empêche pas d’être contaminé par la Covid-19, permet de se protéger des formes les plus graves, celles qui sont susceptibles d’entrainer le décès du malade. De même, la très grande majorité des cas graves hospitalisés sont des personnes non vaccinées. Lors de son Message sur l’Etat de la Nation prononcé ce 28 décembre 2021 devant le Parlement réuni en Congrès, SEM ; le Président de la République déclarait à ce propos : « notre salut est dans le vaccin. L’immunité active et collective en constitue le point d’orgue. La mise en œuvre d’une riposte adéquate, principalement à travers l’adhésion massive des populations à la campagne de vaccination et le respect rigoureux des gestes barrières, par tous, placera progressivement notre pays à l’abri de l’incidence meurtrière de la pandémie de COVID-19 ». Dans la période du 9
La Banque mondiale soutient le Burundi pour lutter contre la COVID-19
Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé mercredi 22 décembre un financement additionnel de 60 millions de dollars en faveur du Projet de préparation et de riposte à la COVID19 au Burundi. Ce financement additionnel vise à aider le Gouvernement à prévenir, détecter et répondre à la menace posée par la COVID-19, et de renforcer le système national de santé publique au Burundi. « Ce nouveau financement va aider le Gouvernement à renforcer les piliers de la riposte contre la pandémie, sans oublier l’achat et le déploiement des vaccins contre la COVID-19 »précise Jean Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burundi, la République Démocratique du Congo et l’Angola Ce financement additionnel qui couvrira tout le pays, facilitera également l’achat de tests de dépistage de la COVID-19, la prise en charge et la référence des malades – y compris les médicaments, oxygène, ambulances et autres fournitures de santé critiques – et l’achat des équipements de laboratoire ainsi que les équipements de protection individuelle. Le projet servira également à renforcer la chaine de froid, notamment les réfrigérateurs, et les chambres froides pour le stockage, et couvrira les campagnes de sensibilisation pour une vaccination massive. Le financement en Don du projet de riposte contre la COVID19 est assuré par l’IDA* et sera mis en œuvre sur trois ans.
Le président du Congo à l’isolement après la détection de cas positifs de Covid-19 dans son entourage
Le Président de la République populaire du Congo, Denis Sassou Nguesso, s’est mis à l’isolement suite à la détection de plusieurs cas positifs de Covid-19 dans son entourage, a indiqué un communiqué du cabinet présidentiel. « Conformément aux protocoles sanitaires (…), le chef de l’Etat, étant considéré comme une personne contact, est tenu d’observer une période d’isolement », a souligné la même source. Et de préciser que plusieurs personnes de l’entourage immédiat du président de la République ont été récemment testées positives au coronavirus Covid-19, notant qu’après dépistage, le président de la République a quant à lui été testé négatif. M. Nguesso a dû reporter sa visite à Pointe-Noire pour une série d’inaugurations du 19 au 22 décembre. «Cette visite aura lieu dans la première quinzaine du mois de janvier 2022», a réagi la préfecture de Pointe-Noire dans un autre communiqué.
