L’Angola reçoit des vaccins pour lutter contre le cancer du col de l’utérus
L’Angola a reçu (le 16 septembre, DNR) 1,4 million de doses de vaccins contre les papillomavirus humains (HPV) avec le soutien d’un financement de BEI Monde, branche de la Banque européenne d’investissement (BEI), afin de renforcer les actions visant à prévenir le cancer du col de l’utérus et à protéger la population contre ce dernier, qui est la principale cause de décès par cancer en Afrique. Plus de 1,4 million de doses de vaccins contre les papillomavirus humains (HPV), qui sont scientifiquement reconnus comme la cause principale de plus de 90 % des cancers du col de l’utérus, sont arrivées aujourd’hui en Angola. Elles sont destinées à la vaccination des filles âgées de 9 à 12 ans, dans le cadre de la stratégie nationale de prévention du cancer du col de l’utérus et de protection contre cette maladie. Un autre lot devrait arriver dans les prochains jours. Le pays disposera ainsi des 2,2 millions de doses de vaccins nécessaires pour garantir l’immunisation d’environ 2,136 millions de fillettes sur l’ensemble de son territoire. Les vaccins ont été achetés grâce à un financement de BEI Monde, dans le cadre d’un prêt de 50 millions d’euros à l’appui de la résilience de l’Angola en matière de santé. Le projet bénéficie également d’une subvention de l’Union européenne de 4,5 millions d’euros. Le renforcement des capacités en matière de santé est un élément central de la stratégie « Global Gateway » de l’UE, dont BEI Monde est un partenaire clé de la mise en œuvre. Silvia Lutucuta, ministre angolaise de la santé : « La vaccination de prévention du cancer du col de l’utérus symbolise l’engagement de l’exécutif angolais à protéger la santé et l’avenir de nos filles, en garantissant des générations exemptes de cette maladie évitable, dans le droit fil de la stratégie mondiale pour son élimination à l’horizon 2050, contribuant ainsi à une population en meilleure santé et plus viable sur le plan économique. Il s’agit d’une occasion unique de protéger les générations futures contre une maladie dévastatrice. Unissons nos forces et veillons à ce que toutes les filles en Angola, où qu’elles vivent, reçoivent ce vaccin qui sauve des vies. » Les chiffres de l’Institut angolais de lutte contre le cancer révèlent que, rien qu’en 2022, 915 cas de cancer du col de l’utérus ont été traités en Angola, soit environ 17 % de tous les cas de cancer. De plus, les autorités sanitaires estiment que l’incidence réelle des cas de cancer du col de l’utérus dans le pays est probablement encore plus élevée en raison de difficultés de diagnostic. Zabulon Yoti, représentant faisant fonction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Angola, a déclaré que le vaccin contre le cancer du col de l’utérus était un outil essentiel pour protéger les filles et favoriser des générations futures en meilleure santé. Il a en outre souligné : « En assurant la vaccination, l’État angolais fait un pas important vers la possibilité pour les filles de grandir dans un monde où le cancer du col de l’utérus est une maladie évitable et non une condamnation à mort. Le moment est venu d’unir nos forces et de soutenir les initiatives en cours visant à vacciner nos filles, à réduire considérablement l’incidence de ce cancer et à bâtir un avenir meilleur sur le plan de la santé pour la population angolaise. » Grave problème de santé publique, le cancer du col de l’utérus touche cinq fois plus de femmes en Afrique que dans les pays développés et en tue sept fois plus. Selon les estimations de l’OMS, chaque année, environ 117 300 femmes en Afrique sont diagnostiquées porteuses du cancer du col de l’utérus et plus de 76 000 meurent de cette maladie. Ces chiffres soulignent l’urgence de lutter efficacement contre ce problème de santé publique, voie dans laquelle le gouvernement angolais s’est résolument engagé en acquérant les vaccins CECOLIN, fabriqués par le laboratoire INOVAX, afin de l’administrer à 2,136 millions de fillettes ainsi qu’à des adolescentes dans les semaines à venir. Préqualifié par l’OMS, ce vaccin est considéré comme très efficace et sûr, car il ne nécessite qu’une seule injection pour assurer une protection à vie. Plus de 50 millions de doses du vaccin contre le cancer du col de l’utérus ont été administrées dans le monde sans effets nocifs. Antero Pina, représentant de l’Unicef en Angola : « L’introduction du vaccin contre le cancer du col de l’utérus est une nouvelle occasion de transformer la vie des adolescentes. Cette mesure va au-delà de la prévention de ce type de cancer, car elle peut promouvoir d’autres interventions essentielles en matière de santé sexuelle et reproductive, apportant ainsi une contribution supplémentaire à la promotion et à la protection du bien-être des filles en Angola. » En plus de se procurer les vaccins, l’État, avec le soutien de ses partenaires, s’attache à renforcer d’autres aspects extrêmement importants pour le succès de