Protestation contre la proposition de nomination de l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum comme émissaire de l’ONU pour la Libye

Protestation contre la proposition de nomination de l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum comme émissaire de l’ONU pour la Libye

L’Assemblée Mondiale Amazighe fustige la proposition de nomination de l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, comme émissaire de l’ONU pour la Libye. Son président, Rachid RAHA, l’a fait savoir dans une lettre adressée au Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres. A lire ci-dessous: « Monsieur Le Secrétaire Général, Vous venez de proposer au Conseil de sécurité, l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, comme nouvel émissaire des Nations Unies pour la Libye. Permettez-nous de vous exprimer que nous déplorons et nous protestons profondément ladite proposition pour diverses raisons, surtout que ce représentant diplomatique n’est qu’une marionnette des généraux algériens, qui ont confisqué le pouvoir en Algérie. Sachez bien que ladite proposition ne ferait incontestablement qu’approfondir le blocage à trouver des solutions politiques et pacifiques, qui garantiraient la stabilité, la paix et le progrès au peuple libyen et à ses aspirations démocratiques. Pire, ladite proposition d’un émissaire algérien c’est comme jeter de l’huile sur le feu. Déjà, les Nations Unies à travers son Haut-commissaire aux droits de l’homme avait condamné l’état algérien de la flagrante violation des droits de l’homme, en ce qui concerne les détentions illégales et les procès expéditifs des militants des évènements du « Hirak d’Algérie » (1). Même le parlement de l’Union Européenne a fait de même (2). Ce que nous ne comprenons pas, c’est comment vous proposez un diplomate d’un Etat qui ne fait que déstabiliser toute notre région d’Afrique du Nord, un diplomate à la solde des généraux algériens qui s’obstinent à armer les mercenaires sahraouis de Polisario, à bloquer la résolution du Sahara occidental, et à soutenir les terroristes djihadistes de Sahel.  N’oublions pas que ces hauts officiers algériens, qui devraient normalement être traduits devant la Cour Pénale Internationale de la Haye, sont à l’origine de la création du sinistre groupe terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), comme l’attestent l’étude de François Gèze et Salima Mellah (3) et les publications de Habîb Souaïdia (La sale guerre, Ed. La Découverte, Paris 2001) et d’Hichem Aboud (La Mafia des Généraux, JC Lattès 2002). De ce fait, ils sont les responsables directs de tous les meurtres commis, et qui continuent à être commis, au sein des pays du Sahel, et inclus ceux contre vos propres casques bleus de la Minusma. Comment se fait-il que vous proposez la nomination d’un diplomate à la solde des généraux algériens, qui pourraient fort probablement être derrière le dernier coup d’Etat des militaires maliens, des généraux véreux et criminels qui ont transformé le Sahel en une poudrière et où le massacre des civils ne cesse et dont ses services secrets militaires (DRS) protègent et fournissent des informations satellitaires à ses mercenaires djihadistes au Sahel, comme le célèbre Iyad Ag Ghali d’Ansar Dine ? Monsieur Le Secrétaire Général, Si vous voulez vraiment que les pourparlers politiques inter-libyens aboutissent à des résultats positifs, il faudrait deux conditions essentielles. En définitive, essayer de nommer un émissaire qui ne soit pas d’origine des pays dits « Arabes », un diplomate qui ne serait ni un « nationaliste arabiste », proche de l’Egypte et des Emirats Arabes Unis, ni un proche des « frères musulmans » de la Turquie et de Qatar, un diplomate qui ne manifeste aucune adversité  à l’identité, à la langue, à l’histoire et civilisation amazighes, pour ne pas continuer à exclure les représentants des communautés autochtones : Amazighs, Touarègues et Toubous. Ce qu’il faudrait et ce qui est fort recommandable c’est de penser, par exemple, à nommer un émissaire suisse, allemand ou belge, … qui pourrait faire son possible pour trouver une solution politique à ce conflit fratricide, en convaincant les factions libyennes de l’opportunité d’adopter un état fédéral qui permettrait la représentation aux plus hautes instances du pouvoir des représentants des plus importantes régions de la Libye.  Veuillez agréer, Monsieur Le Secrétaire Général, mes salutations les plus distinguées. Signé: Rachid RAHA Président de l’Assemblée Mondiale Amazighe« 