Congo. Covid-19 : Levée provisoire du couvre-feu à travers le pays
ACTUALITE. « Au Congo, la situation épidémiologique au 6 décembre 2021 indique 19 117 cas confirmés, 292 770 personnes testées, 1 568 cas actifs et 359 décès, pour un taux de létalité de 1,9%, ce dernier taux se situant légèrement en dessous de la moyenne africaine », a annoncé la Task force, le 10 décembre 2021 à Brazzaville. La Task force a précisé que l’évolution des cas confirmés et des décès dans la période de mise en œuvre de l’opération coup de poing, qui couvrait 45 jours ouvrables, se présente ainsi qu’il suit, soit 46 072 personnes testées, soit en moyenne 1024 par jour soulignant l’existence encore à ce niveau d’un grand gap par rapport à l’objectif de 3 000 tests par jour ; la tendance de la baisse des cas confirmés qui est passée de 446 cas le 18 octobre à 50 cas le 06 décembre 2021 et un total de 126 décès enregistrés sur la période, pour un taux de létalité moyen de 4,10%. Selon lui, le taux de positivité connaît une baisse régulière depuis le début de l’opération coup de poing covid-19, alors que le taux de létalité connaît une évolution en dents de scie. Le ministre d’Etat Firmin Ayessa qui assure la présidence de la Task force et qui a fait un point de l’opération « coup de poing », lancée le 18 octobre 2021 par le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, pour une durée de 45 jours, a rappelé que cette opération avait pour objectif d’endiguer la troisième vague qui commençait à déferler sur le pays. L’évaluation de la vaccination de la population A la date du 6 décembre 2021, s’est effectuée en tenant compte de l’objectif de vacciner complètement 750 000 personnes au terme des 45 jours fixés. A cet effet, il a été observé la vaccination complète de 298 019 en 45 jours, soit en moyenne 6 622 personnes par jour ; le niveau de réalisation de l’objectif vaccinal de l’opération coup de poing est de 39,73% sur la cible de 750 000 personnes. Il faut dire qu’à la date du 6 décembre 2021, le nombre de personnes complètement vaccinées, depuis le lancement de la vaccination en mars 2021, est de 546 708, soit une couverture vaccinale nationale de 15,92% sur la population cible (3 433 294 = 60% de la population totale) ; rapportée à la population totale (5 722 158), la couverture est de 09,55%. L’opération coup de poing covid-19, après 45 jours de mise en œuvre, n’a pas permis d’atteindre l’objectif fixé de 750 000 personnes vaccinées. Pour atteindre l’objectif du « pilier vaccination », soit 451 981 personnes supplémentaires à vacciner et sur la base de la cadence actuelle de 6 622 personnes par jour, un délai d’au moins 68 jours supplémentaires est nécessaire. La vaccination et le respect des gestes barrières comme seule porte de sortie La Coordination nationale appelle donc les Congolaises et les Congolais à se convaincre que la seule porte de sortie de la crise sanitaire, outre le strict respect des gestes barrières, est la vaccination massive, seul moyen d’atteindre l’immunité collective. Il convient d’améliorer les performances des sites de vaccination (mobiles et fixes), de renforcer le contrôle de pass-sanitaire au niveau des entrées et sorties de Brazzaville et Pointe-Noire, d’amplifier le contrôle des pass-sanitaires dans l’administration publique et dans le secteur privé par les cellules de veille déjà installées. L’opération coup de poing covid-19, au regard des données analysées, même si l’objectif de vaccination assigné n’a pas été complètement atteint, a contribué́ à améliorer sensiblement la situation vaccinale du Congo, en permettant de vacciner 298 019 personnes en 45 jours durant la période de mars à novembre 2021, soit sept mois, 248.689 personnes. S’agissant de la prise en charge des malades de covid-19, on peut dire qu’elle s’est améliorée, grâce à l’ effort conjugué à la décongestion des sites d’accueil des malades et de la baisse du nombre de décès ; la révision des protocoles thérapeutiques et la formation des agents au maniement des équipements, ont produit des effets bénéfiques. Renforcement de la coordination des interventions et leadership. Il s’agit de la surveillance épidémiologique qui visait à redynamiser le suivi des contacts et des alertes concernant la pandémie