Congo. Le bilan de la classe politique congolaise est indispensable
TRIBUNE. A deux jours du nouvel an et à deux (2) mois des élections présidentielles, les Congolais s’interrogent sur leur avenir car l’horizon semble très assombri pour les 5 millions de nos citoyens. Comme à l’accoutumée il est d’usage de faire un bilan annuel pour bien amorcer la nouvelle année qui commence. L’occasion est propice, aujourd’hui à la veille du nouvel an et de l’élection présidentielle de mars 2021 que toute la classe politique Congolaise (Majorité Présidentielle, opposition républicaine et opposition radicale, la diaspora) se lance dans cet exercice. IL EST IMPÉRATIF QUE CHAQUE MINISTRE DU GOUVERNEMENT DE CLÉMENT MOUAMBA PRÉSENTE SON BILAN AUX CONGOLAIS Y COMPRIS L’OPPOSITION RÉPUBLICAINE ET RADICALE pour que les Congolais soient édifiés sur les actions de tout un chacun. Chacun doit être évalué, jaugé sur ses capacités et ses actions. Le double engagement du Gouvernement de présenter son bilan global et individuel, LE BILAN DU PROGRAMME POLITIQUE DE DENIS SASSOU NGUESSO : »LA MARCHE VERS LE DÉVELOPPEMENT, ALLONS ENSEMBLE ». LES CONGOLAIS VEULENT SAVOIR QU’EST-CE QUI A ÉTÉ FAIT ET PAR QUI ET QU’EST-CE QUI N’A PAS ÉTÉ FAIT ET POURQUOI. La pandémie du coronavirus n’est en rien à l’origine des détournements de fonds publics ni des scandales financiers révélés par la presse internationale. Lors de son discours sur l’état de la nation le 17 décembre 2019, le Président Denis Sassou Nguesso déclara en substance: « L’on observe beaucoup d’empressement à vouloir accéder à des postes de responsabilité dans les structures de l’Etat. L’engouement disparaît lorsqu’il s’agit de sanctionner comme si seuls ne comptaient que les privilèges et autres avantages liés à la position administrative occupée. Assumer des fonctions appelle, dans certaines circonstances, des décisions disciplinaires à prendre et à faire appliquer. Ceux qui veulent diriger en restant innocents n’ont pas leur place là où ils se trouvent. L’efficacité que nous recherchons inlassablement n’est pas dans le laxisme. Quand on veut toujours se faire applaudir, il faut aller ailleurs. » L’ETHIQUETTE D’HOMME POLITIQUE NE CONFÈRE NI IMMUNITÉ NI EXONÉRATION QUELCONQUE POUR FAIRE UN BILAN DES ACTIONS POLITIQUES DURANT LE QUINQUENNAT. PERSONNE N’EST AU-DESSUS DES AUTRES CE QUI COMPTE CE SONT LES ACTIONS MENÉES POUR RESTAURER LA DÉMOCRATIE CONFISQUÉE PAR LE PCT DANS NOTRE PAYS. La vérité doit être connue des Congolais pour que le choix qui sera fait le 21 mars 2021, soit le choix de la raison et non un choix ethnique, tribal ou motivé par le ngiri (gain facile). ÊTRE MINISTRE, DÉPUTÉ, SÉNATEUR, ETC… EST AVANT TOUT ÊTRE RESPONSABLE, CELUI QUI EST CAPABLE DE RENDRE COMPTE DE SON ACTION DEVANT LE PEUPLE ET LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE. L’OPPOSITION RÉPUBLICAINE COMME L’OPPOSITION RADICALE DOIT IMPÉRATIVEMENT NOUS PRÉSENTER LEUR BILAN DU QUINQUENNAT ET EXIGER IMPÉRATIVEMENT UN DÉBAT CONTRADICTOIRE AVEC LE CANDIDAT DU PCT À SAVOIR DENIS SASSOU NGUESSO. L’année 2021 sonne le glas de la vieille classe politique et inaugure une nouvelle ère tant attendue par nos compatriotes. C’est grâce au bilan de tout un chacun que les Congolais pourront faire un bon choix qui sera très déterminant dans l’histoire de notre pays. C’EST ICI LE COURAGE POLITIQUE, C’EST UN EXAMEN PÉRILLEUX OÙ SEULS LES ÉLUS SONT APPELÉS À PASSER BRILLAMMENT CET EXERCICE DIFFICILE OÙ LA RAISON DOIT TRIOMPHER SUR LE RESTE. « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » Evrard NANGHO Président national du Modec.