la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus, notamment la planification et le financement, la formation du personnel de santé, la logistique, la sensibilisation, le suivi et la supervision, ainsi que la mobilisation et l’implication des communautés. Cette opération, dont le budget est estimé à environ 20 926 809 dollars américains, comprend une vaccination en deux phases : dans les écoles et les communautés du pays. Denise António, représentante du PNUD en Angola, a déclaré que l’arrivée des vaccins sous la direction du ministère angolais de la santé, grâce à un financement de la Banque européenne d’investissement (BEI) et avec le soutien du PNUD en Angola, venait confirmer l’engagement indéfectible de l’État angolais en matière de prévention du cancer du col de l’utérus chez les filles. « En vaccinant ces filles, nous protégeons leur avenir et contribuons à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Cette étape symbolise la solidité de notre engagement commun. Elle reflète la convergence des intérêts des principaux partenaires concernés, contribuant ainsi aux objectifs du plan de développement national 2023-2027 de l’Angola et au Programme de développement durable à l’horizon 2030. » L’arrivée des vaccins contre le cancer du col de l’utérus dans le pays représente une étape importante dans les objectifs de l’État angolais en matière de santé de la population et dans la réalisation des
Les ministres des finances de l’UE approuvent une stratégie ambitieuse qui s’appuie sur les atouts du Groupe BEI, met l’accent sur huit priorités fondamentales et déploie le plein potentiel de l’institution
La présidente de la Banque européenne d’investissement (BEI), Nadia Calviño, a exposé ce jour aux ministres des finances de l’Union européenne (UE) une stratégie ambitieuse. Cette stratégie s’appuie sur les atouts qui font la force du Groupe BEI, met l’accent sur huit priorités stratégiques fondamentales et déploie tout le potentiel de l’institution pour stimuler la croissance, consolider la cohésion sociale et territoriale et soutenir le leadership de l’Europe dans la double transition écologique et numérique, tout en renforçant sa compétitivité, son autonomie stratégique ouverte et sa sécurité économique. L’entretien qui a eu lieu lors de la réunion informelle du Conseil Ecofin à Gand a été l’occasion d’un premier échange de vues stratégique entre les membres du Conseil des gouverneurs de la BEI et la nouvelle présidente qui a pris ses fonctions le 1er janvier 2024. La réunion s’est tenue au terme de plusieurs semaines intenses ponctuées d’échanges entre les différents actionnaires de la Banque et la présidente, qui s’est rendue dans plusieurs capitales pour y rencontrer des ministres et des chefs de gouvernement. La stratégie présentée ce jour à Gand par la présidente Calviño a pour objectif central de combler le déficit d’investissement dans l’innovation, les nouvelles technologies et les infrastructures physiques et sociales, à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE, au bénéfice de la population, des régions et des entreprises européennes. Les nouvelles initiatives annoncées privilégieront les investissements dans l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à leurs effets ainsi que dans la transition énergétique, la transformation numérique et les nouvelles technologies. Elles visent également à accroître les investissements dans la sécurité et la défense, le soutien et l’expansion des petites et moyennes entreprises (PME), à renforcer la cohésion territoriale et les infrastructures sociales dans des domaines tels que l’éducation, la santé et le logement intermédiaire, et à soutenir l’agriculture et la biotechnologie. En dehors de l’UE, l’accent est mis sur le soutien à l’Ukraine et le bon déroulement du processus d’élargissement, ainsi que sur la stratégie Global Gateway de l’UE. « Je suis très satisfaite des discussions constructives qui se sont tenues ce jour avec les ministres des finances de l’UE, sous la présidence belge. Le solide soutien des ministres à notre stratégie nous aidera à tirer parti des atouts qui font la force du Groupe BEI et à déployer tout le potentiel de cette puissante mécanique pour appuyer les priorités stratégiques de l’UE et relever avec succès les défis mondiaux actuels », a déclaré la présidente Calviño. La réunion de ce jour était présidée par le ministre des finances belge, Vincent Van Peterghem, également président du Conseil des gouverneurs de la BEI. Il a déclaré : « L’Europe fait face à des défis colossaux, qui nécessitent des investissements qui le sont tout autant. La BEI, qui est la plus grande banque multilatérale au monde, peut aider les États à mobiliser les ressources nécessaires pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés, comme la défense, l’action en faveur du climat ou encore la compétitivité. Elle dispose du savoir-faire et des outils appropriés pour susciter la participation du secteur privé. Gage de qualité pour certains projets d’investissement, la participation