Franc succès pour la 1ère édition du Business Forum ZLECAF
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que dieu L’assiste, la première édition du Business Forum ZLECAF, tenue le 05 novembre 2024 a été présidé par le Secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur, M. Omar Hejira en collaboration avec la Confédération Marocaine des Exportateurs (ASMEX). L’événement qui a connu la participation de plus de 12 pays africains, a réuni des hauts représentants, dont M. le Ministre du commerce du Tchad et M. le Secrétaire général de la ZLECAf, des ambassadeurs de nombreux pays africains frères, des organisations gouvernementales ainsi que des représentants du secteur privé. La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution d’ouverture de M. Omar Hejira, Secrétaire d’État au Commerce extérieur, qui a souligné que « le Maroc a érigé la coopération africaine en priorité de sa politique étrangère. Sa Majesté, que Dieu L’assiste, a exprimé cette vision avec force lors du 28e Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba. Et ce forum aujourd’hui vient comme une mise en œuvre de cette vision Royale à travers un renforcement du cadre de coopération des pays africains membres. Le Maroc, en tant qu’acteur économique de premier plan en Afrique, est en mesure de jouer un rôle majeur dans cette expansion commune ». Il a ajouté que « L’intégration régionale est un levier fondamental pour stimuler la croissance économique et l’emploi en Afrique. Elle ouvre des perspectives encourageantes en renforçant la coopération politique, en augmentant les échanges intra-africains et en attirant des capitaux étrangers. Cette stratégie place les citoyens africains au centre de nos préoccupations, en visant un développement inclusif et durable, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, orientées vers le renforcement de l’État social ». De son côté, M.Hassan Sentissi El Idrissi, Président de l’ASMEX, a présenté la ZLECAF comme une opportunité unique pour l’Afrique : « la ZLECAF n’est pas seulement une zone de libre-échange, elle incarne une nouvelle ère pour l’Afrique. En créant une économie intégrée et compétitive, elle ouvre la voie à des emplois qualifiés, surtout pour les jeunes, et encourage une croissance durable. Mais cette responsabilité nous incombe : si la ZLECAF offre le cadre, c’est à nous de bâtir la dynamique nécessaire, en défendant nos intérêts communs et en assurant des échanges win-win. Logistique et durabilité deviennent ainsi des piliers clés pour faire de nos entreprises de véritables conquérantes des marchés mondiaux ». M. Mene Wamkele Mene, Secrétaire Général de la ZLECAF, a pour sa part salué le rôle stratégique du Maroc dans le développement d’une coopération Sud-Sud renforcée. Il a déclaré que « ce forum marque une étape cruciale dans le renforcement des liens historiques et socio-économiques entre le Maroc et les autres pays africains, à travers une coopération M. Mene Wamkele Mene, Secrétaire Général de la ZLECAF, a pour sa part salué le rôle stratégique du Maroc dans le développement d’une coopération Sud-Sud renforcée. Il a déclaré que « ce forum marque une étape cruciale dans le renforcement des liens historiques et socio-économiques entre le Maroc et les autres pays africains, à travers une coopération Sud-Sud accrue et des partenariats au sein du cadre de la ZLECAF. En réunissant des Ministres du Commerce, des figures publiques clés, des représentants de la promotion du commerce, des experts, des leaders du secteur privé, des universitaires et des membres de la société civile de tout le continent, ce forum contribuera à positionner le Maroc comme un hub stratégique en Afrique ». En clôture de cette première Edition, M. le Secrétaire d’Etat, a annoncé l’organisation de la seconde édition du forum à Marrakech, faisant de ce forum un rendez-vous annuel professionnel. A l’occasion également M. Le Secrétaire d’Etat a émis plusieurs recommandations clés : la création d’une Task force Ministère-Zlecaf qui veillera à l’accélération du processus d’opérationnalisation de la Zlecaf, le développement d’un Guide du Parcours Export-Import en