ONU: Adoption d’une résolution exigeant le retrait immédiat de toutes les forces militaires russes du territoire ukrainien

ONU: Adoption d’une résolution exigeant le retrait immédiat de toutes les forces militaires russes du territoire ukrainien

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté mercredi 2 mars une résolution condamnant la guerre en Ukraine et exigeant le retrait des forces russes de ce pays. Coparrainée par 96 Etats membres, la résolution ainsi votée déplore dans les termes les plus énergiques « l’agression » commise par la Russie contre l’Ukraine et exige que la Russie retire immédiatement ses forces militaires du territoire ukrainien, souligne l’Organisation des Nations Unies dans un communiqué. Le texte adopté par 141 votes pour contre 5 contre « réaffirme son engagement envers la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, s’étendant à ses eaux territoriales », souligne-t-elle de même source. Comme le rapporte le site internet de l’ONU, la résolution adoptée par l’Assemblée générale « déplore dans les termes les plus énergiques l’agression commise par la Fédération de Russie contre l’Ukraine en violation du paragraphe 4 de l’Article 2 de la Charte » des Nations Unies et « exige que la Fédération de Russie cesse immédiatement d’employer la force contre l’Ukraine et s’abstienne de tout nouveau recours illicite à la menace ou à l’emploi de la force contre tout État Membre ». La même source note que l’Assemblée générale « exige également que la Fédération de Russie retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays ». Pour le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, « le message de l’Assemblée générale est fort et clair : Mettez fin aux hostilités en Ukraine – maintenant. Faites taire les armes – maintenant. Ouvrez la porte au dialogue et à la diplomatie – maintenant ». Adrien Thyg