de la BEI confère aussi une forte crédibilité à des projets plus risqués, incitant les investisseurs privés à s’engager eux aussi. » S’appuyer sur les atouts du Groupe BEI, en mettant l’accent sur huit priorités fondamentales La présidente Calviño a présenté aux ministres un ensemble de huit priorités fondamentales pour aider à bâtir une économie plus résiliente, plus juste et plus compétitive : consolider le rôle de banque du climat ; accélérer l’innovation technologique et la transformation numérique ; renforcer l’investissement dans la sécurité et la défense ; contribuer à une politique de cohésion moderne ; mettre au point des financements innovants pour l’agriculture et la bioéconomie ; stimuler l’investissement dans les infrastructures sociales ; concevoir des instruments pionniers à l’appui de l’Union des marchés de capitaux et axer les activités à l’extérieur de l’UE sur la stratégie Global Gateway, le soutien à l’Ukraine et le bon déroulement du processus d’élargissement. La présidente de la BEI a également présenté des initiatives visant à renforcer les financements du Groupe BEI pour la sécurité et la défense de l’Europe, et tout particulièrement les nouvelles technologies et les infrastructures critiques – contrôle des frontières, cybersécurité, espace et technologies à double usage (drones par exemple). La stratégie prévoit également un appui renouvelé pour des partenariats nouveaux et plus solides. « Nous travaillons d’ores et déjà avec la Commission européenne et d’autres parties prenantes clés sur la portée et la définition des technologies dites à double usage », a ajouté la présidente. Parmi les sujets abordés figurait également la création de nouveaux instruments de financement pour les technologies stratégiques, telles que les semi-conducteurs, ainsi que pour des secteurs clés de l’économie, notamment les petites et moyennes entreprises. À la suite des débats menés dans le cadre du Conseil Ecofin, le Groupe BEI, en collaboration avec le Conseil d’administration, étudiera et affinera les propositions concernant : Déployer tout le potentiel du Groupe BEI pour combler le déficit d’investissement Pour combler le déficit d’investissement et mener à bien les transitions écologique et numérique de l’Europe, il est nécessaire de mobiliser pleinement les ressources publiques, d’alléger les formalités administratives, de réduire les délais de mise sur le marché et d’impliquer le secteur privé. La présidente Calviño a également exposé des mesures ambitieuses pour accroître l’efficacité des opérations du Groupe BEI, par exemple par la rationalisation et le recours au numérique, et réduire ainsi le délai d’approbation et de mise en œuvre des projets sur le terrain. La BEI, bras financier de l’UE, présente un bilan de plus de 550 milliards d’EUR, une solide assise financière et des antécédents inégalés en matière d’investissement dans les grandes infrastructures, l’action en faveur du climat et l’innovation. Les interventions de la Banque exercent un effet de levier sur l’investissement privé (pour chaque euro qu’elle déploie, 40 euros d’investissements sont mobilisés). Elles ont également un effet contracyclique qui contribue à la stabilité économique. La Banque dispose ainsi d’une base très solide pour intensifier ses activités dans les années à venir.
La Banque européenne d’investissement et Bank of Kigali annoncent un plan de 100 millions d’EUR pour aider les agriculteurs rwandais à s’adapter aux changements climatiques
Au Rwanda, les agriculteurs et les entreprises agricoles vont pouvoir mieux résister aux impacts économiques, sociaux et entrepreneuriaux des changements climatiques grâce à une nouvelle initiative de financement climatique d’un montant de 100 millions d’EUR. Ce programme apportera dans le pays une aide substantielle aux petits exploitants, aux entreprises et aux structures qui dépendent d’une agriculture vulnérable aux aléas climatiques. À la COP 28 à Dubaï, la Banque européenne d’investissement (BEI) et la banque rwandaise Bank of Kigali ont confirmé ce jour qu’elles mettaient au point une nouvelle initiative de financement ciblée sur l’agriculture durable. Il s’agit là du premier programme de financement à l’appui des entreprises consacré à la résilience climatique au Rwanda, et du concours le plus important jamais apporté par la BEI pour des investissements du secteur privé dans ce pays. Grâce à cette initiative, 100 millions d’EUR de nouveaux investissements climatiques pourront être débloqués du côté des petits exploitants agricoles et de l’agro-industrie, et les entreprises appartenant à des femmes pourront accéder plus facilement au financement. « C’est avec une grande satisfaction que nous assistons à la venue d’autres partenariats pour le financement climatique, au-delà d’Ireme Invest. Tous ont eu pour objectif la concrétisation de notre ambitieux plan d’action pour le climat visant à réduire les émissions de carbone de 38 % d’ici 2030. Pour y parvenir, 11 milliards d’USD seront nécessaires, et