Le secrétaire d’Etat américain effectue une visite officielle en Côte d’Ivoire

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, qui s’est rendu en Côte d’Ivoire lundi, a été reçu en audience mardi par le président ivoirien Alassane Ouattara. Selon nos sources, lors de leur rencontre, M. Blinken a félicité la Côte d’Ivoire pour son leadership dans la lutte contre l’extrémisme et la violence dans la sous-région, et a annoncé un nouveau financement de 45 millions de dollars américains en vue d’aider la Côte d’Ivoire et ses pays voisins à prévenir les conflits et à promouvoir la stabilité face aux menaces régionales, De son côté, le président ivoirien a évoqué une « convergence de vues » avec la partie américaine sur la situation continentale et sous-régionale. « Nous sommes d’accord que certains pays doivent avancer vers la démocratie », a indiqué M. Ouattara, faisant référence aux pays de la sous-région qui avaient connu des coups d’Etat militaires au cours des dernières années, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. En ce qui concerne les échéances électorales en Côte d’Ivoire, les Etats-Unis ont affirmé leur appui à la tenue des élections générales libres et équitables dans le pays en 2025. Depuis le lundi 22 janvier, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a entamé une tournée d’une semaine en Afrique de l’Ouest, qui doit l’amener au Cap-Vert, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, et en Angola. Après son passage au Cap-Vert le lundi, Antony Blinken est arrivé le même jour en Côte d’Ivoire. Selon des sources concordantes, cette tournée vise notamment à assurer le suivi des engagements pris lors du Sommet Etats-Unis-Afrique en décembre 2022.

RDC – Rwanda : Antony Blinken exhorte le président rwandais à cesser de soutenir le M23

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken exhorte le président rwandais Paul Kagame à cesser tout soutien supposé aux rebelles en République démocratique du Congo. Selon Kinshasa, les rebelles du M23 bénéficient du soutien du Rwanda, mais Kigali conteste cette affirmation. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken exhorte Paul Kagame, le président rwandais, à cesser tout soutien supposé aux rebelles en République démocratique du Congo, selon un communiqué du département d’Etat publié le 5 décembre 2022. Lors d’un appel dimanche, le chef de la diplomatie américaine a « dit clairement que tout soutien externe à des groupes armés non-étatiques en RDC doit cesser, y compris le soutien du Rwanda au M23« , affirme le porte-parole du département d’Etat Ned Price. Le M23, ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes fin 2021, bénéficie selon Kinshasa du soutien actif du Rwanda, ce que conteste Kigali… Lire la suite sur TV5Monde

