RDC : Luc Eymael, entraîneur belge, suspendu 6 mois pour propos racistes
Le technicien belge Luc Eymael, entraîneur principal du FC Saint Eloi Lupopo, fait face à une vive polémique en République démocratique du Congo (RDC). Il a été suspendu pour six mois par la Commission de Gestion de la Linafoot à la suite d’accusations de propos racistes tenus lors d’un match de l’Illicocash Ligue 1 contre Blessing FC (victoire 2-1), le 30 octobre dernier. Des accusations graves Eymael aurait traité le gardien adverse, Arma Latoleya, de « nègre » et insulté des membres du staff en les qualifiant de « putains ». Ces déclarations supposées ont conduit à des sanctions sévères : une suspension de six mois assortie d’une interdiction d’accès aux infrastructures sportives et une amende de 2 000 dollars américains (environ 1,25 million FCFA). Le soutien controversé du FC Saint Eloi Lupopo Le club de Lubumbashi a réagi dans un communiqué en exprimant son soutien à l’entraîneur, estimant que les sanctions reposent sur des « rapports biaisés et distordus ». Le FC Saint Eloi Lupopo a annoncé son intention de faire appel, réclamant une confrontation des parties pour que « toute la lumière soit faite ». Extrait du communiqué : « Tout en déplorant que certaines officines aient fomenté des rapports biaisés sur les incidents impliquant M. Luc Eymael, le Football Club Saint Eloi Lupopo affirme que le concerné va faire appel pour exiger une audition et une confrontation des personnes impliquées. […] Nous croyons fermement en l’intégrité des membres de la Commission de Gestion, qui ont sûrement été induits en erreur. » Un passé controversé Cette affaire n’est pas une première pour Luc Eymael. En juillet 2020, alors entraîneur des Young Africans (Tanzanie), il avait été licencié pour des propos jugés racistes à l’encontre de supporters. Plus récemment, une controverse similaire avait fait avorter sa nomination à Chippa United, en Afrique du Sud. Cependant, dans ce dernier cas, Eymael avait obtenu gain de cause, la Fédération sud-africaine ayant conclu que les accusations reposaient sur des enregistrements manipulés. Un dénouement incertain Alors que Luc Eymael conteste ces nouvelles accusations, le doute persiste quant à l’issue de cette affaire. La suspension de l’entraîneur pourrait toutefois marquer un précédent en matière de lutte contre les comportements discriminatoires dans le football congolais. Le FC Saint Eloi Lupopo et son entraîneur espèrent obtenir justice, mais cette nouvelle polémique risque d’écorner davantage la réputation d’un technicien déjà marqué par de nombreuses controverses. Ya Willy.
Formation artistique : Rhode MAKOUMBOU attendue à Brazzaville pour un stage destiné aux enfants
ARTS. L’artiste peintre congolaise Rhode Bath-Schéba Makoumbou se rendra en septembre prochain à Brazzaville, où elle animera un stage de formation artistique destiné aux enfants. Dans un bref message adressé à notre rédaction, l’artiste, dont les œuvres mettent en valeur les activités sociales de la femme africaine, précise que ce stage se déroulera au centre culturel « ESPACE-MAK », situé au 10 Rue Mpoutou, dans le quartier Mansimou, arrondissement n°8 Madibou, à l’OMS. Initiée à la peinture par son père, le peintre David Makoumbou, Rhode Bath-Schéba Makoumbou s’est réellement engagée dans l’art à partir de 1989. « La variété de ses toiles s’illustre dans un style nettement africain (inspiré de l’art statuaire traditionnel), mais également influencé par les courants réaliste, expressionniste et cubiste », peut-on lire sur le site de l’artiste. Depuis 2002, Rhode Makoumbou a créé de nombreuses sculptures en matière composite, représentant des métiers villageois en voie de disparition. Cependant, c’est à partir de 2003 qu’elle a entamé une carrière internationale marquante, exposant ses magnifiques sculptures à travers le monde entier. Originaire du Congo Brazzaville, la talentueuse artiste se considère comme une archiviste de la mémoire sociale et culturelle de l’Afrique en général, et du Congo en particulier. Lauréate du « Grand Prix des Arts et des Lettres » décerné par le Président de la République du Congo en décembre 2012, Rhode Makoumbou a été élevée au grade d’Officier de l’Ordre du Dévouement Congolais en 2013 par le Président Denis Sassou N’Guesso. Martin Kam
Nora Toutain en tournée au Maroc, en France et en Belgique
