Le marché congolais des assurances a mobilisé 320 millions USD en 2023 (ARCA)

Le marché congolais des assurances a mobilisé 320 millions USD en 2023 (ARCA)

Le directeur général de l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances en RDC (ARCA), Alain Kanyinda, a annoncé, mercredi 24 juillet, que le marché congolais des assurances est croissant avec 320 millions USD réalisés en 2023, alors que ces chiffres étaient de 70 millions USD en 2018. Il l’a dit lors de la présentation de l’état du marché des assurances en RDC pour les exercices 2021 et 2022. Depuis la libéralisation du secteur en 2015 et son entrée en vigueur en 2018, la part de la RDC réalise 0,5% du marché africain des assurances. Le continent africain représente 1% soit 74 milliards de dollars du marché mondial des assurances. La République sud-africaine rafle à elle seule 70%, le Maroc, l’Algérie, le Kenya et le Nigeria se partagent 18% et les autres pays africains dont la RDC se partagent les 12% restants, a ajouté Alain Kanyinda. Il fait remarquer que les investisseurs veulent exploiter ce secteur et des signes sont encourageants. Au niveau de l’ARCA, l’équipe dirigeante veut mettre en place un secteur dynamique avec des opérateurs fiables.

Allianz renforce son engagement en faveur de la neutralité carbone

Allianz renforce son engagement en faveur de la neutralité carbone

INTERNATIONAL. Le Groupe Allianz accélère le déploiement de sa stratégie climatique et annonce de nouveaux engagements ambitieux. Le Groupe devrait atteindre la neutralité en termes d’émissions de gaz à effet de serre issues de ses sites et de ses activités sur plus de 70 marchés dès 2030, au lieu de 2050 comme prévu initialement. À compter du 1er janvier 2023, et dans le cadre de son portefeuille d’investissements propriétaires et de ses activités d’assurance multirisques, Allianz n’investira plus ou n’émettra plus de nouveaux contrats d’assurance dommage liés à de nouveaux projets pétroliers et gaziers, aux activités pétrolières et gazières en lien avec l’Arctique et l’Antarctique ou encore aux activités pétrolières réalisées en eaux ultra profondes. D’ici le début de 2025, Allianz exigera des producteurs d’hydrocarbures un engagement solide en matière de réduction totale des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, comme condition préalable d’investissement et de couverture d’assurance. « Compte tenu de la situation géopolitique actuelle, la fiabilité de l’approvisionnement énergétique des ménages et des entreprises doit être redéfinie à court terme. Les décideurs doivent désormais travailler avec le monde des affaires pour définir les conditions permettant la planification, et en outre permettre l’accélération de la production d’énergies renouvelables à l’échelle mondiale », déclare Günther Thallinger, Membre du Conseil d’Administration d’Allianz SE, en charge des Investissements et du Développement Durable. « Cependant, nous ne devons pas perdre de vue les graves conséquences du changement climatique. Avec ces nouvelles lignes directrices, Allianz renforce sa promesse de contribuer à une décarbonisation ordonnée de l’économie. » Allianz est activement engagé dans la transition vers les sources d’énergie renouvelables, fort d’une capacité de souscription et d’investissement significative. Par conséquent, les projets en faveur de l’accélération des technologies vertes et bas carbone des entreprises pétrolières et gazières seront encouragés via les engagements assurantiels et investissements d’Allianz. Aborder la décarbonisation à moyen terme du secteur de l’énergie Allianz a commencé à limiter le financement des modèles économiques basés sur le charbon en 2015, restreignant par la suite les assurances en la matière en 2018, et vise désormais à se retirer complètement du segment du charbon d’ici 2040. Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, l’économie mondiale doit arrêter le plus rapidement l’utilisation des combustibles fossiles. Dans un rapport récent, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a déclaré que les émissions mondiales de GES doivent être réduites de moitié d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2020. Après avoir ciblé le charbon thermique qui contribue de manière significative aux émissions de GES, les entreprises et les gouvernements doivent agir pour réduire les émissions de GES provenant du pétrole et du gaz. Par conséquent, et en tenant compte des développements géopolitiques, Allianz a décidé d’adapter sa stratégie d’investissement et de souscription pour l’industrie mondiale du pétrole et du gaz. La nouvelle directive complète le cadre actuel d’intégration RSE d’Allianz et son approche des secteurs sensibles. La ligne directrice sur le pétrole et le gaz en détail : À compter du 1er janvier 2023, Allianz n’émettra plus de nouvelles couvertures d’assurance IARD monosite et autonome (et ne renouvellera pas les contrats existants à compter du 1er juillet 2023) et ne financera plus des projets dans l’exploration et le développement de nouveaux champs pétroliers et gaziers (en amont) la construction de nouvelles infrastructures intermédiaires liées au pétrole, la construction de nouvelles centrales pétrolières, les pratiques dans les régions de l’Arctique (tel que défini par l’AMAP, hors opérations dans les territoires norvégiens) et de l’Antarctique, les activités liées au méthane houiller, au pétrole et aux sables bitumineux, ainsi que les explorations en eaux ultra profondes. Cela concerne à la fois les projets nouveaux et existants et les opérations nouvelles et existantes. À compter du 1er janvier 2025, nous n’assurerons et n’investirons que dans les sociétés pétrolières et gazières qui se sont engagées à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, conformément aux trajectoires scientifiques de 1,5 °C, sur les trois périmètres d’émissions de gaz à effet de serre. Cela s’applique aux grandes sociétés pétrolières et gazières avec une production en 2020 de plus de 60 millions de barils de pétrole, ce qui représenteraient environ 85 % de la production d’hydrocarbures de l’industrie pétrolière et gazière réunie. De plus, les entreprises devraient idéalement aligner leurs opérations et leurs divulgations sur les exigences du Climate Action 100+ Net-Zero Company Benchmark. À compter du 1er janvier 2025, nous renforcerons notre approche relative aux sables bitumineux et ne fournirons aucune assurance, réassurance facultative ou financement aux entreprises réalisant plus de 10 % (auparavant 20 %) de leurs revenus, toutes activités réunies, avec les sables bitumineux. Allianz continuera d’assurer les constructions d’infrastructures, ainsi que les investissements de projets dans l’énergie verte et à faible émission de carbone (y compris l’éolien terrestre/offshore, le solaire, l’hydrogène vert et l’hydrogène bleu, si les émissions de ces projets sont confirmés identiques à l’hydrogène vert) pour faciliter le déploiement rapide de ces technologies. « Nous nous engageons pleinement à accompagner nos clients dans leurs plans de transition vers la neutralité carbone, jusqu’à ce que les changements entrent en vigueur dans deux ans. Le secteur de l’énergie subit actuellement une transformation importante, stimulée par les innovations technologiques, créant  une formidable opportunité commerciale pour de nouvelles solutions et services de transfert de risques dans le domaine des énergies renouvelables », a déclaré Christopher Townsend, membre du Conseil d’administration d’Allianz SE, en charge des Assurances Globales et des Marchés Anglo-saxons, de la Réassurance, du Moyen-Orient et de l’Afrique. Mettre l’accent sur les opérations de neutralité carbone d’ici 2030 Allianz a en outre accéléré ses objectifs climatiques pour ses activités commerciales et prévoit de réduire ses émissions de GES de 50 % par rapport à 2019 d’ici 2025. Afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2030, la compagnie prévoit de réduire ses émissions de 70 % par rapport à 2019, en renforçant sa gestion environnementale et en s’approvisionnant en électricité 100 % renouvelable d’ici 2023. Les principaux leviers seront le passage à une flotte de voitures de service et de fonction entièrement électriques d’ici 2030 au plus tard et une réduction de 40 % des émissions de