Afrique en partenariat avec l’Office des Changes, l’Administration de la Douane, Portnet et les banques marocaines ainsi que la création d’une structure dédiée à l’Afrique pour encore plus d’ouverture, d’encouragement des flux commerciaux vers de nouveaux marchés dans une logique gagnant-gagnant. Les échanges ont ainsi couvert divers sujets, incluant les stratégies de pénétration des marchés africains, les dispositifs de financement, les politiques favorisant le commerce intra-africain, ainsi que les pratiques optimales pour maximiser les avantages de la ZLECAF. Enfin, à l’issue de cette première édition, un message d’allégeance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste a été lu à l’assistance en guise de remerciement pour l’octroi du Haut Patronage Royal. AMA
Casablanca accueille la première édition du Business Forum ZLECAf Morocco
Le Ministère de l’Industrie et du Commerce et la Confédération marocaine des exportateurs « ASMEX » co-organisent un forum d’affaires d’information et de sensibilisation sur les opportunités offertes par la Zone de Libre-Echange continentale africaine (ZLECAF). Placée sous le thème « Commerce Intra-Africain : Perspectives et opportunités », cette première édition se tiendra le 05 novembre 2024 à l’Hôtel Hyatt Regency de Casablanca. Cette première édition du Forum d’affaires ZLECAf-Morocco vise à renforcer les liens historiques et socio-économiques du Royaume du Maroc avec les autres partenaires africains, à travers une coopération Sud-Sud consolidée et un partenariat gagnant-gagnant bénéfique dans le cadre de cette zone. Ce Forum d’affaires, qui verra la participation de plusieurs Ministres africains du commerce, des personnalités imminentes, du secteur public, des représentants d’organismes chargés de la promotion commerciale, des experts, du secteur privé, du monde académique et de la société civile, contribuera au renforcement de la position du Royaume Maroc en tant que hub stratégique pour l’Afrique. L’objectif de cet événement est de sensibiliser les parties prenantes aux effets attendus de la mise en œuvre de la ZLECAf et présenter aux participants les opportunités offertes par cet Accord ainsi que les orientations stratégiques envisagées par le Gouvernement dans sa mise en œuvre. Le Forum constitue également l’occasion idoine pour recueillir les propositions des participants au sujet de la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf et les leviers pour une meilleure exploitation de cette Zone. Il est à noter que les débats de ce Forum porteront sur des thèmes tels que les stratégies de pénétration des marchés africains, les mécanismes de financements disponibles, les politiques publiques favorables au commerce intra-africain, ainsi que les meilleures pratiques pour tirer parti des avantages offerts par la ZLECAf. Ce Forum qui coïncide avec la célébration du 30ème anniversaire de l’Accord de Marrakech instituant l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), mettra en lumière l’essor de l’intégration des économies africaines dans le système commercial mondial.
L’ASMEX s’engage à accompagner des investisseurs marocains pour s’ouvrir au marché sénégalais
L’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) promet d’accompagner les investisseurs et exportateurs marocains dans leurs démarches pour s’ouvrir au marché sénégalais, a indiqué la présidente de la commission Afrique de l’ASMEX, Saloua Karkri Belkeziz.« Pays proche du Royaume, le Sénégal engendre de l’engouement dès qu’il s’agit d’évoquer ses opportunités d’investissements que nous espérons voir se traduire sur le terrain en véritables grands projets », a relevé Mme Karkri, qui intervenait lors d’un webinaire initié mercredi par l’ASMEX en partenariat avec le cabinet Harvard Consulting sous la thématique « Doing Business with Senegal (Secteur agroalimentaire) ». Pour sa part, l’expert Philippe Cordier a souligné l’orientation franche du Sénégal de faire évoluer son secteur agroalimentaire, grâce aux investissements des Marocains avec qui le Sénégal noue des liens historiques, culturels et économiques. Des relations fortes qui se traduisent dans