nous encourageons tout le monde à participer à cette initiative. Bank of Kigali a ouvert la voie pour les banques commerciales au Rwanda en institutionnalisant le financement vert », a déclaré Teddy Mugabo, PDG de Rwanda Green Fund. Au titre de cette nouvelle initiative, qui devrait être lancée en début d’année prochaine, les agriculteurs, les entreprises de l’agro-industrie et les coopératives agricoles pourront accéder à 100 millions d’EUR de nouveaux financements, mobilisés dans le cadre d’un partenariat entre la BEI et Bank of Kigali. L’initiative vise à lever les contraintes de crédit qui freinent depuis longtemps les investissements de l’agriculture privée, en facilitant l’accès à des prêts spécifiques à long terme. Elle sera mise en œuvre en étroite collaboration avec l’Union européenne, qui soutient les programmes agricoles au Rwanda, y compris le développement de la chaîne de valeur, notamment dans l’horticulture et l’aquaculture. « Les changements climatiques ont des répercussions non seulement sur la production agricole, mais également sur la stabilité économique globale de l’agro-industrie au Rwanda. L’accès au financement est essentiel pour renforcer la résilience et assurer la pérennité des moyens de subsistance affectés par l’urgence climatique. Ces derniers mois, des experts de Bank of Kigali et de la BEI ont mis au point ce programme global de financement à l’appui du secteur privé qui accélérera l’adaptation aux changements climatiques, favorisera le développement durable et améliorera les perspectives économiques pour les femmes », a expliqué Diane Karusisi, PDG de Bank of Kigali. « L’amélioration de l’accès au financement pour les petits exploitants et l’agro-industrie au Rwanda est cruciale pour la résilience climatique. Elle permet à des millions de familles d’agriculteurs de passer à des pratiques agricoles durables qui atténuent l’impact du dérèglement climatique. La Banque européenne d’investissement se félicite de pouvoir collaborer avec Bank of Kigali et l’Union européenne pour mettre en place cette initiative inédite de 100 millions d’EUR, dans le cadre du partenariat Global Gateway », a déclaré Thomas Östros, vice-président de la BEI. « Ce nouveau partenariat entre la Banque européenne d’investissement et Bank of Kigali, soutenu par l’Union européenne, montre comment des partenaires financiers engagés peuvent contribuer à l’action face à l’urgence climatique et soutenir des communautés vulnérables menacées par les changements climatiques », a précisé Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux. Aider l’agriculture rwandaise à s’adapter aux changements climatiques Le Rwanda a enregistré une hausse de température de 1,4° C depuis 1970, soit plus que la moyenne mondiale. La plupart des régions du pays devraient connaître une intensification des précipitations, provoquant des inondations et des glissements de terrain de plus grande ampleur et plus fréquents. Le nouveau programme de financement pour l’action en faveur du climat soutiendra des investissements visant à accroître la productivité agricole, permettant aux petits exploitants d’acquérir des technologies et techniques agricoles modernes, d’augmenter les rendements des cultures et de s’adapter aux effets des changements climatiques. Ces nouveaux investissements aideront également les petits exploitants à faire face aux perturbations climatiques et météorologiques extrêmes et favoriseront un approvisionnement alimentaire plus stable et plus sûr. L’amélioration de l’accès au financement aidera en outre les petits exploitants et l’agro-industrie à diversifier les sources de revenus, à renforcer la résilience face aux chocs provoqués par les aléas climatiques et à créer des moyens de subsistance plus durables. L’agriculture est un secteur clé de l’économie rwandaise, qui contribue à plus de 60 % de l’emploi. Toutefois, l’accès au financement dans ce secteur est restreint en raison, entre autres, d’un manque de garanties et d’antécédents de crédit ainsi que d’un accès limité aux marchés des capitaux. De meilleures perspectives économiques pour les femmes L’écart entre les hommes et les femmes dans l’accès aux prêts pour l’agriculture reste important au Rwanda : 74,5 % des hommes y ont accès, contre seulement 25,5 % des femmes. Les entreprises agroalimentaires détenues ou dirigées par des femmes sont les plus pénalisées. Or au Rwanda, environ 71 % des femmes occupant un emploi travaillent dans l’agriculture. La nouvelle initiative comprendra des financements spécifiquement destinés aux entreprises détenues et gérées par des femmes, ainsi qu’à celles employant des femmes ou s’adressant à celles-ci. Elle viendra à l’appui d’investissements visant à accroître la productivité agricole, à améliorer l’accès au financement dans l’ensemble du secteur agricole et à renforcer l’autonomisation économique des femmes. Au moins 30 % du montant total mis à disposition sera destiné à des cheffes d’entreprise ou à des entreprises employant en majorité des femmes.
