Niger. 23 soldats tués dans une attaque terroriste, deuil national décrété

Le bilan d’une attaque terroriste perpétrée mercredi dans la région de Tillabéry (ouest du Niger) s’est alourdi à 23 soldats tués et 17 autres blessés, selon un bilan officiel provisoire publié jeudi. L’attaque, qui a visé un poste militaire, a également occasionné la destruction de quatre véhicules blindés et de quatre autres Toyota appartenant à l’armée nigérienne. En réponse à cette tragédie, le ministère de la Défense a décrété un deuil national de trois jours à partir de vendredi. Trente terroristes ont été tués lors de l’attaque, selon les autorités nigériennes. Le président nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, a condamné l’attaque et a appelé à la mobilisation de la population contre le terrorisme.

Bombardement en RCA: un politologue centrafricain soupçonne « l’implication de plusieurs pays »

La violation de l’espace aérien par un avion arrivé pour bombarder un camp militaire en Centrafrique constitue un acte de terrorisme, qui a peut-être bénéficié de soutiens étrangers, explique à Sputnik un consultant politique centrafricain. Le bombardement qui a touché dans la nuit du 27 au 28 novembre la base militaire de Bossangoa, en Centrafrique, ne doit rien au hasard. L’incident a eu lieu dans une période charnière pour le pays, alors que le gouvernement se bat « bec et ongles pour ramener la paix » à l’intérieur, a affirmé ce mardi 29 novembre à Sputnik Prince Jérémie Yadoungou, consultant politique centrafricain. L’attaque terroriste, qui constitue une violation évidente de l’espace aérien national, pourrait bien avoir été pilotée de l’extérieur, avec le soutien de plusieurs puissances étrangères, souligne-t-il. « Il y a de cela plus de 30 ans, la RCA vivait dans une instabilité politique quasi chronique. C’est au moment où nous aspirons à la paix que maintenant cet acte barbare se produit […]. Il peut y avoir une implication de plusieurs pays là-dedans. Nous attaquerons ceux qui sont derrière cet acte, sur le plan national et à travers la juridiction internationale », déclare ainsi le spécialiste en géopolitique. La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), en lutte ouverte avec le gouvernement depuis des années, bénéficie forcément de soutiens pour « s’approvisionner en armes et en bombes sophistiquées », rappelle encore Prince Jérémie Yadoungou. De sorte qu’il n’est guère difficile de « pointer du doigt des complicités dans la sous-région ». Pas de victimes Le bombardement du camp militaire de Bossangoa est l’œuvre d’un avion venu d’un pays voisin, qui a largué des explosifs, ont annoncé les autorités centrafricaines. Une ancienne usine de coton a également été visée. L’attaque n’a pas fait de victimes, mais d’importants dégâts matériels sont à déplorer. Le campement abritait les Forces armées centrafricaines (Faca) et leurs alliés. La ville de Bossangoa avait été reprise au CPC en février 2021. Retrouvez cet article sur Sputniknews

Togo. Attaque terroriste de Kpékpakandi : la Représentation nationale salue la mémoire des soldats tombés et réaffirme son soutien au Chef des armées

Ce mardi 17 mai 2022, les députés se sont réunis à l’hémicycle pour le compte de la huitième séance plénière de la première session ordinaire de l’année. A l’entame de l’ordre du jour, la représentation nationale a observé une minute de silence en mémoire des éléments des Forces de Défense et de Sécurité morts dans l’attaque terroriste de Kpékpakandi dans la préfecture de Kpendjal dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 mai 2022. Ce moment a été dédié au recueillement en expression de la compassion aux soldats qui ont perdu leur vie pour la sécurité et la défense de l’intégrité territoriale de notre pays. Tenant sa toute première séance plénière après ce malheureux évènement, la Représentation nationale salue la mémoire des soldats tombés, condamne avec la plus grande fermeté cette attaque et présente ses condoléances aux familles éplorées ainsi qu’aux Forces de défense et de sécurité. Elle souhaite prompte guérison aux blessés. L’institution parlementaire réaffirme tout son soutien au Président de la République, Chef des armées, garant de la continuité de l’Etat et des institutions de la République, dans son engagement inlassable à assurer la paix, la sécurité et la stabilité dans notre pays. Yawa Djigbodi Tsègan, Présidente de l’Assemblée nationale. Rappelons que cette attaque condamnée par le peuple et la communauté internationale, a fait 8 morts et 13 blessés au rang des forces de défense et de sécurité du Togo.

Attaque au Burkina Faso : Ankara condamne l’attaque terroriste contre des civils et des unités militaires à Arbinda

La Turquie a fermement condamné l’attaque terroriste au Burkina Faso, pays d’Afrique de l’ouest, et présenté ses condoléances au peuple burkinabé, rapporte le site officiel de l’Etablissement de la Radio et Télévision de Turquie (TRT). « Nous sommes profondément attristés d’apprendre que 40 personnes ont perdu la vie lors d’une attaque terroriste contre des civils et des unités militaires à Arbinda, dans la province du Soum, au nord du Burkina Faso, le 24 décembre. Nous condamnons fermement cette attaque terroriste. Nous transmettons nos sincères condoléances au peuple frère et au Gouvernement du Burkina Faso, ainsi qu’aux familles et aux proches des ceux ayant perdu la vie » rapporte le communiqué du ministère des Affaires étrangères cité TRT. Sur son site, il est aussi rappelé que le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré avait annoncé à la télévision publique, que l’affrontement a donné la mort à 80 terroristes, 7 soldats et 35 civils dont 31 femmes. Suite a quoi, le chef de l’Etat burkinabé avait décrété un deuil national de 48 heures, précise-t-on.

Sécurité : Le gouvernement congolais rassure sur une attaque terroriste à Brazzaville

Le gouvernement de la république du Congo par le ministre de la communication et des médias, porte-parole, Thierry Lezin Moungalla, a publié, le 30 novembre 2017 à Brazzaville, un communiqué rapportant qu’une attaque terroriste imminente menaçait les intérêts français et américains au Congo. Pagesafrik publie le texte intégral. « Le gouvernement informe l’opinion nationale et internationale que nos services de sécurité ont été mises en alerte, et ce depuis les premières heures de la matinée de ce jeudi 30 novembre 2017 après avoir été informés qu’une attaque terroriste imminente pouvait être perpétrée contre les intérêts français et américains dans notre pays. Forts de ces informations, les services compétents ont immédiatement pris les dispositions nécessaires en renforçant la sécurité autour des installations et emprises des représentations diplomatiques menacées. Des investigations menées dans le cadre de l’enquête ouverte depuis ce matin et conduit à l’interpellation d’un individu. Il ressort des premiers éléments mis à la disposition du gouvernement que le suspect, par ailleurs âgé d’une trentaine d’années, est de nationalité congolaise. Selon les premières constatations d’usage, il serait de confession musulmane. A cette heure, les investigations se poursuivent et pourront, en tant que de besoin, faire l’objet d’autres communications à l’attention des communautés nationales et internationales, et ce, de la part du gouvernement ou des services de police ou de justice compétents. Le gouvernement rassure l’opinion nationale et internationale sur le fait que toutes les dispositions ont été prises afin d’assurer la sécurité de l’ensemble des représentations diplomatiques présentes sur notre territoire national. Enfin, le gouvernement invite les populations à vaquer à leurs occupations habituelles dans la sérénité et rappelle que toutes les dispositions sont prises afin d’assurer leur sécurité et d’élucider cette affaire ».