une centaine d’accords et conventions qui couvrent plusieurs secteurs clefs, précise le communiqué, qui note qu’en février 2004, le Royaume et le Sénégal ont acté une convention de non double imposition pour encourager les investissements africains et donner un nouvel élan à la coopération sud-sud qui lie les deux pays. Aujourd’hui, des acteurs marocains sont grandement investis dans les différents secteurs au Sénégal (aviculture, agriculture, industrie etc.). La création en 2015 du Groupe d’impulsion économique (GIE) pour assurer la coordination et la pérennisation des relations d’affaires entre le Royaume et le Sénégal a renforcé les échanges commerciaux entre les pays. Aujourd’hui en voie de développement, le Sénégal offre plusieurs opportunités d’investissements et espère faire du secteur agroalimentaire un levier important de son économie, surtout que le fort potentiel de ce secteur reste inexploité selon les experts qui évoquent un PIB de 27, 6 milliards de dollars pour un marché de 16, 7 millions d’habitants en constante évolution, poursuit l’ASMEX. En effet, l’agriculture à elle seule constitue 30,1% des emplois du pays, alors que sa valeur ajoutée au PIB est estimée par la Banque Mondiale à 15,8%. L’agroalimentaire est donc un secteur à grands enjeux qui crée plus de 600.000 emplois directs et indirects. Bien qu’il soit sous-exploité, le secteur agricole emploie 55% de la population active sénégalaise (6,9% du PIB), alors que l’élevage concerne 3 millions de personnes. Pour sa part, la pêche emploie 97.000 personnes. Un secteur à fort potentiel donc, qui contraste avec l’activité agro-industrielle du pays qui compte 573 unités agro-industrielles (17,5% du PIB). « Le pays produit tout au long de l’année des fruits et légumes, mais leur transformation se fait au ralenti. Pour nos jus de fruits ou autres, on importe. Ce qui est dommage compte tenu du grand potentiel du secteur », indique Bassirou Mané, expert agro-alimentaire sénégalais, Ce cas de figure s’applique aussi au secteur de la pêche, a-t-il dit, appelant les industriels marocains à investir et apporter leur expérience au marché sénégalais. Ce spécialiste du secteur agroalimentaire sénégalais a énuméré les nombreux avantages de son pays, en répartissant sa superficie de 196.710 km² en trois zones. La zone nord, forte de sa façade maritime et de son fort potentiel en terme de pêche et d’eau utilisable pour l’irrigation grâce à son fleuve et le lac Guiers mais dont le coût élevé des aménagements hydro-agricoles (leur insuffisance et vétusté à cause du manque d’entretien) décourage les investisseurs. M. Mané a dans ce sens fait savoir que les zones centre/sud présentent quant à elles d’importants avantages en termes de densité de population et concentration de l’activité économique malgré un accès à l’eau parfois limité dans certaines régions. Le Sénégal s’ouvre aux investissements en accordant la priorité à des secteurs clefs, en l’occurrence le secteur primaire et activités connexes ( agriculture, pêche, élevage et activités de stockage, de conditionnement et de transformation des produits locaux d’origine végétale, animale ou halieutique, industrie agroalimentaire) et les secteurs sociaux (santé, éducation-formation), a-t-il noté. Il s’agit, également, des services (montages, maintenance d’équipements agricoles et industriels et télé-services), les activités manufacturières de production ou de transformation, l’Extraction ou transformation de substances minérales et le secteur du tourisme, aménagements et industries touristiques et autres activités hôtelières. Il est également question des industries culturelles (Livre, disque, cinéma, centres de documentation, centre de production audiovisuelles etc.) les infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires, ainsi que la réalisation de complexes commerciaux, parcs industriels, zones touristiques, cyber-villages et centres artisanaux. Les rencontres Doing Business avaient pour but d’observer de plus près les différentes opportunités d’investissements et d’échanges commerciaux que présente le continent dans toute sa diversité, rappelle l’Association.