à covid-19. A cet effet, la Coordination nationale recommande de renforcer le listage des cas et produire une base de données correspondante ; de mieux coordonner la gestion des alertes et le suivi des contacts et de mieux tracer les variants par une amplification des opérations de séquençage. Pour le contrôle du respect des mesures de prévention, après avoir pris note des éléments d’évaluation présentés, qui documentent l’action de la force publique, dans les deux grandes villes, Brazzaville et Pointe-Noire, soit 3 036 personnes interpellées et gardées à vue pour la nuit ; 5234 personnes rappelées à l’ordre ; 186 véhicules mis en fourrière ; 149 motocyclettes immobilisées (motos mis en fourrière) ; 10 769 prélèvements de la température corporelle (au niveau des points d’entrées/sorties) ; 10386 véhicules contrôlés aux points d’entrées/sorties ; accompagnement de 51 enterrements dignes et sécurisés (EDS) ; 841 patrouilles effectuées et 34 espaces de danse démantelés. Il a été ailleurs noté la mise en œuvre de l’opération coup de poing a permis, couplée à d’autres facteurs, la baisse de la contamination et du nombre de décès. Cette tendance s’explique certainement par l’effet conjugué des actions mises en œuvre dans le cadre de l’ensemble des piliers ; il convient de capitaliser les acquis de l’opération « coup de poing Covid-19 » et s’atteler à remédier aux faiblesses enregistrées ; la disponibilité du nombre de vaccins nécessaires permettra, grâce à l’amplification de la riposte, d’atteindre l’objectif d’immunité collective des populations. Arrêt de l’opération Coup de poing La Coordination nationale recommande donc l’arrêt de l’opération « coup de poing », tout en invitant les autorités compétentes à capitaliser sur ses acquis, notamment le fait de poursuivre la politique de puissante incitation à la vaccination, afin que notre pays atteigne au plus vite le taux d’immunité collective qui nous permettrait de sortir de la pandémie ; La tendance épidémiologique baissière, principal acquis de l’opération coup de poing, amène les pouvoirs publics à procéder à l’assouplissement de certaines mesures. La Coordination nationale recommande, que la période qui s’ouvre à partir de sa 31e réunion de ce jour soit évaluée lors des premiers jours de janvier 2022. Si ces assouplissements ne se traduisent pas par un rebond de la pandémie, et ce grâce
Communiqué de la coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus covid-19 suite à sa réunion du vendredi 10 décembre 2021
La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est réunie pour la 31ème fois ce Vendredi 10 décembre 2021, de 16h00 à 17h20, par visioconférence et sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat. A été invité à se joindre aux Membres de la Coordination Nationale le Professeur Antoine Ange ABENA, président du Comité d’experts. Deux (2) points étaient inscrits à son ordre du jour, à savoir : – L’examen du 31ème Rapport de la Task Force à la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 ; – Les recommandations de la Coordination Nationale. I/ – DE L’EXAMEN DU 31ème RAPPORT DE LA TASK FORCE PRES LA COORDINATION NATIONALE DE GESTION DE LA PANDEMIE DE CORONAVIRUS COVID-19. Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Firmin AYESSA, Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Président de la Task Force, abordant la situation épidémiologique mondiale, a indiqué que la situation de la pandémie à Covid-19 se caractérise par la persistance de sa gravité et l’apparition de nouveaux variants, tel que le variant dit « Omicron », ce qui a amené certains pays à prendre des mesures de restriction, dont certaines ont même conduit à un reconfinement. Le monde compte à ce jour 262 909 940 cas confirmés et 5 224 758 décès, soit un taux de létalité de 1,99%. Sur les sept (7) derniers jours, la région Afrique a enregistré 568 811 cas confirmés et 6 871 décès. Au Congo, la situation épidémiologique au 06 décembre 2021 indique 117 cas confirmés, 292 770 personnes testées, 1 568 cas actifs et 359 décès, pour un taux de létalité de 1,9%, ce dernier taux se situant légèrement en dessous de la moyenne africaine. L’évolution des cas confirmés et des décès dans la période de mise en œuvre de l’opération