Visa for Music : Très belle prestation de Fanie Fayar en ouverture du festival

Visa for Music : Très belle prestation de Fanie Fayar en ouverture du festival

MAROC. Fanie Fayar a illuminé mercredi 16 novembre la scène du Théâtre national Mohammed V à Rabat devant un public impressionné par le talent, la prestance et le charisme de la diva congolaise. La chanteuse, compositrice et interprète congolaise dont le timbre si particulier suscite admiration a offert aux festivaliers une magnifique prestation, en ouverture de la 9ème édition du Festival et marché professionnel des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient, « Visa for Music ». Un voyage en musique riche en sonorités mêlant avec une certaine dextérité des traditions congolaises, musiques actuelles et sonorités pop, funk, rock, jazz et soul. Une performance réussie et saluée aussi bien par le public que par les promoteurs de cet important rendez-vous, organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du 16 au 19 novembre, et qui accueillait cette année des acteurs culturels en provenance de plus de 70 pays dont près de la moitié de l’Afrique. Pour Fanie Fayar, il était très important de se produire à cet événement d’autant plus « j’étais la première à l’ouvrir par un a cappella et tout le monde avait son attention braqué sur moi », a-t-elle déclaré dans une interview à Pagesafrilk à paraitre ce lundi 28 novembre. « C’est juste un honneur pour moi, une fierté pour le Congo et pour tous ceux qui me soutiennent », a confié. La Congolaise, qui a fait ses débuts au sein d’une chorale chrétienne en 1996, est médaillée d’or de la chanson aux 8ᵉmes Jeux de la Francophonie de 2017 à Abidjan. Martin Kam

Congo. La chanteuse Nina Wateko en concert live le 9 avril à Rome

Congo. La chanteuse Nina Wateko en concert live le 9 avril à Rome

MUSIQUE. Nina est attendue le week-end prochain à Rome pour un show qui s’annonce riche en couleurs. Après sa magnifique et brillante prestation à l’institut français du Congo (Brazzaville), l’artiste, chanteuse et interprète d’origine congolaise sera en concert live ce samedi 09 avril au Nuovo Teatro San Paolo di Roma (Nouveau Théâtre Saint-Paul de Rome). Pour ce spectacle, la diva à la voix d’or annonce qu’elle sera vêtue d’une tenue traditionnelle africaine et congolaise. Question de montrer au public attendu, ce soir-là, la richesse afro-congolaise non seulement de son répertoire musical mais aussi « notre richesse vestimentaire », a confié Nina Wateko à Pagesafrik. « Je porte avec moi, le Congo, l’Afrique, ce berceau de l’humanité culturellement et musicalement : ça sera le Bokoko fashion des vêtements jusqu’au répertoire », a-t-elle précisé. Et tout naturellement, la star congolaise invite tous les Congolais et les Africains de Rome, sans oublier les Italiens amoureux de la musique sans frontières à « venir découvrir Nina Wateko. Cette petite voix qui chante et parle de l’Amour, de l’Afrique et ses merveilles », a-t-elle lancé lors de notre échange. Il est important de noter dans vos agendas que trois semaines après sa prestation dans la ville éternelle, celle de Romulus et Rémus, précisément le 30 avril, la jeune virtuose prendra part au Festival de la ville italienne de Gualdo Tadino en Umbrie où elle est attendue comme « Marraine et Invitée d’honneur ». Commentant sa tournée au pays de l’illustre poète et penseur Dante Alighieri, Nina Wateko explique qu’au cours de ses prestations elle proposera aux mélomanes italiens « notre être et notre faire : nos us et coutumes dans un langage universel qui est la musique afro jazz ». « Ma mission artistico-musicale est de réapproprier le fait musicalement pour leur en proposer dans mon style musical et ma technique de chant. C’est le Congo et son code +242 qui sera mis en exergue musicalement et artistiquement », a-t-elle poursuivi rappelant que son jazz, axé sur la world music, est d’origine africaine et le chant est son champ, « car j’ai le son dans mon sang ». Que les dieux romains de la musique soient avec la diva et l’accompagne lors de ce rendez-vous du donner et du recevoir. Martin KAM