Après un showcase remarqué à Visa For Music à Rabat en novembre dernier à l’occasion de la sortie de son troisième album Better Days, Nora Toutain, artiste franco-marocaine originaire de Rabat et basée Montréal entame sa première tournée transatlantique. Elle se produira notamment pour la première fois avec son groupe montréalais au Maroc avec à dates : le 9 mai à Tanger au Riad Sultan, et le 10 et 11 mai aux Villa des Arts de Casablanca puis Rabat. Sa tournée démarre cette semaine déjà avec une première date le 4 mai à l’Espace Magh de Bruxelles et se clôturera à Paris le 13 mai à Paris à la FGO Barbara. Nora Toutain a le don d’émouvoir les foules. De la prestigieuse scène du Montreal Jazz Fest à l’intimité de jazz clubs comme le Pietri dans sa ville natale de Rabat, son magnétisme et sa voix puissante créent un lien indéfectible avec son public. Sa façon d’incarner sa musique, à la fois avec authenticité et maîtrise, lui donne une portée universelle qui permet à chacun et chacune de rentrer dans la danse. Ses performances, portées par des rythmes ancestraux africains et amazighs associés à des sonorités soul, jazz et pop, offrent une véritable modernité à son héritage multiculturel. Une balade onirique entre deux mondes où les forces opposées s’attirent et se complètent pour aller à la découverte d’un paysage sonore encore inexploré. La générosité de ses musiciens et l’alchimie du groupe viennent parfaire l’expression de la créativité de Nora. Del’ancrage que lui ont offert ses deux premiers albums Grounding place Vol I & II, elle transporte son public à travers un voyage sensoriel, à la fois cathartique et méditatif, pour aller vers l’équanimité de Better Days. Better Days, une ode à l’espoir et à l’unité À la façon d’un voyage introspectif, Better Days appelle à la réconciliation à travers l’acceptation de ses parts d’ombres et de lumière pour tendre vers le lâcher prise et l’harmonie, cristallisés dans la focus track White Flag. En 10 morceaux tout en contrastes et en nuances, Nora distille des messages de paix, de tolérance et d’espoir qui font l’essence de sa pop consciente colorée et engagée. Elle y transcrit son propre vécu et ses intentions personnelles qui se manifestent aujourd’hui dans l’urgence collective d’une trêve. Pour Nora Toutain ce troisième album est résolument celui de la prise de risque artistique afin d’aller au bout de son envie de fusion et d’honorer son métissage culturel avec amour et authenticité. Elle dévoile en août dernier un premier clip avec Nass . Écrite à un moment de polarisation extrême du monde dans le contexte de la pandémie, la chanson est une forme desynesthésie musicale où l’autrice-compositrice-interprète vient avant tout traduire ses émotions de façon intuitive et cathartique. Sans fard et ni détour, mais toujours avec bienveillance, Nora récuse ici la dictature de la pensée et les fausses postures spirituelles qui viennent cloisonner et diviser les gens. Nass propose plutôt un retour à l’essentiel : l’humanité en chacun de nous. L’artiste suggère en filigrane le paradoxe de l’ultra-individualisme et de la quête absolue de liberté qui nous enferment et nous restreignent plus qu’ils ne nous libèrent, en contredisant finalement la nature même des êtres humains qui est de faire communauté. Réalisé par l’artiste elle-même entre Paris et Marrakech, le clip est un prolongement de son identité et un manifeste de ses valeurs. Avec un refrain en darija, des arrangements afro-pop et la trompette de Hichem Khalfa, Nora Toutain y affirme son identité musicale plurielle et métissée, profondément ancrée dans les rythmes traditionnels. Une démarche qu’elle poursuit dans le morceau Summer Wine où elle puise cette fois-ci dans ses racines amazigh pour créer son « œuvre la plus aboutie en termes de fusion et de complexité musicale » confie l’artiste. Porté par une guitare inspirée des mélodies des tribus ahwach dans le refrain et des qraqebs gnaouis qui vont à la rencontre d’une batterie plus r’n’b, le morceau voyage entre desert blues, pop, et soulful music. Toujours avec les interactions humaines au cœur de sa réflexion, Nora explore la notion d’appartenance et d’identité dans cette chanson. Les paroles du refrain, sont comme un chant incantatoire qui appelle à la trêve, à la réconciliation. Elles sont la promesse d’un lendemain meilleur, d’un espace de répit et de douceur. Les couplets ont quant à eux été écrits par la poétesse rbatie Abir Barakat, en écho à l’univers métaphorique et imagé de Nora. Mis en image par Badr Dean, le clip s’ouvre sur ces mots « à toutes les amitiés égarées destinées à se retrouver, à la grâce du pardon, entre nous et envers nous-même ». L’artiste y transcende ainsi un vécu personnel pour livrer un message salvateur universel. Avec CP
Troisième édition de « Parcours d’Artistes ». Les œuvres de Said Ouattar s’invitent en Belgique