coup de poing, qui couvrait 45 jours ouvrables, se présente ainsi qu’il suit : 46 072 personnes ont été testées, soit en moyenne 1024 par jour ; il y a encore à ce niveau un grand gap par rapport à l’objectif de 3 000 tests par jour ; La tendance des cas confirmés est à la baisse, passant de 446 cas le 18 octobre à 50 cas le 06 décembre 2021 ; Un total de 126 décès a été enregistré sur la période, pour un taux de létalité moyen de 4,10% ; Il faut noter que le pays a recensé un seul décès au cours des 7 derniers jours ainsi que 14 nouvelles contaminations en moyenne par jour. Depuis le début de l’opération coup de poing Covid-19, le taux de positivité connaît une baisse régulière, alors que le taux de létalité connaît une évolution en dents de scie. Poursuivant son propos, le Ministre d’Etat AYESSA, Président de la Task Force a fait un point de l’opération « coup de poing », lancée le 18 octobre 2021 par le Premier Ministre, Chef du gouvernement pour une durée de 45 jours ; il a rappelé que cette opération avait pour objectif d’endiguer la troisième vague qui commençait à déferler sur notre pays et ce grâce au renforcement significatif de la riposte, déclinée en sept piliers principaux. L’évaluation du niveau d’exécution du pilier phare, à savoir la vaccination des populations, à la date du 06 décembre 2021 s’est effectuée en tenant compte de l’objectif de vacciner complètement 750 000 personnes au terme des 45 jours fixés. A cet égard, les résultats suivants ont été observés : 019 personnes complètement vaccinées en 45 jours, soit en moyenne 6 622 personnes par jour ; Le niveau de réalisation de l’objectif vaccinal de l’opération coup de poing est de 39,73% sur la cible de 750 000 personnes ; A la date du 06 décembre 2021, le nombre de personnes complètement vaccinées, depuis le lancement de la vaccination en mars 2021, est de 546 708, soit une couverture vaccinale nationale de 15,92%sur la population cible (3 433 294 = 60% de la population totale) ; rapportée à la population totale (5 722 158), la couverture est de 09,55%. En définitive, l’opération coup de poing Covid-19, après 45 jours de mise en œuvre, si elle a permis d’augmenter de manière significative le nombre de personnes totalement vaccinées, n’a pas permis d’atteindre l’objectif fixé de 750.000 personnes vaccinées. Pour atteindre l’objectif du « pilier vaccination », soit 451 981 personnes supplémentaires à vacciner et sur la base de la cadence actuelle de 6 622 personnes par jour, un délai d’au moins 68 jours supplémentaires est nécessaire. Pour la suite, la Coordination Nationale appelle les Congolaises et Congolais à se convaincre que la seule porte de sortie de la crise sanitaire que nous vivons, outre le strict respect des gestes barrières, est notre vaccination massive, seul moyen d’atteindre l’immunité collective. A cet effet, il convient : D’améliorer les performances des sites de vaccination (mobiles et fixes) De renforcer le contrôle de pass-sanitaire au niveau des entrées et sorties de Brazzaville et Pointe-Noire ; D’amplifier le contrôle des pass-sanitaires dans l’administration publique et dans le secteur privé par les cellules de veille déjà installées. In fine, l’opération coup de poing Covid-19, au regard des données analysées, même si l’objectif de vaccination assigné n’a pas été complètement atteint, a contribué́ à améliorer sensiblement la situation vaccinale du Congo, en permettant de vacciner plus de personnes en 45 jours (298 019 personnes) que durant la période allant de mars à novembre 2021, soit 7 mois (248.689 personnes). Passant en revue les 6 autres piliers de l’opération « Coupo de poing », la Coordination Nationale a relevé les points suivants : 1. – mobilisation sociale et communication sur les risques de contracter la maladie ainsi que sur la vaccination : il importe de poursuivre la riposte en veillant à stimuler davantage l’engouement des populations à se faire vacciner par : Une meilleure coordination des actions de communication ; Une
Covid-19 : Des équipes de vaccination déployées à travers la ville de Brazzaville