La RDC au centre des enjeux géostratégiques décisifs…

La RDC au centre des enjeux géostratégiques décisifs…

TRIBUNE. Depuis Bill Clinton jusqu’à Joe Biden, cinq présidents se sont succédé à la Maison Blanche et, quelle que soit leur couleur politique, Paul Kagame, au pouvoir depuis 2000, garde ses entrées à Washington, au State Department et surtout bénéficie d’un soutien indéfectible à la Defense intelligence agency (DIA), même quand le pouvoir rwandais est accusé de soutenir des mouvements rebelles qui déstabilisent l’est de la République démocratique du Congo. Pourtant cette continuité de politique américaine vis-à-vis du Rwanda n’a été rendue possible que dans le cadre global d’un nouveau contexte géopolitique unipolaire favorable à la puissance américaine et faisant suite à la chute du Mur de Berlin et à l’implosion de l’Union Soviétique. La guerre de l’Ukraine et ses retombées politiques sont en train de modifier tout le décor de géopolitique internationale, en redimensionnant au fil des mois le monde en deux blocs. Les nombreuses manifestations pro-Poutine en RDC couplées à l’émergence d’une opinion anti-occidentale, les récentes prises de position de la Monusco en faveur du Rwanda qui a pourtant envahi le territoire congolais et occupe jusqu’à ce jour la ville stratégique de Bunagana puis les manifestations anti-Monusco subséquentes signalées dans plusieurs villes congolaises ont sonné l’alarme auprès des services américains qui sentent bien venir les menaces du péril rouge russe et chinois. Dans ce contexte précis, le projet de loi « H.R. 7311 Countering Malign Russian Activities in Africa Act » pour contrer l’influence et les activités malveillantes de la Fédération de Russie et de ses mandataires en Afrique et pour menacer tout gouvernement africain tenté de s’arranger derrière la Russie n’a pas produit des résultats escomptés. Cette loi datant de mai 2022 ne suffit plus à contrôler le cours des événements mais bien au contraire , elle contribue à attiser davantage la colère de l’opinion africaine qui ne pardonne plus de se voir constamment infantilisée par la première puissance mondiale. Et je crois comprendre que les dirigeants américains très regardants sur la marche du monde ont dû tirer des leçons de ce fiasco dans leur usage de méthodes hardpower. Ils ont été contraints de les combiner au soft power qui procède moins par l’usage du bâton que par une politique de dialogue et de renégociation avec les régimes africains. D’où le sens profond de l’offensive diplomatique d’envergure qui s’annonce avec de nombreux voyages des officiels américains auprès des gouvernements africains. Le voyage en Afrique et en RDC d’Antony Blinken, l’actuel Secrétaire d’Etat américain et les récentes déclarations menaçantes vis-à-vis du Rwanda de la part de Robert Menendez, sénateur démocrate très proche de Biden et dirigeant la commission sénatoriale des Affaires étrangères, semblent être des signes avant-coureurs du changement structurel de la politique africaine obsolète de l’administration américaine soufflant le chaud et le froid, fermant les yeux sur les tueries par millions et les pillages systématiques du Congo par un régime rwandais d’un autre âge mais à qui elle accordé soutien indéfectible et aides en millions de dollars pour l’équipement de son armée. En déclarant ce mardi matin dans sa conférence de presse à la Cité de l’OUA : « La RDC est un partenaire important pour faire progresser la sécurité et la stabilité, promouvoir la démocratie et le respect des droits de l’homme, renforcer l’État de droit et lutter contre la crise climatique », Antony Blinken sera jugé sur ses actes, notamment par une opinion congolaise curieuse de voir, après sa prochaine visite à Kigali, le sort qui sera réservé à la ville congolaise de Bunagana encore sous occupation rwandaise voici bientôt deux mois. Ce haut officiel américain sait désormais qu’une nouvelle dynamique géopolitique est en train de se mettre en place en Afrique comme en RDC et qu’elle semble irréversible. Si hier les dirigeants américains pouvaient, sans crainte, fermer les yeux sur Kagame et sur ses méthodes autocratiques et sanguinaires, aujourd’hui ce n’est plus possible. Le contexte géopolitique mondial a beaucoup changé. Avec le retour progressif de deux blocs dans la gestion de la politique internationale, tout peut désormais arriver en RDC, y compris son basculement idéologique et géostratégique dans l’autre camp. Les dirigeants américains ont beau croire tenir sous leur contrôle les dirigeants congolais rendus comme de simples exécutants de leur triste politique de chaos organisé et de pillage des ressources naturelles, la grogne de plus en plus amplifiée du peuple congolais semble bien ouvrir à ce dernier, plusieurs options futures dont celle de composer avec les adversaires du bloc occidental. Jamais la RDC ne s’est autant retrouvée en POSITION DE FORCE pour dicter ses volontés souverainistes et pour affaiblir ses ennemis sous-régionaux. Faut-il encore qu’elle sache bien identifier ses propres intérêts géostratégiques et qu’elle sache fixer désormais, elle et elle seule, les conditions de redistribution des cartes pour remettre le grand Zaïre à la place qu’il mérite dans les concerts des nations. Par Germain Nzinga

Les Etats-Unis vont investir de grosses sommes au Sénégal

Les Etats-Unis vont investir de grosses sommes au Sénégal

Transfert de technologies pour des services publics de sécurité, projet pour améliorer l’état des routes dans le pays, projet dans la communication numérique ou encore la construction. Et donc création d’emplois à venir. Au total, ce sont quatre protocoles d’accord qui ont été signés pour un investissement américain total de près d’un milliard de dollars, explique le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken. « Nos projets au Sénégal se fondent sur nos valeurs partagées en tant que démocratie, la transparence, la redevabilité, l’état de droit, la concurrence et l’innovation. Lorsque les secteurs public, privé et associatif coopèrent et unissent leurs forces, nous parvenons à des résultats positifs et durables, pour les Sénégalais, pour les Américains et bien d’autres personnes encore« , estime Antony Blinken… Lire la suite sur DW