Maroc. Les exportations TIR menacées par la baisse annoncée du nombre de visas français
La décision du gouvernement français de réduire le nombre de visas accordés aux ressortissants marocains, algériens et tunisiens commence sérieusement à inquiéter l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX). Dans un communiqué rendu public récemment, l’organisation professionnelle attire l’attention des parties prenantes sur la menace que cette décision ferait peser sur le transport international routier de marchandises TIR et, par ricochet, sur les exportations marocaines vers l’Europe. Le durcissement des procédures d’obtention de visas français pour les chauffeurs de camions TIR constituerait une sérieuse menace pour l’activité de ces derniers qui, faut-il le rappeler, assurent le transport des marchandises dont des denrées périssables vers l’Hexagone et plus généralement vers l’Europe. Il va falloir donc prendre au sérieux la menace qui se profile dès lors que la décision de Paris à l’égard des pays maghrébins, mise à exécution, tombe au plus mauvais moment. En effet, elle survient au début imminent de la campagne d’exportation des agrumes et primeurs. La situation est préoccupante d’autant plus que, comme le souligne l’association de même source, la conjoncture mondiale actuelle de surchauffe du fret maritime s’est traduite cette année par la rareté des navires, des espaces et des conteneurs réfrigérés utilisés pour l’exportation de ce type de produits. Prenant la mesure des conséquences qui se profilent pour le transport international routier et les exportations de marchandises vers l’Europe, l’ASMEX annonce qu’elle a saisi par courrier le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie verte et numérique et l’ambassade de France au Maroc. Au vu de la menace qui se profile et afin de débloquer en urgence la situation, l’ASMEX, présidée par Hassan Sentissi El Idrissi, propose entre autres solutions de prévoir un Fast-Track dédié aux chauffeurs de camions TIR afin d’obtenir ou de renouveler leurs visas dans les plus brefs délais, rappelant à l’occasion que le pavillon étranger monopolise 95% du transport TIR du Maroc. Souhaitant vivement que tout soit mis en œuvre pour débloquer rapidement cette situation, Abdelaziz Mantrach, vice-président de l’Association et président de la Commission logistique, exhorte toutes les instances concernées à intervenir en urgence. Cité par la MAP, ce dernier indique que la rareté des bateaux et de disponibilité des containers est telle que « si en plus on prive les chauffeurs de TIR des visas nécessaires pour l’acheminement des produits vers l’Europe, cela va handicaper nos exportations ». Sans vouloir appeler à des restrictions à l’égard de leurs collègues de l’autre côté de la Méditerranée, l’ASMEX note toutefois que les camions européens bénéficient d’une grande fluidité aux frontières marocaines sans exigence de visas au moment où les chauffeurs marocains sont bloqués. Un triste constat qui se traduit par de lourdes pertes. Pour rappel, mardi 28 septembre dernier, le gouvernement français par la voix de son porte-parole, Gabriel Attal, a annoncé que la France allait durcir les conditions d’obtention des visas pour les ressortissants du Maroc, d’Algérie et de Tunisie. La raison de ces restrictions : le refus des pays maghrébins de délivrer des laissez-passer consulaires indispensables au retour des immigrés refoulés de France. Lesquels documents seraient délivrés au compte-gouttes. Sur les antennes de la radio Europe1, Gabriel Attal a, en effet, expliqué que la décision de Paris avait été « rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France ». A l’instar des autres pays de la région, le Maroc n’a bien sûr pas tardé à réagir. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a qualifié cette décision d’« injustifiée ». Rappelons également qu’entre janvier et juillet 2021, la France a délivré quelque 18.579 visas aux ressortissants marocains sur 24.191 demandes, contre 346.000 en 2019 (sur 420.000 dépôts de visas). Alain Bouithy
L’ASMEX lance son nouveau cycle de rencontres dédié aux adhérents : « Made in Morocco »
Le pôle offre exportable de l’ASMEX annonce avoir lancé récemment un nouveau cycle de rencontres baptisé « Made In Morocco » sous un thème unique « Echanger et partager les bonnes pratiques business à l’export ». Ces rencontres, qui auront lieu une fois par mois, seront l’occasion pour les entreprises exportatrices marocaines et membres de l’ASMEX ayant réussi à l’international, de partager leurs expériences. L’objectif est de faire connaître au plus grand nombre les best practices en matière d’export à même d’accroître la performance des exportateurs dans les marchés porteurs. Ce nouveau cycle de rencontres « Made In Morocco » connaîtra la participation de plusieurs dirigeants et responsables de grandes entreprises opérants dans l’écosystème de l’export qui partageront leur vécu, les défis auxquels ils ont dû faire face, ainsi que leurs conseils pour les surmonter. L’occasion également pour les membres de l’ASMEX de s’enquérir des différentes normes et exigences des marchés internationaux propres à chaque secteur et d’identifier de nouveaux débouchés pour leurs produits. La première rencontre a eu lieu le 3 octobre 2019, avec l’intervention de M. Abdelhakim Marrakchi, PDG de Maghreb Industries, leader marocain dans l’exportation des produits de la confiserie. Créée en 1959, Maghreb Industries a dû attendre 32 ans pour que sa première opération à l’export voit le jour, 20 ans après la marque décroche un contrat direct avec les États-Unis. Aujourd’hui c’est une entreprise leader avec un CA de 25 millions d’euros et plus de 350 collaborateurs de différentes cultures. C’est aussi une entreprise citoyenne qui lutte contre le changement climatique et qui autoproduit 40% de son énergie avec une empreinte carbone faible. A l’issue de son témoignage, M. Marrakchi a déclaré : « Ce nouveau cycle de rencontres est très important pour les adhérents de l’ASMEX en terme de retour d’expériences. Le Maroc représente une excellente plateforme pour se développer sur des marchés porteurs étrangers. Rien n’est impossible, à condition de savoir se battre pour d’abord percer et ensuite assurer sa durabilité ». Rappelons que Maghreb Industries a pu élargir son champ d’actions sur plusieurs pays de différents continents à savoir : les États Unis, l’Espagne, l’Allemagne, le Portugal, l’Egypte, la Suisse, la Belgique… et ce à travers son offre diversifiée et surtout adaptée à chaque marché via ses différentes marques et gammes de produits.