Brazzaville: L’ARC procède à Ouenzé au paiement des victimes des sinistres

Brazzaville: L’ARC procède à Ouenzé au paiement des victimes des sinistres

Jeudi 26 juillet dernier, la Direction générale de la société Assurances et réassurances du Congo (ARC) a poursuivi sa campagne de paiement des sinistres de toutes les années à Ouenzé dans le 5ème arrondissement de Brazzaville. Le paiement concerne tous les sinistrés couverts par l’ARC, victimes d’accidents de circulation routière, d’incendies et autres, ayant été indemnisés partiellement ou non, indique le ministère des Finances et du budget indiquant que plus d’une dizaine des sinistrés se sont présentés à Ouenzé, devant les guichets pour retirer leurs chèques. Comme l’a souligné, à titre de rappel, le directeur de la production et du développement, Aude Vaya, « l’ARC a lancé simultanément l’opération paiement des sinistres, ainsi que l’opération recherche des victimes sur toute l’étendue du territoire national ». Rappelons également qu’un numéro vert, d’appel téléphonique gratuit a été ouvert par l’ARC à l’endroit de tous ceux qui voudraient faire connaître leurs sinistres. Il s’agit du 75 75. Profitant de cette nouvelle occasion, après celles intervenues au siège social de l’ARC (18 mai 2018), à la Mairie de Bacongo (29 juin 2018) et à Pointe-Noire, Judicaël Princelie Mabika, directrice des sinistres, a de nouveau rappeler au public que « l’ARC procède au paiement de tous les sinistres en cours ou nouveaux ». Adrien Thyg