L’artiste peintre Said Ouattar vient d’exposer des œuvres récentes à la Maison des Cultures et au palais de la grande Poste de Bruxelles en Belgique, dans le cadre de la troisième édition de «Parcours d’Artistes ». Organisée sous le signe de la solidarité et du dialogue, cette manifestation culturelle de première importance a réuni plusieurs artistes européens ( Belgique, Hollande, Allemagne, France et Italie) mais également d’autres continents, du 10 au 14 avril 2024, dans le quartier maritime et historique de Molenbeek et le quartier Simonis de Koekelberg. De la peinture à la céramique en passant par la photographie, les installations, le vitrail, la mode, la sculpture et les bijoux, cette troisième édition de «Parcours d’Artistes» a témoigné du talent et de la créativité des artistes contemporains internationaux. Devant le succès remporté par cette manifestation,Mme Catherine Moureaux, maire de Molenbeek-Saint-Jean, a remercié les trois artistes venus du Maroc pour leur apport à la diversité culturelle et à la paix, mettant en valeur la richesse des cultures locales et renforçant les liens entre les communautés. Parmi ces artistes, on retient notamment Said Ouattar dont les œuvres incarnent véritablement le concept de vigueur et dégageant une force expressive et une vitalité palpable à travers un langage visuel captivant.Ce plasticien, né en 1950 dans la Vallée Ait Bouguemaz, crée des œuvres expressionnistes intenses captant les émotions humaines. Privilégiant son ressenti personnel, il utilise des coups de pinceau énergiques et des contrastes saisissants pour une dynamique émotionnelle forte dans ses tableaux. Sa peinture est un rite ludique et autobiographique célébrant la vie quotidienne, les couleurs et les figures, dans un monde innocent remémorant le quotidien.Ce processus de création artistique s’incarne à travers une pratique assidue et réfléchie, mettant en lumière la délicate alchimie entre spontanéité et maîtrise technique. Ses œuvres sont empreintes d’une sincérité palpable et se dévoilent comme autant de fragments d’une mémoire en construction. «Sans prétention, sa peinture est une autre façon de dire et d’écrire. Dans le sillage des artistes expressionnistes et symbolistes, Said Ouattar redessine les visages comme un enfant talentueux et hanté par la magie envoûtante de la vie. Il peint « le jardin discret et les souvenirs lointains », en mettant en scène la puissance chromatique si étonnante. Chantre des scènes connotatives, l’artiste est passionné par les formes gestuelles qui peuplent le fond et renforcent les tonalités claires et les compositions séduisantes», indique à ce propos le critique d’art et professeur Dr Abdallah Cheikh. Par ailleurs, les formes abstraites de Said Ouattar évoquent une réalité réinventée, mêlant habilement le réel et l’imaginaire. La profondeur des œuvres de l’artiste transcende le simple tableau pour nous inviter à contempler l’essence même de l’existence. «Des regards travaillés…qui nous renseignent sur une intériorité à fleur de peau,… ce qui entraîne des émotions sereines et attendries, comme lorsque la sagesse l’emporte sur l’impétuosité… Enfin, on est rehaussé en tant qu’Hommes devant le miroir tendu par l’œuvre…Comme toute recherche artistique sincère, le travail de Saïd Ouattar tient ses promesses formelles et ses appréhensions thématiques dans le bonheur de la couleur éclairante de l’âme…», souligne le critique d’art et écrivain M’barekHousni. En effet, les peintures de Said Ouattar expriment sa profondeur humaine à travers la couleur et des symboles subtils et captent une véritable essence émotionnelle. Les couleurs vives et audacieuses qu’il emploie révèlent une palette riche en nuances et en contrastes, soulignant ainsi son talent pour créer des compositions visuellement captivantes. Cette capacité à combiner la technique avec une profondeur conceptuelle lui confère une place singulière dans le monde de l’art contemporain. Rédaction
L’avenir de la santé connectée au centre du Forum maroco-belge à Rabat
Explorer les défis et les opportunités inhérents à la transition que connaît le secteur de la santé au Maroc en mettant un accent particulier sur la digitalisation et la durabilité. Tel était le but du Forum maroco-belge qui s’est tenu récemment à Rabat. Placée sous le thème « Le futur des infrastructures de santé : Digitalisation et durabilité, échanges croisés Bruxelles-Maroc », cette importante rencontre internationale a réuni plusieurs acteurs majeurs de l’écosystème de la santé au Maroc et en Belgique dans une ambiance conviviale et professionnelle. Organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc Rabat-Salé-Kénitra (CGEM RSK), en collaboration avec la Représentation économique bruxelloise de l’ambassade de la Belgique à Rabat, cet événement a donné lieu à une riche discussion entre les participants favorisant ainsi de longs moments d’échanges entre les représentants d’entreprises marocaines et leurs homologues belges opérant dans le secteur de la santé. Des interventions de qualité d’intervenants de haut niveau, ayant des connaissances avérées dans les