Le Comité technique national de riposte à la pandémie du coronavirus a lancé, le 22 novembre 2021 à Brazzaville, des équipes mobiles de vaccination à travers la ville de Brazzaville dans le but d’atteindre le plus grand nombre de personnes. La vaccination mobile a été lancée par le Dr Jean-Claude Emeka, président de la Commission prévention, contrôle des infections, mobilisation sociale et communication sur les risques, dans le cadre des objectifs de l’opération « Coup de poing » lancée par le Premier ministre Anatole Collinet Mackosso dont l’objectif était de vacciner, à terme, 750 000 personnes en quarante-cinq jours. Pour cette campagne, quatre véhicules techniques spécialisés en la matière sont déployés à travers Brazzaville. Dotés de la technologie nécessaire et des commodités aux standards internationaux en matière de vaccination, ces moyens permettront aux agents vaccinateurs d’administrer le vaccin à une multitude de personnes en un laps de temps. La même opération se poursuivra dans les tout prochains jours à Pointe-Noire, avant d’atteindre d’autres localités du Congo, en cas de nécessité. Ces équipes mobiles vont sillonner les coins et recoins des deux agglomérations considérées comme des épicentres de la pandémie en vue d’atteindre les citoyens les plus indécis. A Brazzaville, tout comme à Pointe-Noire, ces équipes viennent en appoint de nombreux sites de vaccination ponctuels disséminés à travers les deux villes, conformément aux objectifs fixés par le gouvernement, dans le cadre de l’opération « Coup de poing ». Dans le même état d’esprit, la secrétaire générale adjointe de l’organisation associative Lisanga 242, Sonia Etoka, a persuadé, le 20 novembre à Brazzaville, les délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19, dans le cadre de la poursuite de l’opération Coup de poingautour du thèmes « Immunité collective, seule issue pour renouer avec la vie d’autrefois » et « Droits de l’homme et Covid-19 ». Les conférenciers ont éclairci que les vaccins approuvés par le ministère de la Santé et de la Population sont efficaces. Selon les exposants, plusieurs personnes ayant contracté le virus n’ont eu que des symptômes légers, pendant que d’autres ont développé une forme grave et qui sont décédés. Quatre types de vaccins sont administrés au Congo et, selon le docteur Lucien Ibata, la majorité de personnes qui décèdent sont celles qui ne sont pas vaccinées. Les personnes vaccinées qui sont encore contaminées font la forme simple de la maladie. Par ailleurs, s’appesantissant sur l’urgence de se faire vacciner, la secrétaire générale adjointe de Lisanga 242, Sonia Etoka, a largement évoqué les concepts comme le devoir envers la patrie, la protection de la famille, la relance de l’économie nationale et la protection de soi-même. Florent Sogni Zaou
Covid-19. Un variant particulier découvert au Congo !
Depuis le mois de septembre circule au Congo un autre variant du Covid-19. Très rapidement, nos scientifiques l’ont identifié comme variant DELTA. Mais, finalement, il n’en est rien! Par le mouvement de voyageurs, nombre de Congolais l’ont emmené en Europe, et principalement en France où il a été cerné et séquencé en Brétagne. Résultat : il s’agit d’un variant particulier, d’origine exclusivement congolaise, le variant congolais, le SRAS COV B.1.640. Mais les autorités françaises assurent que ce variant n’est pas particulièrement dangereux. Il n’est donc pas aussi violent qu’on le croit. Le désormais variant congolais est maitrisable. Ainsi, après les variants belge, britannique, brésilien, sud africain, Alpha, Delta et bien d’autres, un autre venant du Congo, s’ajoute à la liste des scientifique. Etonnant et préoccupant quand même! Nos scientifiques et la Coordination nationale de lutte contre la pandémie de Covid-19 devraient nous aider à élucider ce mystère. Mes amis de la recherche Ntoumi Francine Dieudonne Ngoma, dites nous en plus! Par Arsène SEVERIN
L’impact de la pandémie sur l’emploi se révèle plus grand que prévu