Approbation du Pacte de Marrakech sur les migrations

Approbation du Pacte de Marrakech sur les migrations

L’ultime journée s’est conclue par une déclaration du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, dans laquelle il a dénoncé les multiples mensonges semés ici et là par l’ultra-droite européenne, française et belge notamment, sur cet accord qui devra faire l’objet d’un dernier vote de ratification le 19 décembre 2018 à l’Assemblée Générale de l’ONU.​ Pour sa part, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message, lu par le Chef du Gouvernement marocain, à la Conférence intergouvernementale pour l’adoption du Pacte Mondial sur des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui a ouvert ses travaux, le 10 décembre 2018, à Marrakech.​ Dans ce message, le Souverain marocain a souligné que « l’intérêt du Royaume du Maroc pour la question migratoire constitue un engagement ancien et volontaire qui s’exprime à travers une politique, humaniste dans sa philosophie, globale dans son contenu, pragmatique dans sa méthode et responsable dans sa démarche. La réussite nationale de cette approche a conduit Nos frères africains à Nous confier le mandat de Leader de l’Union Africaine sur la question migratoire. Elle a abouti à l’Agenda Africain pour la Migration, adopté à l’unanimité par la Conférence de l’Union Africaine en janvier 2018. C’est, donc, tout naturellement que Notre vision, à l’échelle nationale et continentale, converge avec Notre engagement international, à travers le Pacte Mondial ».​ Par ailleurs, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a indiqué que « Pour l’heure, le Pacte Mondial demeure une promesse que l’Histoire jugera. Il n’est point temps encore d’en célébrer la réussite. Le défi de cette Conférence est de montrer que la Communauté internationale fait le choix d’une solidarité responsable au sujet de la question de la migration ».​ Lors de cette dernière journée, près de 160 des 193 pays représentés à l’ONU étaient présents à Marrakech, avec une centaine d’entre eux représentés au niveau des Chefs d’Etat, Chefs de gouvernements ou Ministres, pour approuver le Pacte Mondial sur les Migrations piloté par l’ONU, un texte qui polarise les critiques des nationalistes et des anti-migrations.​ Non contraignant, le Pacte de Marrakech de l’ONU recense des principes et une vingtaine de propositions pour aider les pays à faire face aux migrations. En outre, ce texte réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et d’opérer la distinction entre migrations régulières et irrégulières. Il n’est pas question de créer un « droit à l’immigration », contrairement à ce qu’a affirmé Marine Le Pen dans une vidéo postée le 05 décembre 2018 sur Twitter.​ Ce texte, destiné à renforcer la coopération internationale pour une « migration sûre, ordonnée et régulière », a déchaîné les passions à travers l’Europe et conduit à l’implosion, le 09 décembre 2018, de la coalition au pouvoir en Belgique avec la démission des Ministres nationalistes flamands.​ On notera que les nationalistes européens se sont mobilisés contre ce Pacte, rallumant les querelles politiques, de l’Est à l’Ouest de l’Europe, sur ce sujet toujours brûlant qui paralyse la coopération des Etats.​ Le Pacte de Marrakech s’adresse particulièrement au voisin de l’Est du Maroc, l’Algérie, qui s’entête à garder ses frontières fermées et reste, elle-même, fermée à toute forme de coopération avec le Maroc, notamment dans le domaine de la lutte contre l’émigration clandestine.​ En revanche, et face au refus de toute coopération de la part de l’Algérie qui ferme l’œil sur les flux migratoires qui traversent son territoire, la coopération maroco-espagnole dans le domaine de la migration et la traite des êtres humains est, elle, souvent présentée comme un modèle en la matière. L’expérience du Maroc, qui copréside avec l’Allemagne le Forum Mondial sur la Migration et le Développement, est également souvent citée comme un exemple à suivre.​ Par ailleurs, les responsables de 159 Etats étaient présents à Marrakech pour prendre part à ce Forum, qui a connu aussi la participation de 400 partenaires, dont les agences onusiennes, les acteurs de la société civile, le secteur privé et le milieu académique, outre la présence de plus de 700 représentants des différents supports médiatiques en provenance des quatre coins du monde. ​ Quoiqu’il en soit, jamais un Pacte onusien n’aura suscité « fadaises et manipulations » sur les migrations de la part d’extrémistes européens, tant de droite que de gauche, avec, nouveauté du moment, l’implication des « gilets jaunes » français et belges.​ Farid Mnebhi.