République démocratique du Congo : BEI Monde poursuit son soutien au réseau haut débit à fibre optique déployé par BCS
Plus de 2,5 millions de personnes vivant dans les régions orientales de la République démocratique du Congo (RDC) bénéficieront d’une connectivité numérique plus rapide, plus économique et plus fiable grâce aux nouveaux investissements dans le réseau à fibre optique déployés par Bandwidth and Cloud Services Group (BCS) et soutenus par la Banque européenne d’investissement (BEI). Dans le cadre de la stratégie « Global Gateway », l’offre positive de l’UE en matière de connexions fiables et durables en collaboration avec les pays partenaires, à savoir la nouvelle infrastructure à fibre optique, permettra à des foyers, à des écoles et à des hôpitaux de profiter de l’internet à haut débit, ouvrant l’accès aux services et à l’information numériques et contribuant à la transition numérique du pays. Aujourd’hui, à l’occasion du Forum économique de Kinshasa, la BEI et BCS ont signé un accord prévoyant l’octroi de bons de souscription qui permettra à BCS de faire avancer son projet d’installation d’un nouveau réseau dorsal à fibre optique dans les régions de l’est de la RDC. Cet accord fait suite à un financement en quasi-fonds propres d’un montant de 10 millions d’USD accordé par BEI Monde, la branche du Groupe BEI spécialisée dans les partenariats internationaux et le financement du développement. Les ressources mises à disposition répondent aux besoins de financement immédiats de BCS pour soutenir sa croissance rapide et à long terme. Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d’investissement : « Nous sommes très heureux de franchir cette étape avec BCS, dans le cadre de l’engagement de la Banque européenne d’investissement à accélérer la transition numérique en République démocratique du Congo et dans toute l’Afrique. Les technologies numériques constituent un moteur d’équité, d’inclusion et de croissance si puissant que l’UE en a fait un pilier de notre stratégie Global Gateway. L’expansion de l’infrastructure à fibre optique permettra aux populations, écoles et hôpitaux locaux de bénéficier du haut débit mobile, et ouvrira ainsi de nouvelles possibilités pour l’éducation, les entreprises, l’emploi, et les soins de santé. » Yonas Maru, fondateur et directeur général de BCS Group : « Il s’agit d’une étape importante pour notre mission consistant à fournir une connectivité numérique rapide, de haute qualité et abordable dans les zones mal desservies de la RDC et dans toute l’Afrique orientale, centrale et australe. La poursuite de notre partenariat avec la BEI nous permet de continuer à mettre en œuvre nos plans d’expansion de la fibre optique visant à poser plus de 20 000 kilomètres d’infrastructures numériques, dont 12 000 kilomètres sur le territoire de la RDC. Cela permettra d’enregistrer des progrès significatifs dans la mise en œuvre du protocole d’accord entre la RDC et BCS qui prévoit de raccorder plus de 1 900 écoles, 1 640 hôpitaux publics et institutions étatiques au réseau dorsal de BCS et à l’infrastructure urbaine à fibre optique. En contrepartie, la RDC a accepté de renoncer à la redevance par kilomètre pour la fibre, et d’accorder des droits de passage sur toutes les infrastructures publiques : chemins de fer, poteaux électriques, rivières et lacs. Chez BCS, nous sommes ravis de participer à la trajectoire de l’Afrique vers la connectivité régionale et nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre notre partenariat avec la BEI. » Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux : « Ce réseau à fibre optique illustre parfaitement la stratégie Global Gateway de l’UE, qui vise à connecter les populations de nos pays partenaires à l’aide d’infrastructures fiables et durables. Il transformera la vie de plus de 2,5 millions de Congolais, en raccordant des structures essentielles comme les hôpitaux et les écoles à l’internet à haut débit. Grâce à Global Gateway, l’UE continuera à aider les pays partenaires d’Afrique centrale à améliorer leur réseau numérique, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les familles comme pour les entreprises. » Des connexions plus rapides pour davantage d’habitants dans toute la RDC L’investissement de BCS soutenu par la BEI permettra de raccorder des zones actuellement mal desservies par les télécommunications haut débit. Un meilleur accès à internet ouvrira de nouvelles possibilités pour les entrepreneurs locaux et favorisera la création d’emplois. De même, le raccordement de 319 écoles et 70 hôpitaux et centres de santé améliorera l’éducation et la santé publique. Cet investissement permettra aux régions touchées par des conflits de bénéficier d’une meilleure couverture mobile à large bande et de communications fiables. BCS Group a obtenu un financement à long terme auprès de la BEI. Celui-ci s’inscrit à la suite d’un financement de 18 millions d’USD octroyé en 2018 et vient prolonger la collaboration entre la BEI et la société. Ce financement permettra la pose de 1 200 km de fibre sur les 20 000 km que BCS prévoit d’installer en Afrique australe, centrale et orientale ces trois prochaines années. Le Forum économique de Kinshasa a réuni Felix Tshisikedi, président de la République démocratique du Congo, Emmanuel Macron, président de la France, Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux, et Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, pour un examen des possibilités de coopération stratégique et de poursuite du partenariat.
