Arts plastiques : «Dreaming a dream» d’Ilias Selfati et Amina Bouchta s’invite à Matisse Art Gallery de Marrakech

Arts plastiques : «Dreaming a dream» d’Ilias Selfati et Amina Bouchta s’invite à Matisse Art Gallery de Marrakech

MAROC. Du 4 au 31 mars 2022, les cimaises de la Matisse Art Gallery de Marrakech abritent les créations communes de deux artistes peintres Ilias Selfati et Amina Benbouchta sur le thème « Dreaming a dream». Le vernissage de cette exposition authentique aura lieu le 4 mars en présence des deux artistes. Créatures mythologiques, forêts profondes, un monde imaginaire habité par un bestiaire merveilleux et une nature lyrique.  Voilà ce que proposent les artistes Ilias Selfati et Amina Benbouchta pour leur première exposition en duo à la Matisse Art Gallery de Marrakech.  A partir du 4 mars, les passionnés d’art découvriront non seulement le fruit de plus d’une année de collaboration entre les deux plasticiens mais également celui de plusieurs années d’amitié sincère.  Leurs créations collectent l’esprit, la démarche et l’histoire des deux artistes impliqués dans cette belle aventure intitulée « Dreaming a dream».  Pour faire bon poids bonne mesure, les galeristes Youssef Falaky  et Nabil El Mallouki ont décidé d’accueillir cette exposition réunissant les œuvres issues de la collaboration entre Amina et Ilias pour nous ouvrir ainsi un champ de découverte infini,  une quête de soi et un voyage décoiffant dans l’univers poétique des deux artistes. Ici, chaque tableau est une découverte, mais aussi une nouvelle expérience picturale autant pour ses créateurs que pour les passionnés d’art.  Les tableaux intellectuellement très riches d’Ilias Selfati et d’Amina Benbouchta prouvent que les deux  sont surtout des plasticiens dont l’œuvre est un clin d’œil à leur propre expérience de la vie.  L’ensemble de cet univers commun est un hommage au rêve idéalisé du partage et de l’échange quand il aboutit à une création commune.  Ce travail à quatre mains est fait d’échanges et de partages, de confrontations et de discussions. Cette année a été remplie de voyages, d’errances entre Tanger et Casablanca, deux villes mythiques, de déplacements imaginaires, d’échanges épistolaires. Les œuvres ont également voyagé, soulignant l’aspect spirituel du voyage, la route comme vecteur de mouvements, d’air frais et de renouveau. Ensemble, ils recherchent un équilibre vibrant, un équilibre dans lequel deux mondes, paradoxaux, similaires mais distincts, coexistent. C’est l’exploration d’une utopie, de son déroulement inattendu, et du rôle sublimatoire de l’Art. Aucun détail superflu. Ilias et Amina  vont à l’essentiel. Cette méditation que rien ne semble pouvoir déranger, le spectateur l’éprouve à son tour. Leurs tableaux  troublent par leur simplicité totale. Car les plasticiens, apparemment impassibles, traitent leur splendides univers avec le même souci de réalité plus que de réalisme. Ils offrent ainsi beaucoup d’émotion mais aussi l’occasion de comprendre la réalité du travail des deux artistes  peintres exigeants qui se fient à leur inspiration. Ils partagent cette affinité avec le spectateur comme un langage pour traiter avec l’esprit. Bref, cette grammaire se veut une locution susceptible de s’appliquer au langage graphique des deux artistes, en sa rigueur, sa diversification, sa fluidité. Ils croient et font croire en cette puissance et cette richesse infinies avec quatre mains de virtuoses, comme un premier jet de la création. Il s’agit dans l’univers pictural de nos deux artistes d’une forme de communication autonome, complète, capable de tous les effets et de toutes les expressions.