L’ONU salue la mémoire de l’ancien Secrétaire général Kofi Annan

L’ONU salue la mémoire de l’ancien Secrétaire général Kofi Annan

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est déclaré profondément attristé d’apprendre la mort de son prédécesseur, Kofi Annan, qui a été à la tête de l’Organisation de janvier 1997 à décembre 2006. « Le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, était une force directrice pour le bien », a dit António Guterres, dans une déclaration publiée samedi. « Il a fourni aux gens du monde entier un espace de dialogue, un lieu de résolution de problèmes et un chemin vers un monde meilleur », a estimé M.Guterres. « À bien des égards, Kofi Annan était l’Organisation des Nations Unies », a affirmé l’actuel Secrétaire général, ajoutant qu’il avait gravi les échelons pour mener l’Organisation dans le nouveau millénaire « avec une dignité et une détermination sans pareil ». « En ces temps difficiles et turbulents, il n’a jamais cessé de travailler pour donner vie aux valeurs de la Charte des Nations Unies, a souligné M.Guterres. « Son héritage restera une véritable inspiration pour nous tous », a-t-il ajouté. M.Guterres s’est dit « fier d’appeler Kofi Annan un bon ami et mentor” et d’avoir été « profondément honoré de sa confiance » en ayant été nommé Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés sous sa direction. « Il est resté quelqu’un à qui je pouvais toujours demander conseil et sagesse – et je sais que je n’étais pas seul », a déclaré l’actuel chef de l’ONU. António Guterres a présenté ses sincères condoléances à Nane Annan, leur famille, et « à tous ceux qui pleurent la perte de ce fier fils d’Afrique qui est devenu un champion mondial de la paix et de l’humanité tout entière ». Condoléances et hommages se multiplient « Quelle vie. Quel homme », a pour sa part déclaré ONU migrations sur son compte Twitter. « Nous pleurons aujourd’hui la disparition d’un grand homme, d’un chef, d’un visionnaire, l’ancien Secrétaire général Kofi Annan.» « Kofi était le meilleur exemple de l’humanité, la quintessence de la décence et de la grâce humaines », a quant à lui lamenté le Haut-commissaire aux droits de l’homme, pour qui le grand diplomate ghanéen était un ami et un conseillé. «Dans un monde qui abonde de leaders qui sont tout sauf cela, notre perte, la perte du monde devient encore plus douloureuse ». « Il était toujours courageux, direct dans ses discours, mais jamais discourtois », a souligné Zeid Raad al Hussein. « Grand défenseur de la paix, il était l’incarnation même de celle-ci et d’une vision résolument moderne des Nations Unies », a à son tour affirmé Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, rappelant la vision engagée du multilatéralisme et du rôle central des Nations Unies, du prix Nobel de la Paix. L’ONUSIDA a souligné les efforts de M. Annan pour améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH qui ont changé le cours de la riposte au Sida, signalant que « des millions de personnes mènent aujourd’hui une vie plus saine et plus heureuse grâce à lui ». « Son travail inlassable pour faire du monde un endroit plus juste et plus pacifique est une source d’inspiration pour nous tous », a déclaré sur son compte Twitter le Dr. Tedros, Directeur général de l’OMS, a qualifié la mort de Kofi Annan de « perte déchirante pour l’humanité ». « Son héritage vivra à travers les nombreuses vies qu’il a touchées.» Source: ONU

ONU-Habitat: António Guterres nomme le Camerounais Victor Kisob Sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint

ONU-Habitat: António Guterres nomme le Camerounais Victor Kisob Sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a nommé le Camerounais Victor Kisob au poste de Sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat). Le Camerounais, qui succède à la Rwaadaise Aisa Kirabo Kacyira l’Organisation, est titulaire d’une licence en sciences économiques de l’Université Saint John’s, État du Minnesota, aux États-Unis et d’une maîtrise en développement bancaire de l’American University de Washington, aux États-Unis. « Il arrive à ce poste avec une expérience de plus de deux décennies en gestion des ressources humaines; couvrant les affaires internationales, la politique, la stratégie, les opérations, la gestion du savoir et les partenariats, ainsi qu’une large connaissance des missions de terrain des Nations Unies en Somalie, en Israël, en Palestine, en Zambie et en Éthiopie », soulignent les Nations unies. Dans un communiqué rendu public récemment, elles précisent que Victor Kisob assistera désormais « la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Directrice exécutive d’ONU-Habitat, Maimunah Mohd Sharif, dans la gestion d’ensemble et la réforme en cours d’ONU-Habitat, afin d’aider l’Organisation à s’acquitter de son mandat, notamment la mise en œuvre du Nouveau Programme pour les villes, l’objectif 11 de développement durable et les dimensions urbaines du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ». Comme le rappelle la même source, Victor Kisob a rejoint les Nations Unies en 1989 et a occupé diverses fonctions au sein de l’Organisation. Il a été Directeur du Bureau de liaison pour l’action des Nations Unies contre l’Ebola, à New York ,(2014-2015), Administrateur principal du Bureau exécutif du Secrétaire général des Nations Unies (2012-2014), Chef du Service du recrutement et des affectations, New York (2008-2012) et Chef du recrutement et des affectations à l’Office des Nations Unies à Vienne, Autriche (2001-2008), entre autres. Il est actuellement Directeur de la Division du perfectionnement, de la valorisation et de l’administration des ressources humaines au Bureau de la gestion des ressources humaines des Nations Unies, à New York, un poste auquel il a accédé en 2015, tout en assumant dans le même temps la fonction de Sous-Secrétaire général par intérim à la gestion des ressources humaines (2016-2017), précise le communiqué. Adrien Thyg