Afrique : La BEI étend son initiative SheInvest et renforce sa coopération avec la Banque rwandaise de développement pour défendre l’égalité hommes-femmes dans le monde entier
S’exprimant lors du sommet Finance en commun à Abidjan, Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d’investissement, a annoncé que la Banque allait étendre l’initiative SheInvest afin de mobiliser 2 milliards d’EUR supplémentaires d’investissements tenant compte de la dimension du genre en Afrique, en Asie et en Amérique latine. En moins de trois ans, depuis le lancement de SheInvest fin 2019, la BEI a mobilisé un total de 2 milliards d’EUR d’investissements pour renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes et l’autonomisation économique des femmes en Afrique, en collaboration avec ses partenaires sur le continent et par l’intermédiaire de l’Équipe Europe. Thomas Östros, vice-président de la BEI :« Je suis très fier de ce que l’initiative SheInvest a permis d’accomplir ces trois dernières années. Elle a changé la donne en ce qui concerne le soutien que la BEI apporte aux entreprises dirigées par des femmes dans l’ensemble de l’Afrique. Si l’on ajoute ce succès à notre bilan de projets axés sur l’égalité de genre également en Asie et en Amérique latine – qui vont de projets de métro tenant compte de la dimension du genre en Inde à l’accès au financement pour les entrepreneuses au Brésil –, nous nous sommes naturellement engagés dans une nouvelle étape qui nous permettra non seulement de relever la barre en matière de financements, mais aussi d’élargir géographiquement cette initiative ». SheInvest est complétée par un programme d’assistance technique de 2 millions d’EUR – l’initiative African Women Rising, qui contribue au renforcement des capacités et à l’accompagnement des entrepreneuses et aide les intermédiaires à concevoir des services financiers et non financiers adaptés à leurs besoins en Afrique subsaharienne. Dans le cadre de cette initiative, la BEI et la Banque rwandaise de développement (BRD) signent ce jour une nouvelle coopération qui permettra à la BRD d’améliorer l’accès des femmes au financement et de développer des services de conseil ciblés pour les entreprises dirigées par des femmes, allant des microentreprises aux petites et moyennes entreprises du pays. Les deux banques ont déjà financé conjointement une facilité à long terme de 30 millions d’EUR pour aider les entreprises touchées par la pandémie de COVID-19 fin 2021. Kampeta Sayinzoga, directrice générale de la BRD : « À la BRD, nous avons pour habitude de dire que le plus beau cadeau que l’on puisse faire à une femme, c’est de lui offrir un choix. Avec l’initiative African Women Rising, nous sommes ravis de pouvoir offrir aux entreprises dirigées par des femmes des choix financiers, en mettant en œuvre des politiques et une stratégie qui leur donnent accès au financement, au renforcement des capacités et à un accompagnement professionnel. C’est donc avec plaisir que nous collaborons avec la Banque européenne d’investissement dans cet effort de conception et d’offre de services financiers adaptés aux besoins des femmes dans notre région. Œuvrer pour l’égalité de genre et l’équité dans les services financiers est la direction que nous prenons pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés en matière d’autonomisation des femmes ». Thomas Östros : « Je me réjouis du renforcement de notre coopération avec la Banque rwandaise de développement, afin de fournir des services de conseil et d’accompagnement indispensables aux entrepreneuses du pays. Investir dans une perspective d’égalité de genre est essentiel pour bâtir des sociétés plus fortes et avoir un plus grand impact en matière de développement ». Grâce à cette nouvelle coopération, la BEI et la BRD définiront ensemble des objectifs stratégiques et des indicateurs de performance clés pour intégrer la dimension de l’égalité des sexes dans les activités de prêt et de conseil de la BRD, dans le but de renforcer encore l’autonomisation économique des femmes au Rwanda. Déployée en Ouganda, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Rwanda, l’initiative African Women Rising aide les banques locales et les institutions de microfinance à concevoir, à mettre en place et à promouvoir activement des produits et services financiers et non financiers tenant compte de la dimension du genre et mieux adaptés aux besoins des entrepreneuses, dans l’optique d’une autonomisation économique renforcée des femmes dans les pays sélectionnés. Les investissements dans le cadre de SheInvest sont guidés par les critères de l’initiative Défi 2X, que la BEI applique pour renforcer l’impact de ses financements sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation économique des femmes dans les pays en développement. Ces critères ont été approuvés entre autres par les institutions de financement du développement du G7. La BEI a été la première banque multilatérale de développement à soutenir les initiatives Défi 2X et Gender Finance Collaborative aux côtés de ses partenaires de financement du développement.
