MAROC: Des résultats satisfaisants pour la CIMR et un avenir assuré

MAROC: Des résultats satisfaisants pour la CIMR et un avenir assuré

Les adhérents de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR) n’ont pas de soucis à se faire quant à l’avenir de leur régime qui revendique des résultats positifs au titre de l’année 2017. En effet, les résultats financiers de l’exercice 2017 sont satisfaisants tout comme ceux du bilan actuariel qui confirment de nouveau la pérennité du régime. Des résultats au vert dans l’ensemble approuvés le mois dernier en assemblée générale ordinaire. Et pour cause, au 31 décembre 2017, le régime a enregistré une progression de 12,5% de sa réserve de prévoyance, passant de 44.728 à 50.299 millions de DH. L’excédent d’exploitation de l’exercice affecté à la réserve de prévoyance s’est élevé à 5.153,75 millions de DH contre 4.723,82 millions de DH au titre du même exercice, correspondant à une hausse de 9,1%, a indiqué le top management de la CIMR lors d’une rencontre qu’elle a tenue récemment à Casablanca. « De ce fait, a-t-il souligné, le montant total de la réserve de prévoyance est passé de 44.728 millions de DH l’année d’avant à 50.299 millions de DH, soit une progression de 12,5%». Présidée par son président directeur général, Khalid Cheddadi, cette rencontre a permis de lever d’autres performances réalisées par la caisse et de relever des changements intervenus au niveau du régime. Qualifiant de très positifs les résultats de l’exercice 2017 de la CIMR, qu’il dirige depuis une quinzaine d’années, ce dernier a indiqué que ceux-ci confirment la solidité des comptes de la caisse dont les excédents ont atteint plus de 7 milliards de DH. Dans son bilan, Khalid Cheddadi a aussi relevé le nombre des affiliés en progression de 4,1% à la CMIR et dont l’effectif global a atteint 641.358 adhérents, répartis entre actifs cotisants, au nombre de 348.431 et ayants droit, au nombre de 292.927. En effet, les chiffres de l’exercice 2017 font état d’une augmentation du nombre d’actifs cotisants de 4,4% par rapport à 2016. Nombre qui a dépassé largement «l’hypothèse retenue pour l’élaboration du bilan actuariel annuel, qui fixe l’évolution minimale annuelle du nombre d’actifs sur le long terme à 0,5% pour assurer le maintien de l’équilibre du régime», a-t-il indiqué. S’agissant des allocataires de la CIMR, leur nombre s’est élevé à 170.870 en 2017, en progression de 3,9%, et «la pension annuelle moyenne tous allocataires confondus, retraités, conjoints survivants et orphelins, s’est établie à 24.208 DH, enregistrant ainsi une augmentation de 1,7% par rapport à 2016». Par ailleurs, le bilan de l’exercice 2017 fait état de l’arrivée de 10.147 nouveaux allocataires de pensions directes contre 8.696 en 2016, soit une augmentation de 17%. Il ressort également de ce bilan que l’exercice 2017 a enregistré parallèlement 2.976 extinctions de pensions dont 2.568 qui concernent des pensions principales. Alors que « les nouvelles pensions de réversions indirectes en faveur de conjoints survivants ou d’orphelins, se sont élevées en 2017 à 2 165 », a-t-on appris. Ajoutons qu’au cours de cette rencontre, il a été aussi évoqué la question des produits du patrimoine et plus-values, nets des charges, des pertes et des dotations et reprises sur provisions pour dépréciation de titres. D’après le bilan, ils se sont élevés à 2.873,03 millions de DH à fin 2017, contre 2.667,03 millions de DH en 2016, ce qui représente une hausse de 7,7%. Notons que le portefeuille CIMR est estimé, au 31 décembre 2017 à 59.777 MDH en valeur de marché. Dans son bilan, le PDG de la CIMR a également confirmé la pérennité du régime, faisant observer que la projection du fonds de prévoyance réalisée dans le cadre du bilan actuariel répond aux deux critères de pérennité fixés par la charte de pilotage. « Nous faisons un bilan actuariel tous les ans qui permet de répondre à la question de la pérennité. Et, depuis maintenant 15 ans que je m’occupe de la CIMR, il a toujours été positif et conclu à la pérennité du régime », a-t-il rappelé assurant ainsi que le fonds est constamment positif sur la durée de projection et que la courbe de projection est ascendante en fin de période. S’agissant de la nouveauté introduite au régime de la CIMR, après l’adoption du nouveau statut juridique de Société mutuelle de retraite, le top management a déclaré que la caisse est désormais ouverte à l’adhésion individuelle des personnes physiques, à travers l’offre «Al Moustakbal Individuel». Selon les explications des responsables de la CIMR, le produit Al Moustakbal individuel offre la possibilité de décider de prendre sa retraite à partir de 50 ans. Le versement mensuel de la pension débute ainsi le mois suivant le départ à la retraite. Cette mesure qui se veut souple s’adresse notamment aux professions libérales, aux travailleurs indépendants, aux commerçants et aux salariés du secteur public ou privé. «Il permet à l’adhérent de choisir le montant de sa contribution mensuelle selon son objectif en termes de pension. Celle-ci sera prélevée automatiquement sur sa carte bancaire», a-t-on précisé. Il est bon de rappeler qu’en 2017 la CIMR, qui est gérée par un Conseil d’administration élu par l’assemblée générale des adhérents, comptait 6.385 entreprises adhérentes, 641.358 affiliés actifs cotisants et ayants droit et 170. 870 allocataires. Alain Bouithy