Nantes: la chanteuse « Aodora de Magdala » prend son envol

Nantes: la chanteuse « Aodora de Magdala » prend son envol

La participation de la RD congolaise « Aodora de Magdala » dans le nouvel album de Duck Geoffroy « Vis-TA-vie »est un choc, une révélation. De son vrai nom Carine Tibondji, elle impose son style. Et sa voix, bouleversante. Un incroyable talent qui s’est revélé dans la chorale chrétienne, ce qui lui a valu le pseudonyme de « Aodora de Magdala ». Jusqu’ici, pas de scission radicale par rapport au groupe évangélique dans lequel elle évolue. Elle ne trouve aucun inconvénient de chanter à l’église et en concert de musique aux sonorités rumba, hip hop, soul, coupe décalé, etc. Sa passion, c’est la chanson sous toutes ses formes. « Aodora de Magdala » est élevée à la chanson chrétienne depuis l’âge de 16 ans. Elle a fait ses gammes à Limoge où elle a découvert sa spiritualité dans différentes chorales, cumulativement avec ses études universitaires. Titulaire d’un master en économie, elle est employée en milieu hospitalier. C’est en 2015 que la chanteuse congolaise fait partie du groupe Knal-SON de Duck Geoffroy à Nantes. On constate tout de suite dans cette intégration un projet flambant neuf qui semble sonner pour la jeune chanteuse comme un nouveau départ. De son côté, Duck Geoffroy se réjouit de voir naître de nouvelles sonorités dans son paysage musical. De concert en concert, d’album en album, une voix s’affirme, celle de « Aodora de Magdala » qui, désormais présente des chansons faites de paroles généreuses et de musiques recherchées, entre tradition et modernité, tirées de l’album « Vis-TA-vie ». Et en lingala, en français, comme en anglais, elle sait aller de l’avant. Chanter est son bonheur et à l’entendre on le comprend, on le partage même. Aujourd’hui, c’est une voix délicate et puissante qui se pose sur la musique avant de s’envoler. Car l’envol est le geste premier de la chanteuse qui commence tout doucement à se faire un nom sur la scène musicale. « Vis-TA-vie » le nouvel album aux sonorités diverses devrait l’aider à passer un cap. Celui de la célébrité. Près d’elle des musiciens remarquables, particulièrement l’incontournable Duck Geoffroy qui assure les arrangements et met en forme les mélodies que la chanteuse interprète avec beaucoup de génie. Chanter est son bonheur et à l’entendre on le comprend, on le partage même. La fête de la Francophonie à Nantes le samedi 25 mars 2017, salle Egalité (19h00-00h00) sera une occasion de plus pour découvrir la nouvelle star du groupe Knal-SON de Duck Geoffroy. Ci-après une de ses récentes vidéos dans la chanson « Geogeo amour » (Duck Geoffroy).

Décès de la chanteuse et militante Christiane Nguénoni « Titi »

Décès de la chanteuse et militante Christiane Nguénoni « Titi »

La voix de la femme congolaise, celle qu’on surnommait « TITI » s’est éteinte le lundi 31 octobre 2016 à Brazzaville. Toujours fascinée par la chanson engagée « TITI » est notamment connue pour son engagement en faveur de la lutte des femmes congolaises. En effet, sa notoriété nationale, elle la doit dans son militantisme au sein du PCT (Parti Congolais du Travail) et de ses organisations de masse. D’abord à l’URFC (Union Révolutionnaire des Femmes du Congo), puis à l’OFC (Organisation des Femmes du Congo). Dans ses organisations, elle a longtemps animé musicalement, presque toutes les activités politiques et culturelles. Elle a surtout fait ce qu’elle savait faire le mieux, une capacité à faire passer le message positif par le chant. Nguénoni un nom mémorable Fille du premier député du district d’Okoyo feu Louis NGUENONI et de Emilienne Obili, née Ekambi, Christiane Nguénoni « Titi » avait commencé sa carrière musicale au début des années 1970, en suivant sur le tas les cours d’interprétation et de chant. Sa première montée sur scène remonte également au cours des années 1970. Par la chanson et la belle voix, elle est devenue un des symboles de la musique engagée. Au fil des années, elle a travaillé en solo et s’est fait régulièrement accompagnée par différents groupes de la nouvelle vague et a su rester fidèle à l’esprit de l’idiome tradi-moderne tout en adoptant un langage, et des procédés éducatifs. Malheureusement, sa carrière a été marquée par l’absence de production phonographique. Toutefois, elle nous laisse en souvenir de jolis moments de mélancolie, de ferveur rythmique, pour s’être taillée une excellente réputation sur la foi de nombreuses prestations réussies. Les organisations Ba Mama ya OFC Botelema, Le Collectif des femmes de la Cuvette-Ouest, Les Femmes Racines d’Okoyo on tenu d’honorer la mémoire de cette femme fatale de la chanson, en lui rendant un grand hommage.