Afrique – Lancement des prix One World Media : la Banque européenne d’investissement met en lumière des femmes qui changent le monde
Cette année, pour la deuxième fois, la Banque européenne d’investissement (BEI) s’associe à One World Media pour célébrer les meilleurs sujets du monde entier faisant l’objet d’une couverture médiatique insuffisante. One World Media est une ONG dont l’action tend à promouvoir un traitement précis et créatif des questions de développement pour faire tomber les stéréotypes, faire émerger un autre discours et créer un pont entre les cultures. La BEI parraine un prix visant à récompenser l’excellence dans la couverture médiatique de sujets mettant en avant des solutions mises en œuvre par des femmes et pour ces dernières en réponse aux défis actuels. Ce prix est ouvert aux médias, dont la télévision et la radio, la presse écrite et en ligne, qui explorent les solutions mises en œuvre par des femmes ou pour ces dernières dans les pays du Sud, à savoir des solutions qui tiennent compte de l’impact des changements climatiques et protègent l’environnement, qui améliorent l’accès à l’éducation et aux soins médicaux, ou qui favorisent l’autonomisation des femmes. Jon Snow, parrain de One World Media, ancien présentateur de Channel 4 : « Depuis 1988, les prix One World Media ont récompensé plus de 1 000 journalistes et vidéastes, établissant ainsi une norme pour les reportages internationaux. Ce sont quelques-uns des plus grands conteurs de notre génération qui nous aident à comprendre les enjeux et les solutions du monde qui nous entoure. » Thomas Östros, vice-président de la BEI chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes : « À la BEI, par l’intermédiaire de nos investissements, nous cherchons à lutter contre les inégalités profondes entre les femmes et les hommes tout en renforçant la résilience et la capacité d’adaptation des femmes et des filles dans le monde entier. Notre participation au Défi 2X et notre initiative SheInvest nous ont montré qu’investir dans les femmes peut aider à résoudre les crises climatique et économique. Nous avons besoin de plus de sujets montrant la voie à suivre. » Marjut Falkstedt, secrétaire générale de la BEI, qui fera partie du jury décernant le prix « Women’s Solutions » : « Je suis extrêmement fière de soutenir ce prix récompensant l’excellente couverture médiatique des solutions mises en œuvre par des femmes et pour ces dernières. Nous avons besoin de sujets montrant des initiatives, petites ou grandes, qui peuvent aider la société à relever des défis tels que les changements climatiques et la pandémie actuelle, et qui sont susceptibles d’être reproduites. Je suis fermement convaincue que les femmes jouent un rôle pionnier et j’espère que ce prix contribuera au partage de leurs bonnes idées et qu’il nous inspirera toutes et tous. » Les inscriptions aux prix One World Media (https://bit.ly/3K5kXF6) sont ouvertes jusqu’au 10 février 2022 et la procédure d’attribution des prix s’étendra jusqu’en juin 2022, offrant ainsi une plateforme de partage de sujets sur les solutions mises en œuvre par des femmes et pour ces dernières. Restez à l’écoute des nouvelles concernant ces prix.
Le Crédit Agricole du Maroc obtient un accord de prêt de la BEI pour soutenir les écosystèmes agricoles
La Banque européenne d’investissement (BEI) et le Crédit Agricole du Maroc (CAM) annoncent avoir signé mercredi 16 septembre un accord de financement de 200 millions d’euros pour soutenir les écosystèmes agricoles. La convention de crédit a été signée en présence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, du président du directoire du Crédit agricole du Maroc, Tariq Sijilmassi, et de la vice-présidente de la Banque européenne, Emma Navarro. «Il s’agit du premier partenariat entre la Banque européenne et le CAM pour soutenir les entreprises dans le secteur de la bio-économie et de l’agriculture», ont indiqué les parties signataires dans un communiqué conjoint affirmant que cette ligne de crédit a pour objectif premier d’appuyer et accompagner la mise en œuvre de la nouvelle stratégie agricole du Maroc «Génération Green 2020-2030». Pour le ministre Aziz Akhannouch, cette démarche constitue une première action de concrétisation de la stratégie «Génération Green 2020-2030» depuis son lancement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en février dernier, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature qui s’est tenue par visioconférence. Comme l’ont relevé la Banque européenne et le Crédit Agricole du Maroc dans ce texte commun, l’accord vise à renforcer le soutien aux entreprises marocaines dans le secteur de l’agriculture et de la bioéconomie avec une attention particulière pour le développement durable. Il «porte sur le financement des chaînes de valeurs agricoles, toutes productions confondues et touche l’ensemble de l’écosystème y afférent (production, stockage, logistique, conditionnement, emballage, transformation, commercialisation…)», peut-on lire dans le communiqué. Selon les termes de cet accord, y sont éligibles, l’ensemble des segments de production alimentaire, amont et aval (exploitations agricoles, coopératives agricoles, groupements d’intérêt économique, petites et moyennes entreprises, très petites entreprises, …). Les deux parties ont aussi ajouté que ce financement cible en particulier les investissements productifs et générateurs d’emplois et de valeur ajoutée et ce en parfait accord avec les orientations de «Génération Green 2020-2030». Selon toujours les termes de l’accord signé, la BEI mobilisera également des ressources additionnelles pour accompagner le CAM et ses clients à travers une assistance technique ciblée qui permettra d’une part de soutenir la digitalisation de ce secteur et l’emploi du «big data» et, d’autre part, de développer des mesures et actions en faveur de l’environnement. A souligner que ce financement fait également partie de la mobilisation de l’UE face à la pandémie de coronavirus et plus particulièrement du programme «Team