Tous les indicateurs sont au vert pour la CIMR

Tous les indicateurs sont au vert pour la CIMR

2016 a été une excellente année pour la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR), a annoncé son président directeur général, Khalid Cheddadi. «L’excédent d’exploitation a atteint le niveau de 4,7 milliards de DH en progression de 17% par rapport à l’exercice 2015, nos produits techniques ont progressé de 14% à 7,7 milliards de DH, les charges techniques ont augmenté de 17% à 5,5 milliards de DH et les produits financiers ont augmenté de 28% à 2,6 milliards de DH», a-t-il indiqué lors d’une rencontre qu’il a présidée récemment à Casablanca. Quant aux frais généraux, ils se sont maintenus presqu’au même niveau que celui de l’année précédente, a-t-il ajouté. Notons qu’au titre de l’année 2016, la CIMR a connu une progression de 11,8% de sa réserve de prévoyance à plus de 44 milliards de dirhams en valeur comptable, confirmant ainsi de nouveau la pérennité de son régime. Autres motifs de satisfaction : l’année 2016 a enregistré l’adhésion de 625 nouvelles entreprises au profit de 7648 affiliés. De son côté, le nombre de salariés affiliés à la CIMR a progressé de 3,5% environ, atteignant un effectif global de 615.934, répartis entre actifs cotisants, au nombre de 333.646 et ayants droit, au nombre de 282.288. Il faut toutefois souligner que 748 entreprises ont été radiées au cours de cette période, ce qui a donné lieu à l’appel d’un montant de 831.367.229,53 dirhams (au titre des indemnités de radiation) et à la sortie de 8.096 affiliés du régime. En conséquence, le nombre d’adhérents actifs à la CIMR s’est établi en 2016 à 6.276 entreprises, enregistrant une baisse de 1,75% par rapport à 2015. Signalons également que le nombre d’actifs cotisants a également progressé de 4,2% par rapport à 2015. Cette évolution a permis de dépasser «l’hypothèse retenue pour l’élaboration du bilan actuariel annuel, qui fixe l’évolution minimale annuelle du nombre d’actifs à 0,5% pour assurer le maintien de l’équilibre du régime », a expliqué le top management de la société précisant que 164.435 personnes ont bénéficié d’une pension de retraite de la part de la CIMR au cours de cette période. Notons aussi qu’à fin 2016, les produits du patrimoine et plus-values, nets des charges, des pertes et des dotations et reprises sur provisions pour dépréciation de titres, se sont élevés à 3,4 milliards de DH contre 2,84 milliards de DH en 2015. Ils ont ainsi enregistré une progression de 622,75 millions de DH, soit une hausse de 22,5%. Signalons, par ailleurs, qu’au 31 décembre 2016, le portefeuille CIMR était estimé à 53 491 MDH en valeur de marché. En progression de 3,5%, le nombre d’allocataires de la CIMR s’est élevé à 164.435 durant la même année alors que la pension annuelle moyenne tous allocataires confondus, retraités, conjoints survivants et orphelins, s’est établie à 23.529 dirhams, soit une hausse de 0,6% par rapport à l’exercice 2015. «L’exercice 2016 a enregistré l’arrivée de 8.696 nouveaux allocataires de pensions directes contre 8 707 en 2015, soit une légère diminution de 0,1%. Parallèlement, l’exercice 2016 a enregistré 3.144 extinctions de pensions dont 2.679 concernent des pensions principales. Les nouvelles pensions de réversions indirectes en faveur de conjoints survivants ou d’orphelins, se sont élevées, en 2016 à 2 436 ». Globalement, les responsables de la CIMR ont estimé que tous ces résultats permettent de confirmer la pérennité du régime. En effet, comme l’a relevé Jaouad Lmourabiti, directeur études, organisation et pilotage, «la projection du fonds de prévoyance réalisée dans le cadre du bilan actuariel répond aux deux critères de pérennité fixés par la charte de pilotage. Le fonds est ainsi constamment positif sur la durée de projection et la courbe de projection est ascendante en fin de période». Ceci dit, cette pérennité ne s’affirmera dans le temps qu’au prix d’une augmentation régulière du nombre des actifs cotisants et d’un rendement adéquat du portefeuille financier, ont concédé les dirigeants de la société. Notons enfin que l’année 2016 a constitué un tournant de très grande importance également pour la vie et l’avenir de la CIMR avec le changement statutaire de la société dont le cadre juridique est passé sous le statut d’une société mutuelle de retraite. La CIMR va désormais se soumette au contrôle de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) qui va à la fois édicter des règles prudentielles, procéder aux contrôles prévus par la loi, et s’assurer que les engagements de la CIMR sont respectés. Pour le top management, il ne fait aucun doute que «la mise en place d’un nouveau cadre de supervision et contrôle d’une autorité étatique permettra à la caisse d’une part de consolider son système de gouvernance et d’autre part de renforcer son positionnement en tant que référence de la retraite complémentaire du secteur privé au Maroc». Il a également affirmé que cette transformation, qui impliquera de profonds changements dans les statuts et règlement général de retraite, a été décidée dans un esprit d’équité entre les adhérents, affiliés et allocataires de la CIMR. Et d’assurer qu’elle a été approuvée unanimement par les adhérents lors de l’Assemblée générale extraordinaire réunie à cet effet. Sur la question de savoir quels sont les changements phares introduits par le nouveau statut de la CIMR, Basma Khayat, directrice commerciale, cite notamment «l’ouverture du régime aux personnes physiques souhaitant y adhérer à titre individuel, qu’il s’agisse de travailleurs indépendants, de salariés du secteur privé ou public, ou encore de personnes exerçant une profession libérale». Cette ouverture se fera à travers le lancement d’une nouvelle offre baptisée «Al Moustakbal individuel», a-t-elle indiqué.