Le Roi Mohammed VI, un défenseur incontestable du dossier d’Al Qods auprès du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies

Le Roi Mohammed VI, un défenseur incontestable du dossier d’Al Qods auprès du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies

Le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods avait adressé, le 6 décembre 2017, un message au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Monsieur Antonio Guterres, qui se déclinait comme suit : 1/ le Souverain marocain rappelait au Secrétaire Général de l’ONU, qu’en sa qualité Sa qualité de Président du Comité Al Qods, il lui avait adressé en juillet 2017 un message relatif aux mesures prises par Israël dans la Mosquée Al-Aqsa à Al Qods, dans une tentative d’imposer un nouveau fait accompli en violation des résolutions de la légalité internationale y afférent, 2/ c’était pourquoi, le 06 décembre 2017, le Roi du Maroc avait fait part à Monsieur Antonio Guterres de Ses inquiétudes et de Sa préoccupation suite aux informations récurrentes concernant l’intention de l’Administration américaine de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer l’Ambassade des Etats-Unis, 3/ le Roi du Maroc indiquait dans son message que toute atteinte au statut juridique et historique reconnu d’Al Qods, risquait de renvoyer la question dans l’imbroglio des conflits religieux et confessionnels, et entamer les efforts internationaux visant à créer les conditions propices à la relance des pourparlers de paix. Elle risquait également d’attiser la tension, hypothéquer les chances de paix et accentuer la violence et l’extrémisme, 4/ la vision qu’Il partageait avec tous les partisans et défendeurs de la paix dans le monde consistait à préserver le statut d’Al-Qods en tant que ville de paix et de tolérance, ouverte aux fidèles de toutes les religions célestes et modèle de cohabitation et du vivre-ensemble, 5/ enfin, le Roi du Maroc informait le Secrétaire Général de l’ONU que la question d’Al-Qods, autant est-elle la cause des Palestiniens du fait qu’elle fait partie de leurs terres spoliées, autant est-elle la cause de la Oumma Arabe et Islamique, car Al-Qods abrite la Mosquée Al Aqsa bénie, la première des deux Qibla et troisième Lieu Saint de l’Islam. Elle est aussi une cause juste pour toutes les forces éprises de paix, eu égard à l’importance de cette ville Sainte et à sa symbolique en tant que lieu de tolérance et de coexistence entre les différentes religions. Après avoir salué les efforts du Secrétaire Général de l’ONU, pour un retour de la paix et de la sécurité dans la région du Proche-Orient, le Souverain marocain avait indiqué qu’il portait beaucoup d’espoir sur les bons offices et intervention agissante de Monsieur Antonio Guterres auprès de l’Administration américaine pour la dissuader de prendre toute mesure se rapportant à la ville d’Al-Qods, eu égard aux répercussions dangereuses que représentait une telle mesure pour l’avenir de la paix et la sécurité dans la région, avait conclu le Roi Mohammed VI dans son message.

Sommet du G7: Le chef de l’ONU plaide pour un renforcement du partenariat avec l’Afrique

Sommet du G7: Le chef de l’ONU plaide pour un renforcement du partenariat avec l’Afrique