L’impact de la pandémie sur l’emploi est plus fort que prévu, révèle un récent rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) consacré à l’impact du Covid-19 sur le marché du travail. La dernière édition de l’Observatoire de l’OIT montre, en effet, que «la perte en nombre d’heures de travail en 2021 en raison de la pandémie sera sensiblement plus importante que celle qui avait été estimée auparavant». L’étude dont c’est la huitième édition (« Le Covid-19 et le monde du travail »), a été rendue publique mercredi 27. Cette édition fait état d’une reprise stagnante au niveau mondial et des disparités importantes entre économies développées et économies en développement. Une évolution à deux vitesses qui «menace l’ensemble de l’économie mondiale», affirme l’organisation onusienne. En effet, comme le souligne Guy Ryder, directeur général de l’OIT, «la trajectoire actuelle du marché du travail est marquée par une reprise stagnante, avec l’apparition de risques majeurs de détérioration, et par de grands écarts entre économies développées et économies en développement». D’après les estimations de l’OIT, le nombre global d’heures travaillées en 2021 devrait désormais se situer «4,3% en dessous des niveaux d’avant la pandémie (au quatrième trimestre 2019), soit l’équivalent de 125 millions d’emplois à plein temps ». Pour l’organisation internationale, il ne fait aucun doute que cette variation constitue une révision significative par rapport à sa prévision de juin dernier, qui le situait 3,5% en dessous des niveaux d’avant la pandémie, soit 100 millions d’emplois à plein temps. A titre de comparaison, elle rappelle qu’au troisième trimestre 2021, le total des heures travaillées dans les pays à revenu élevé était 3,6% plus faible qu’au quatrième trimestre 2019. En outre, «la diminution du nombre d’heures travaillées atteignait 5,7% dans les pays à faible revenu, et 7,3% dans les pays à revenu intermédiaire inférieur au cours de la même période», précise-t-elle. Dans sa dernière étude, l’OIT note également que «l’Europe et l’Asie centrale ont connu les pertes les plus faibles en heures travaillées en comparaison aux niveaux d’avant la pandémie (2,5%). Elles sont suivies par l’Asie et le Pacifique à 4,6%, tandis que l’Afrique, les Amériques et les Etats arabes enregistraient des baisses respectives de 5,6%, 5,4% et 6,5%». A en croire l’organisation, les différences majeures observées au niveau du déploiement de la vaccination et les mesures de relance budgétaire alimenteraient largement ces grands écarts. A propos des vaccins, et selon ses estimations, «pour 14 personnes entièrement vaccinées au deuxième trimestre 2021, c’est l’équivalent d’un emploi à plein temps qui a été ajouté au marché du travail dans le monde». C’est dire que cela a permis de stimuler la reprise. Notons qu’en l’absence de vaccins, les pertes en heures travaillées auraient atteint 6,0% au niveau mondial au deuxième trimestre 2021 au lieu du chiffre actuel de 4,8%. L’OIT estime toutefois que « le déploiement très inégal de la vaccination signifie que l’effet favorable a été le plus fort dans les pays à revenu élevé, s’est avéré négligeable dans les pays à revenu intermédiaire inférieur et a été proche de zéro dans les pays à faible revenu». Pour mettre fin rapidement et de manière efficace à ces déséquilibres, l’organisation appelle à la solidarité internationale sur les vaccins. Quand bien même les mesures de relance budgétaire continuent de constituer l’autre facteur essentiel de l’évolution de la reprise, force est de constater que «quasiment rien n’est fait pour combler les écarts en matière de relance budgétaire». Puisqu’environ 86% de ces mesures se concentrent dans les pays à revenu élevé. Alors que « les estimations montrent qu’en moyenne, une hausse de 1% du PIB annuel augmenterait le nombre d’heures de travail annuelles de 0,3 point de pourcentage par rapport au dernier trimestre 2019», fait savoir l’OIT. Quoi qu’il en soit, les dernières prévisions sont telles qu’un soutien concret financier et technique s’impose, soutiennent les auteurs de cette étude. Sans quoi, préviennent-ils, on assistera à la persistance de «grands écarts» entre pays développés et pays en développement au sein des tendances de la reprise au niveau de l’emploi. Car, la crise du Covid-19 ayant également affecté la productivité, les travailleurs et les entreprises et accentué les disparités, comme le rappelle l’étude, les prévisions montrent que «les écarts de productivité entre pays avancés et pays en développement devraient se creuser et passer de 17,5:1 à 18:1 en termes réels, soit le niveau le plus haut depuis 2005». Alain Bouithy