La transformation de la CIMR en Société mutuelle de retraite actée

La transformation de la CIMR en Société mutuelle de retraite actée

Les adhérents approuvent de nouveaux statuts et un règlement général La transformation de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites (CIMR) en une Société mutuelle de retraite a été actée. Réunis en Assemblée générale extraordinaire, le jeudi 17 novembre courant, les adhérents de la CIMR ont approuvé cette transformation. Il est à souligner qu’au cours de cette assemblée, tenue sous la présidence de Khalid Cheddadi, président directeur général de la Caisse, ils ont également approuvé les nouveaux statuts et le règlement général de retraite de la caisse. La décision de transformer la CIMR en une Société mutuelle de retraite est la conséquence de l’entrée en vigueur de la loi n° 64-12 portant création de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), rattachée directement à la Primature, en remplacement de la Direction des assurances et de la prévoyance sociale (DAPS) du ministère de l’Economie et des Finances. Notons que cette loi, qui réglemente désormais le secteur des assurances ainsi que celui de la retraite, prévoit la mise en place d’un nouveau cadre juridique pour l’exercice et la gestion des opérations de retraite par les organismes du secteur privé. En effet, explique la CIMR dans un communiqué, « les régimes de retraite qui ne sont pas gérés en vertu d’un texte de loi spécifique, sont dans l’obligation d’adopter le statut de société mutuelle de retraite ». Ainsi, poursuit la même source, « la CIMR qui fonctionnait jusqu’à aujourd’hui avec un statut d’association, change de cadre juridique pour passer sous ledit statut, et sera dorénavant soumise au contrôle de cette nouvelle autorité, qui va à la fois édicter des règles prudentielles, procéder aux contrôles prévus par la loi, et s’assurer que les engagements de la CIMR sont respectés ». Suite à ce changement, le top management de la CIMR a indiqué que les statuts et le règlement général de retraite de la caisse connaîtront de profonds changements en vue, précise-t-il, d’assurer une consolidation de son système de gouvernance et son adaptation par rapport au nouveau contexte légal, un développement démographique et commercial, mais également une plus grande équité entre les différentes catégories de bénéficiaires du régime de retraite CIMR. En détail, ce changement impose de nouvelles dispositions comme l’élargissement de la palette des taux de cotisation, permettant aux salariés de maintenir leur niveau de vie à la retraite; l’abrogation de la condition d’une durée minimum de 5 ans pour bénéficier d’une pension de retraite ainsi que la révision à la baisse du coût d’achat de points pour une meilleure équité entre les affiliés de la caisse. La CIMR introduira aussi d’autres mesures comme les dispositions de départ en retraite anticipée ou prorogée plus favorables pour ses affiliés. Un capital équivalent à trois fois la dernière pension mensuelle sera versé aux ayants cause en cas de décès du retraité ou du réservataire ainsi que la révision à la hausse des coefficients appliqués pour la détermination du montant de la retraite. L’exploitation de la caisse prévoit également la possibilité d’adhésion individuelle grâce à l’offre «Al Moustakbal individuel» et l’enrichissement du bouquet d’offres de retraite avec de nouveaux produits et options. Gérée par un Conseil d’administration élu par l’Assemblée générale des adhérents, la CIMR a pour mission de promouvoir un régime de retraite pérenne, équilibré et solidaire, garantissant aux bénéficiaires une pension équitable dans le cadre d’une gestion efficace et de qualité. Jusqu’à l’année dernière, ladite caisse comptait 6388 entreprises adhérentes, 595.091 affiliés actifs cotisants et ayants droit et 158.863 allocataires. A noter que le montant total de ses produits techniques s’élevait à cette même période à 6777 millions de DH alors que le total des pensions servies était de 3612 millions de dirhams.