Le Secrétaire général des Nations Unies, l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé samedi pour un renforcement du partenariat entre les sept pays du G7 et les pays africains pour promouvoir l’innovation et le développement durable en Afrique. “La soi-disant 4ème révolution industrielle va créer d’énormes changements sur le marché mondial du travail. L’Afrique pourrait être vulnérable à ces changements. Nous devons faire tout notre possible pour aider l’Afrique à s’adapter. Cela nécessite un investissement accru dans le domaine de la technologie, de l’éducation et du développement des capacités”, a déclaré M. Guterres lors d’une session du G7 consacrée à sa relation avec l’Afrique. “Ne pas le faire pourrait avoir des conséquences dramatiques pour le bien-être des populations d’Afrique, accroître la fragilité, provoquer des déplacements massifs et susciter davantage de chômage, en particulier chez les jeunes”, a-t-il ajouté. Après des années de croissance économique rapide, l’Afrique a enregistré récemment son pire ralentissement économique en près de deux décennies : la croissance des investissements est passée de près de 8% en 2014 à 0,6% en 2015, et la croissance générale est passée de 3,4% en 2015 à 2,2% en 2016. En outre, plusieurs Etats africains affichent des signes continus de fragilité, avec des institutions faibles qui sont incapables de fournir des services de base ou de gagner la confiance de la population. Le chef de l’ONU a suggéré six façons pour le G7 d’aider à favoriser une croissance et un développement axés sur l’innovation en Afrique : investir dans les jeunes; aider à la diffusion des nouvelles technologies; investir dans les secteurs productifs; soutenir l’aspiration du continent à réaliser une intégration régionale; soutenir l’Afrique dans ses efforts pour autonomiser les femmes et les filles; et innover lorsqu’il s’agit de tirer parti des ressources et du financement pour le développement, peut-on lire sur portail officiel des Nations Unies. Pour rappel, le Sommet du G7 s’est déroulé les 26 et 27 mai en Sicile (Italie).  

Sahara marocain : les dirigeants algériens et leurs complices polisariens essuient un cuisant échec au Conseil de Sécurité de l’ONU

Sahara marocain : les dirigeants algériens et leurs complices polisariens essuient un cuisant échec au Conseil de Sécurité de l’ONU

