Biogaran prend part à une campagne internationale de dépistage de l’hypertension artérielle et du diabète au Congo Brazzaville
SANTE. Biogaran, le leader des médicaments génériques en France, a pris part à une campagne internationale de dépistage des maladies cardio-métaboliques, en collaboration avec la Société Congolaise d’Hypertension dans le cadre de l’initiative mondiale de la Société Internationale d’Hypertension (HSI). Cette campagne de dépistage, qui a débuté au Congo le 7 juin dernier et qui s’est poursuivie jusqu’à fin août, visait à sensibiliser et diagnostiquer des maladies chroniques telles que l’hypertension artérielle et le diabète auprès de la population congolaise. Cette initiative de la Société Internationale d’Hypertension a été déployée dans 90 pays à travers le monde. Au Congo Brazzaville, elle a débuté dès le 7 juin avec pour objectif de dépister plus de 10 000 patients à travers le pays. Biogaran, partenaire de longue date de cette opération, a contribué à l’achat de consommables tels que des bandelettes, des glucomètres ou encore des médicaments permettant aux patients d’initier leur traitement. Cette participation permet à Biogaran de réitérer son engagement en faveur de la lutte contre les maladies cardio-métaboliques et de l’accès à des soins de qualité pour tous. En cette fin août, plus de 13 500 patients ont déjà été dépistés dans le cadre de cette campagne, dépassant ainsi l’objectif fixé de 10 000 participants. Les patients ont pu se rendre à ce dépistage dans l’un des 49 sites équipés pour l’occasion, principalement à Brazzaville et dans ses alentours mais aussi dans les localités du nord à Owando et Ignié et du sud du pays à Dolisie, Nkayi, Sibiti et Mouyondzi. Diverses structures ont accueilli les patients parmi lesquelles des dispensaires, des centres régionaux ou encore le CHU et l’Université de Brazzaville. Le succès de cette campagne tient également à l’engagement de nombreux professionnels de santé mobilisés pour l’occasion : une vingtaine de cardiologues, des paramédicaux et des infirmiers ont répondu présent pour accompagner et prendre en charge les patients dépistés. Cette opération intervient dans un contexte sanitaire particulièrement préoccupant. La Société Internationale de l’Hypertension a souligné dans une étude datant de 2018 menée sur un échantillon de 6169 personnes, l’impact alarmant de l’hypertension artérielle sur la population congolaise, avec une incidence évaluée à 22,2%. Plus inquiétant encore, selon ces données, seulement 40,2% des patients hypertendus étaient conscients de leur hypertension et uniquement 36% étaient sous traitement. Ce contexte justifie la tenue de cette opération de dépistage dont les résultats seront analysés et consolidés en décembre 2023. Le Pr. Bertrand Ellenga Mbolla a exprimé son appréciation envers le partenariat avec Biogaran : « Biogaran est engagé auprès de la Société Congolaise d’Hypertension depuis plusieurs années. Leur contribution et leur soutien lors de nos campagnes de dépistage permettent de démontrer leur engagement pour la santé de la population congolaise. Ensemble, nous souhaitons faire une réelle différence en offrant aux patients un accès précoce au dépistage et à des traitements de qualité ». A travers ces campagnes de dépistage, Biogaran œuvre pour un accès universel à la santé et aux soins de qualité. Le laboratoire dispose par ailleurs d’une large gamme de médicaments abordables permettant de traiter le diabète, l’hypertension mais aussi les maladies cancéreuses et certaines des affections les plus communes dans le pays comme les infections par exemple. Les médicaments Biogaran disponibles au Congo sont produits à 91% en Europe et à 51% en France dans le strict respect des standards européens. A noter que Biogaran est également engagé dans la formation des professionnels de santé locaux, notamment au moyen de l’Académie Biogaran, un programme de formation continue prenant la forme de webinaires. Ces formations permettent aux professionnels de santé de faire bénéficier aux patients d’une prise en charge optimale.
Centrafrique : des députés centrafricains dénoncent une campagne internationale de dénigrement de leur pays

De retour d’une mission à Strasbourg en France, où ils ont pris part à l’Assemblée parlementaire paritaire, des députés centrafricains ont tenu, ce 11 avril 2022 à Bangui, une conférence de presse. Occasion pour les cinq (5) élus de la Nation de parler de l’image de la République centrafricaine au niveau international et de dénoncer une campagne de dénigrement contre le pays. Répondant aux questions des journalistes sur les points abordés lors de la 41ème session de l’Assemblée générale parlementaire paritaire Afrique-Caraïbe-Pacifique et Union Européenne, tenue du 1erau 03 avril 2022 à Strasbourg en France, la délégation a tout d’abord condamné l’attitude de certains pays vis-à-vis de la République centrafricaine. Selon les cinq (5) parlementaires, membres de la mission, ce qui se dit à propos du pays n’est autre que de la diffamation. « J’ai dénoncé avec vigueur tout ce qui a été dit à propos de notre pays. Chaque grande puissance ne voit que ses intérêts. Mais tout ce que nous les centrafricains voulons aujourd’hui, c’est la paix. Rien que la paix » a fustigé Henri Milla Vigner, député de Mobaye. Les relations diplomatiques toujours tendues entre Paris et Bangui Pour ces députés, les relations diplomatiques ne sont pas encore au beau fixe entre Paris et Bangui. Puisqu’ils accusent les forces de sécurité françaises d’avoir foulé au pied leur immunité parlementaire à l’aéroport international Roissy Charles De Gaulle. « Ils étaient trois, tous en civil. Il y avait un policier, un douanier et une autre personne qui n’a pas voulu décliner son identité. Ils ont demandé à M. Evariste Ngamana, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale de les suivre. Je me suis farouchement opposé à cela ; en leur disant que ceci est un incident diplomatique. Une violation flagrante de l’Accord de Vienne » a fait savoir le député Fleury Junior Pabandji. Sur ce, l’Assemblée nationale entend interpeller la ministre des Affaires étrangères dans les jours qui suivent. Par ailleurs, les députés centrafricains attestent que certains membres du gouvernement ont été fouillés à peigne fin, lors de leur voyage en France.