Casablanca: La diaspora africaine au cœur de l’édition Hub Africa 2018
Hub Africa prend de nouveau de la hauteur, à l’occasion de sa sixième édition prévue les 2 et 3 mai prochain à l’Espace Toro de Casablanca. Initiée par NGE Impact, la première plateforme des investisseurs et des entrepreneurs en Afrique se lance cette année un tout nouveau challenge : braquer ses projecteurs sur la diaspora africaine. En effet, l’édition Hub Africa 2018, co-organisée par l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), est placée sous le signe « La diaspora africaine au service du développement du continent ». Lors d’une rencontre tenue récemment à Casablanca, les promoteurs de cet événement ont expliqué que ce thème témoigne du rôle et de la partition des communautés africaines établies dans les quatre coins du monde. Ils ont précisément indiqué que cette édition de par sa thématique illustre « la place que nous voulons donner à la diaspora et à la triangulaire Nord/Sud/Sud et faire de Casablanca la porte d’entrée pour les entreprises africaines en Europe et vice versa ». Comme l’a souligné le président de Hub Africa, Zakaria Fahim, « aujourd’hui on veut lancer le fonds de la diaspora. C’est-à-dire qu’on s’est rendu compte que sans elle, il manquerait un levier important à l’Afrique ». Selon lui, « on a tout intérêt si l’on veut accélérer le développement du continent de voir comment on peut la faire adhérer et contribuer à ce processus sans commettre l’erreur que beaucoup font en pensant que pour qu’elle puisse accompagner le développement du continent, cette diaspora doit être physiquement présente sur le continent », a-t-il confié. Poursuivant son propos, Zakaria Fahim a précisé que «nous voulons, à l’instar de l’Inde, de la Chine et de la Turquie, demander aux membres de cette dernière d’être les meilleurs dans les pays d’accueil, tout en apportant leur contribution à l’essor du continent. Laquelle peut être technologique, financière ou concerner le réseautage, ou les trois en même temps, mais pas forcément de les amener à être présents physiquement en Afrique». Ainsi, selon lui, « grâce à ce fonds, ils peuvent ainsi contribuer, investir sans pour autant être sur place, ce n’est pas toujours la meilleure des solutions ». Abordant la question des nouveautés de ce rendez-vous, les organisateurs ont annoncé la présence du chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall et du chef du gouvernement Salaheddine El Othmani qui prononceront une allocution à l’ouverture de cet événement. A noter que de nombreuses autorités dont des ministres marocains et d’Afrique subsaharienne sont attendus lors de cette édition, à l’instar des ministres de l’Agriculture du Gabon (Biendi Maganga), des PME du Cameroun (Laurent Serge Etoundi Ngoa) et de l’Energie, des Mines et Développement durable (Aziz Rebbah) ainsi que le délégué des Affaires africaines du Maroc (Mouhcine Jazouli). Dans le même registre, les organisateurs ont aussi annoncé la tenue de la première édition du Bootcamp Hub Africa qui permettra de connecter durant cinq jours à Casablanca les lauréats des 10 nations participantes du Pitch Hub Africa. L’idée étant d’accélérer le développement de leur projet d’entreprises et leur sensibilité interculturelle. Soulignons que cette édition sera aussi l’occasion de pérenniser l’Espace Green Business créé au lendemain de la COP22 qui s’était tenue en novembre 2016 à Marrakech. Il s’agit de la première plateforme digitale visant la promotion des gestes éco-responsables et le développement durable dans les TPE et PME marocaines et africaines. Autre nouveauté de cette édition, la présentation de l’écosystème Innov de la CCG, ses fonds d’investissements et ses structures d’accompagnement labellisés. Comme cela a été expliqué, il s’agit d’un accélérateur des startups marocaines pour le continent africain. Signalons qu’outre ces nouveautés, le rendez-vous s’articulera autour de plusieurs autres activités tout aussi importantes dont des conférences. Les deux premières se dérouleront au premier jour et