La résolution n° 2351, tant attendue sur le Sahara marocain a été adoptée à l’unanimité de ses membres par le Conseil de Sécurité de l’ONU, le vendredi 208 avril 2017 ; un vote programmé initialement pour le jeudi 27 avril 2017, mais reporté d’une journée, suite aux manœuvres dilatoires du polisario sur son refus de retrait de ses miliciens armés de Guerguerate. Ce retrait obligé et décidé à la dernière minute, pour éviter une condamnation du Conseil de Sécurité de l’ONU, marque une défaite d’abord pour les responsables algériens qui mobilisent tous ses moyens diplomatiques, financiers et médiatiques en faveur du polisario qui bat en retraite, humilié, la tête basse. Des dirigeants algériens qui auront fort à faire face à leur opinion publique à laquelle il a vendu pendant des mois une « victoire éclatante » sur le Maroc. Où sont donc passées les fanfaronnades militaires des responsables algériens et des terro-polisariens le long de la zone tampon et à Guerguerate ? Juste de la « gonflette » auprès de supports médiatiques acquis et des coups de pub à la fantomatique RASD sans légitimité internationale. Quoi qu’il en soit, même après ce retrait des miliciens du polisario de Guerguerate, l’Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies a mis en garde, lors d’une conférence presse donnée au siège de l’ONU à New York lors d’une conférence de presse donnée à l’issue du vote de la résolution, qu’ »il n’y aura pas de processus politique pour le règlement de la question du Sahara marocain s’il reste une seule trace du polisario à Guerguarate”. A rappeler que, conformément à l’accord de cessez-le-feu signé le 06 octobre 1991, le Maroc a évacué de manière unilatérale Guerguerate le 26 février 2017, en interaction avec l’appel du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, et la Cheffe de la MINURSO, Kim Bolduc. Il faut également souligner que cette initiative, prise sur décision du Roi Mohammed VI, avait été saluée par le tout nouveau Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, suivi du Département d’Etat américain et du Ministère Français des Affaires Etrangères. Autre point saillant de la résolution 2351, la reprise du processus de négociations dans le cadre du « nouvel esprit » que le nouveau Secrétaire Général de l’ONU a décidé d’insuffler aux pourparlers une approche innovante et audacieuse, notamment quand il a appelé à la redéfinition de la nature et de la forme d’ »autodétermination », qui ne signifie en aucun cas « indépendance ». De plus, cette résolution onusienne entérine la nomination du nouvel émissaire du Secrétaire Général de l’ONU, l’ancien Président allemand, Horst Köhler. Quant à l’élargissement des prérogatives de la MINURSO à la surveillance des Droits de l’Homme, elle a été purement et simplement rejetée et donc non citée dans cette résolution. Mieux, elle « salue les mesures et les initiatives récentes prises par le Maroc, et le rôle joué par les Commissions du Conseil National des Droits de l’Homme opérant à Dakhla et Laâyoune ». Par ailleurs, cette résolution prolonge également d’un an le mandat de la mission de maintien de la paix de l’ONU sur place (MINURSO) et appelle à la conduite d’un recensement des Sahraouis marocains séquestrés dans les camps de la honte de Tindouf ; demande toujours refusée par Alger et le polisario pour des raisons connues de tous. Fait remarquable, le Conseil de Sécurité de l’ONU n’a jamais qualifié la situation au Sahara marocain d’occupation, et le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 avait permis de lancer le processus politique ; un processus parasité par le régime algérien, principale partie à ce différend régional, qui a créé et continue d’héberger, de financer et d’armer le polisario, tout en refusant de s’investir dans les négociations, comme le lui demande le Conseil de Sécurité de l’ONU dans plusieurs de ses résolutions. Aujourd’hui, force est de constater que, faisant l’unanimité contre lui au Conseil de Sécurité de l’ONU, le polisario joue les pleurnicheuses auprès de l’Agence de Presse Algérienne (APS) en se répandant en imprécations contre la France, sans oser nommer les Etats-Unis, après l’adoption de la résolution accablante à son encontre ; des lamentations désespérées qui prouvent, si besoin est, l’agitation des algéro-polisariens face à une résolution onusienne accusatrice envers les vantardises du polisario à Guerguerate. L’APS, agence à l’image de ce voisin de l’Est du Maroc, fait de la désinformation une pratique récurrente, reposant sur le traitement de l’accessoire et l’ellipse de l’essentiel car ce n’est pas bien pour le moral des troupes de dire que les puissances du monde dénoncent le polisario. Alger sait pertinemment que ces puissances ne sont pas dupes de la vraie partie au conflit. Cette nouvelle résolution onusienne est donc une lumière d’espoir pour ces victimes sahraouies marocaines du Boumediennisme de quitter les camps des séquestrés de Tindouf pour rejoindre leur pays qu’est le Maroc et met en selle le plan d’autonomie proposé par le Maroc, seule alternative sur la table jugée « sérieuse et crédible » par le Conseil de Sécurité de l’ONU à travers toutes les résolutions adoptées depuis le lancement en 2007 du processus de Manhasset. Aujourd’hui, les dirigeants algériens et leurs acolytes polisariens constatent avec rage cette énième défaite diplomatique au titre de l’année 2017 et que seulement une vingtaine de pays persiste à croire à leurs calembredaines. On ne peut dire qu’ils auraient été plus inspirés à se rendre à Bruxelles où se tenait, du 25 au 27 avril 2017, le 19ème Salon Seafood Expo (ex-ESE), un rendez-vous mondial annuel des professionnels du secteur des produits de la mer, pour y faire leurs emplettes du mois Sacré de Ramadan en produits de la mer provenant des côtes atlantiques marocaines de Tanger à Lagouira que de faire du lobbying stérile dans les coulisses de l’ONU et de se fendre en désinformation via les médias algériens et étrangers ainsi que les associations et les ONG’s internationales tous connus pour leur hostilité viscérale envers le Maroc. La résolution nr 2351 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain, fortement défavorable à l’encontre des miliciens du polisario et de leurs sponsors