domaines de la santé et de la technologie, qui ont permis une très grande richesse de débats et d’échanges. Et surtout d’offrir aux participants « une opportunité unique de promouvoir le partage de connaissances, de favoriser les collaborations et de stimuler l’innovation dans le secteur de la santé », comme l’avaient promis quelques jours plus tôt les organisateurs. En plus d’analyser les opportunités et les défis associés à la digitalisation et à la durabilité au niveau des infrastructures de santé, les intervenants ont aussi partagé leurs expériences dans bien de volets comme le Building Information Modeling (BIM), la gestion numérique des actifs et des ressources énergétiques, la transformation digitale des processus médicaux ou encore la gestion efficace des données de santé. En plus de faciliter les échanges entre Rabat-Salé-Kénitra et Bruxelles, qui est considérée comme pionnière en matière de durabilité des bâtiments dans le domaine de la santé, ce forum a également permis d’instaurer un dialogue constructif entre les professionnels de la santé, les décideurs, les entreprises et les centres de recherches du Maroc et de la Belgique », ont noté les organisateurs indiquant que les interventions des uns et des autres ont permis d’explorer les solutions innovantes et connectées. Et, donc, de mettre en lumière les dernières avancées technologiques et les pratiques durables dans le domaine de la santé. Les constructions dans le domaine de la santé florissent au Maroc suite à la généralisation de la couverture médicale. Pour Mme Bouthayna Iraqui Houssaini, présidente de la CGEM Rabat-Salé-Kénitra, il est impératif « de réfléchir à comment on construit les bâtiments destinés à la santé » et les experts belges ont été invités à partager leur expertise sur la durabilité des infrastructures de santé. A noter que les échanges se sont poursuivis par la suite via une session d’« Afterwork » dont l’objectif principal était d’encourager les partenariats et les investissements bilatéraux dans le secteur de la santé. A souligner que cette séance a été rehaussée par la présence de Mme. Ans Persoons, secrétaire d’Etat chargée de l’Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l’incendie et l’Aide médicale urgente. Alain Bouithy
Football/Officiel : Eden HAZARD est admis à la retraite
L’ex-madrilène est le seul responsable de sa fin de carrière piteuse et peu enviable. Sans club depuis son départ du Real Madrid au début de l’été, le joueur belge de 32 ans a préféré prendre sa retraite malgré les offres qui se présentaient à lui. Cette décision marque la fin d’une période tumultueuse pour le football belge. Après un passage infructueux au Real Madrid et son départ annoncé en début de saison estivale, Eden Hazard s’est retrouvé sans club. Bien qu’il ait reçu des propositions de divers clubs européens, y compris de la Belgique, ainsi que de destinations plus exotiques comme l’Arabie saoudite, l’ailier gauche talentueux, qui a remporté de nombreux titres, dont le Championnat de France, d’Angleterre et d’Espagne, ainsi qu’une Ligue des Champions et une demi-finale en Coupe du Monde 2018 avec la Belgique, a choisi de mettre fin à sa carrière ce mardi. Dans une déclaration, il a expliqué : « Il est important de savoir quand dire stop au bon moment. Après 16 ans de carrière et plus de 700 matchs disputés, j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière de footballeur professionnel. J’ai réalisé mon rêve en jouant et en m’amusant sur les terrains à travers l’Europe et le monde. Il est désormais temps de profiter de mes proches et de vivre de nouvelles expériences. À bientôt en dehors des terrains. » Eden Hazard, qui avait fait vibrer les supporters en jouant pour le LOSC en Ligue 1 et en devenant un leader à Chelsea, a exprimé sa gratitude envers ses anciens clubs, y compris le Real Madrid où il n’a pas réussi à s’imposer malgré un transfert record. Il a déclaré : « Au cours de ma carrière, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes formidables, des dirigeants, des entraîneurs et des coéquipiers, et je tiens à remercier particulièrement les clubs pour lesquels j’ai évolué : le LOSC, Chelsea et le Real Madrid. Je tiens également à remercier à nouveau l’équipe nationale belge. » Avant de conclure, Hazard a adressé des remerciements à ses proches et à ses fans, « qui m’ont soutenu tout au long de ces années, pour leurs encouragements dans chacun des pays où j’ai joué. » Bien que la décision de prendre sa retraite n’ait pas été une surprise, elle reste surprenante étant donné qu’Eden Hazard n’a que 32 ans et avait reçu plusieurs offres pour relancer sa carrière après son passage compliqué au Real Madrid, où il n’a disputé que 76 matchs en quatre ans, en raison de problèmes de santé persistants. Ya Willy.