Europe», créé par l’Union européenne dans l’objectif de soutenir les pays partenaires, notamment les pays hors de l’Europe, dans la lutte contre cette crise sanitaire et en atténuer les effets économiques et sociaux. Intervenant également à l’occasion de la signature de cet accord de prêt, Emma Navarro a indiqué que «le secteur privé est une priorité pour la BEI» et qu’à cet effet, la Banque européenne y accorde une importance particulière et tient, à travers ce partenariat, «à soutenir les petites entreprises et les entreprises à taille intermédiaire dans un secteur clef pour l’économie marocaine». Pour la vice-présidente de la BEI, «il s’agit pour nous d’un partenariat stratégique avec un acteur majeur pour le financement de la bio-économie au Maroc». «Cette convention est un premier pas entre le CAM et la BEI dans la construction d’un partenariat solide et durable au profit du monde agricole et rural», a pour sa part déclaré le président du directoire du CAM. Pour Tariq Sijilmassi, la signature de cet accord permet au Crédit Agricole du Maroc de renforcer encore plus son appui au secteur agricole qui reste la priorité absolue de la Banque, et, surtout, de mobiliser davantage de moyens pour accompagner la nouvelle stratégie agricole du pays «Génération Green 2020-2030». «Cette opération s’insère dans le cadre d’un programme de soutien et de relance d’envergure que le CAM prépare avec le ministère de l’Agriculture à destination des agriculteurs, des agro-industries et de la classe moyenne en milieu rural. Ce programme sera divulgué ultérieurement», a-t-il conclu. Alain Bouithy
La BEI apporte des financements au secteur privé et à la production agro-alimentaire (Maroc)
La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’annoncer qu’elle apporte un soutien financier d’envergure au secteur privé et à la production agro-alimentaire au Maroc qui aura un fort impact économique et social sur plusieurs régions du Maroc. L’institution financière a, en effet, décidé de soutenir à hauteur de 25 millions d’euros, soit environ 266 millions de dirhams (MAD), Zalar Holding, leader du secteur avicole marocain. Cet appui financier permettra de renforcer l’intégration verticale du groupe avicole, présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière, dans un double objectif de performance et de compétitivité, a indiqué la Banque européenne dans un communiqué. S’inscrivant pleinement dans les objectifs du mandat extérieur de l’Union européenne comme du plan d’accélération industrielle 2014-2020 du Maroc pour faire émerger des champions dans des secteurs à haut potentiel, ce financement va concrètement permettre « l’agrandissement des installations de stockage des céréales relevant de l’activité de négoce afin de soutenir la capacité de production d’aliments pour animaux, la construction de fermes de reproducteurs, l’extension des capacités des couvoirs, la construction de fermes d’élevage », a expliqué la BEI. Ce fond vise aussi « la modernisation de certaines fermes existantes », a relevé l’institution financière précisant que toutes ces infrastructures sont situées dans les quatre principales régions de consommation du Maroc.De même source, la banque a assuré qu’une attention particulière a été portée aux aspects environnementaux et sociaux du projet avec la mise en application prévue des meilleurs standards internationaux en matière de suivi technique et de gestion environnementale. «Avec de tels projets, nous aidons les entreprises à faire des investissements durables pour accroître leur compétitivité, nous les soutenons dans leur développement à l’international », a déclaré la vice-présidente de la BEI, Emma Navarro, soulignant que cet important financement reflète le soutien accru de la Banque européenne au secteur privé et à la production agro-alimentaire. «Le développement des infrastructures comme la modernisation des procédés sont de surcroît une source d’emplois nouveaux et de formation au cœur des territoires ruraux. En agissant ainsi, nous améliorons la vie quotidienne des habitants. Nous créons de nouvelles perspectives d’avenir pour les jeunes générations », a-t-il souligné lors de la cérémonie de signature. A propos des répercussions économiques et sociales dudit projet de développement, les deux parties ont indiqué que celui-ci contribuera notamment « à la création de 448 emplois directs au sein de Zalar Holding et sur plusieurs régions du Maroc 1214 emplois indirects ». En plus d’améliorer concrètement la vie quotidienne des habitants en milieu rural, il « ouvrira la voie à des formations spécifiques pour les collaborateurs de Zalar Holding », considéré comme le seul acteur verticalement intégré sur l’ensemble de la chaîne de valeur et dont les activités, portées par plus de 2.200 collaborateurs, sont réparties sur l’ensemble du territoire national, principalement autour des zones d’influence de Casablanca et Fès. S’exprimant au nom du groupe bénéficiaire de cet appui financier, l’administrateur directeur général de Zalar Holding, Ali Berbich, a déclaré : « Nous sommes fiers de bénéficier de la confiance de la BEI, véritable Banque de développement européenne qui partage notre vision et privilégie les financements de projets d’investissements solides et durables en Afrique ». Il est à souligner que la banque d’affaires Ascent Capital Partners et le cabinet DLA Piper sont intervenus respectivement en tant que conseils financier et juridique exclusifs de Zalar Holding sur cette opération et que la BEI a été conseillée, de son côté, par le cabinet juridique ASAFO & Co. Partenaire stratégique du Maroc, la Banque européenne d’investissement a consacré plus de 5 milliards d’euros, correspondant à plus de 53,5 milliards de dirhams (MAD), depuis une dizaine d’années à l’appui de projets dans des secteurs clefs de l’économie marocaine. Ses actions ont porté sur plusieurs secteurs tels que l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le logement social, l’industrie, le soutien aux entreprises ou encore l’innovation. Alain Bouithy