seront consacrées à « L’intégration du Maroc à la CEDEO : un levier pour être le Hub Africa » et à « La diaspora africaine au service du développement du continent ». Les trois autres se succéderont le jour suivant. Elles porteront respectivement sur : la « Cyber sécurité au service du développement de la valeur de nos entreprises », les « Regards croisés d’entrepreneurs africains » et « La diplomatie économique Afrique du Maroc. » A toutes ces activités s’ajoutent les incontournables de Hub Africa. A savoir : Africa Business Export, Hub Africa Awards, Pitch Huba Africa et la Saga Africa. Pour rappel, HUB Africa a été initié en 2012 sous le haut patronage de S.M. et avec le parrainage du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. Depuis lors, l’événement n’a cessé de multiplier des initiatives soutenant des projets et des échanges intra-africains, mais aussi Nord-Sud. Des initiatives qui en feront, comme l’ont rappelé les organisateurs, « l’outil d’accompagnement par excellence des entrepreneurs africains vers la réussite en mettant à leur disposition tout l’écosystème aussi bien dans leur pays qu’à l’international ». Alain Bouithy
Maroc: Création du Club Export Canada au sein de l’ASMEX
Les exportateurs intéressés par le marché canadien se sont réunis le 16 février 2017 au siège de l’ASMEX, sous la présidence Monsieur Mohamed Essaadi, Vice-Président de l’Association, pour constituer le Club Export Canada. Cette rencontre a été animée par Monsieur Mohamed Essaber, représentant du Ministère chargé du Commerce Extérieur, Madame Zahra Maafiri, Directrice Générale de Maroc Export, et Monsieur Mohamed Bensouda, Consultant, en charge de la préparation d’une charte du Club Export Canada. Ont participé à cette réunion les représentants des institutions de promotion dont notamment Maroc Export, l’EACCE, l’ADA, IMANOR et la SMAEX, et les représentants des fédérations et entreprises des secteurs concernés par le programme de développement et des exportations pour la création d’emploi (EDEC) à savoir l’agroalimentaire, les produits de la mer et le cuir. La proposition de créer ce Club a été faite lors du tour d’orientation organisé au Canada dans le cadre du programme (EDEC), organisé par le Ministère chargé du Commerce Extérieur en collaboration avec le Centre de Commerce International du 1er au 6 juin 2015. Soulignons que pour la mise en place de ce Club, Monsieur Bensouda a tenu une série de réunions avec l’ensemble des acteurs concernés par le projet et à l’issue desquelles un projet de convention-cadre a été arrêté. Concernant le statut du Club, il a été précisé qu’il s’agit de créer un espace de rencontres des entreprises intéressées par le marché canadien à l’instar des autres commissions de l’ASMEX. Le Club est ouvert aux membres actuels et potentiels de l’ASMEX. Dans le débat, les participants, après avoir salué l’ensemble des acteurs du commerce extérieur pour cette importante initiative, ont exprimé leur adhésion à ce projet qui vise en particulier le développement des flux commerciaux à destination du Canada. Ils ont rappelé que l’étendue du marché canadien, les énormes potentialités qu’il peut offrir aux exportateurs marocains sont des atouts à gérer de manière intelligente pour prendre des parts de marchés. Le marché canadien est aussi une niche de richesse où l’on pourrait trouver des financements, de l’expertise et de l’ingénierie qui peuvent accompagner le développement des exportations des PME marocaines sur cette destination. Il pourrait également être source pour les intrants utilisés par plusieurs industries nationales. Les participants ont insisté également sur le volet de développement de l’information et de la formation qui constitue un préalable pour l’accès au marché canadien. Sur ce point, il a été décidé de se rapprocher de TFO Canada en vue de renouveler sa convention avec l’ASMEX et examiner les axes futurs de partenariat. Suite à ce débat riche et fructueux, il a été décidé de procéder à une signature tournante de la convention-cadre de création du Club. Avec CP