FOOTBALL. Lukaku le 9 du Real Madrid ?
Alors que les incertitudes entourant la situation de Mbappé demeurent importantes, le club merengue explore une piste plutôt surprenante pour renforcer son effectif au poste d’avant-centre. Le marché des transferts se clôture bientôt et le Real Madrid demeure en attente quant à son attaquant de pointe. Bien que l’Espagnol Joselu soit revenu dans le giron de son club formateur, l’ancien joueur d’Alavés ne présente pas une garantie solide au poste d’avant-centre. Tandis qu’il y a eu des discussions entre Mbappé et le PSG, il n’est pas certain que le Real Madrid agisse dans les derniers jours du mercato pour recruter le numéro 7 parisien. En attendant, Florentino Pérez pourrait envisager une option inattendue : Lukaku au Real Madrid ? Selon les informations de Sport, le Real Madrid pourrait être un choix crédible pour Romelu Lukaku. À l’âge de 30 ans, l’attaquant belge se trouve sur la liste des départs de Chelsea, qui exige 40 millions d’euros pour son joueur puissant. Qu’il s’agisse d’un transfert sec ou d’un prêt, l’ancien joueur de l’Inter Milan pourrait apporter une contribution intéressante au Real Madrid qui, pour l’instant, opte pour la prudence afin de surveiller l’évolution de la situation de Kylian Mbappé, considéré comme la priorité numéro un du président merengue. Une affaire qui mérite d’être suivie de près… Ya Willy.
Belgique. Eden Hazard, l’homme qui semble avoir pris une retraite anticipée des terrains de football !
SPORTS. On peut dire que son retour en Belgique est une chimère, une utopie même. Les clubs belges n’ont même pas tenté de séduire ce cher Eden. Ils sont peut-être conscients qu’il coûterait une fortune et qu’il représenterait un énorme pari. Même si Eden ne demande pas un salaire mirobolant, puisqu’il a réussi à négocier avec le Real Madrid pour qu’ils lui versent une grosse partie de son dernier contrat. Mais bon, les clubs belges ont préféré passer leur tour. Jesper Fredberg, le directeur sportif d’Anderlecht, a même déclaré sans sourciller que Hazard n’était « pas adapté au projet » du club. Ouch ! Dur pour Eden, mais il faut dire que sa forme physique actuelle ne plaide pas en sa faveur. Le monde du football de haut niveau semble se méfier de lui, et même l’Inter Miami, qui était cité comme une possible destination, a préféré miser sur d’autres joueurs. Eden est devenu un peu le boulet que personne ne veut traîner. D’ailleurs, la situation en est venue à des blagues maintenant. Dans un journal belge, le président du KVC Westerlo a été interrogé sur un éventuel appel à Eden Hazard. Et sa réponse était hilarante : « Non, je n’ai pas appelé Eden », a-t-il ri. On dirait bien que même les petits clubs ne veulent pas se risquer avec lui. Pourtant, le KVC Westerlo espère toujours renforcer son équipe, en utilisant notamment ses liens privilégiés avec les clubs turcs grâce à son propriétaire. En tout cas, Eden Hazard est dans une situation bien délicate. Il a intérêt à retrouver sa forme et à impressionner s’il veut un jour retrouver les terrains de football. Sinon, il risque de devenir le joueur le plus convoité… pour les parties de baby-foot dans les bars. Ya Willy