Alvie BITEMO étale sa voix en Guadeloupe et en Martinique.

Alvie Bitémo en terrain connu Succès assuré pour la tournée en Guadeloupe et en Martinique d’Alvie Bitémo, depuis le 11 février 2017 pour plusieurs semaines. La star congolaise fait partie de la pièce « Erzuli Dahomey, déesse de l’amour » qui a reçu le prix SACD de dramaturgie de langue française en 2009. Elle est entrée au répertoire de la Comédie-Française en 2012. « Erzuli Dahomey, déesse de l’amour », une pièce remarquable Son auteur, Jean-René Lemoine est un dramaturge, directeur de troupe et metteur en scène de théâtre, né en 1959 en Haïti et installé à Paris depuis 1989. Dans « Erzuli Dahomey, déesse de l’amour », le metteur en scène est Nelson-Rafaell Madel, originaire de la Martinique. Il s’est formé auprès de Yoshvani Médina, metteur en scène cubain puis auprès de Claude Buchvald à Paris. Lauréat du Prix Théâtre 13 du Jeune metteur en scène 2016. La présence d’Alvie Bitémo est marquée par une voix très particulière, feutrée, chaude, avec un vibrato très caractéristique, la congolaise Alvie Bitémo est surtout une chanteuse de country, mais peut chanter n’importe quel style. Ce n’est pas juste une chanteuse, elle est aussi guitariste de grand talent. Elle a collaboré avec un tas d’artistes, notamment avec, Jean René Lemoine dans cette pièce Erzuli Dahomey, déesse de l’amour. La pièce « Erzuli Dahomey, déesse de l’amour », réunie l’Afrique, l’Europe et la Caraïbe. Elle parle du choc de deux mondes, racontant aussi, de façon hallucinée, une partie de la grande Histoire (celle de la traite et de l’esclavage)… Pour l’avis du jury du Prix Théâtre 13, c’est un spectacle qui nous emmène là où on ne s’y attend pas ! Une distribution remarquable et parfaitement dirigée. Les comédiens sont habités, engagés. Une grande unité dans les codes de jeu. Une écriture scénique très maitrisée. C’est un travail remarquable. Une très grande originalité et une immense émotion qui tient le spectateur du début à la fin. Mise en scène : Nelson-Rafaell Madel, Scénographie: Nelson-Rafaell Madel, Lumières et collaboration à la scénographie: Lucie Joliot, Musique : Yiannis Plastiras, Collaboration chorégraphique: Gilles Nicolas. Comédiens : Alvie Bitémo, Adrien Bernard-Brunel, Mexianu Medenou, Gilles Nicolas, Karine Pédurand, Claire Pouderoux, Emmanuelle Ramu.
Alvie Bitémo, la grande révélation de l’année 2015 en France

La chanson et le théâtre s’imposent comme deux activités de prédilection chez la jeune congolaise qui rêve de se produire à Brazzaville, comme elle l’a récemment déclaré chez notre collègue Florent Sogni Zaou, afin de pouvoir évaluer ses chances de réussite auprès du public congolais. Une vedette de variété expérimentée Actrice-comédienne et chanteuse, Alvie Bitémo est née à Pointe-Noire au Congo et a atteint sa maturité musicale en France. A l’aise aussi bien dans les musiques classiques, que dans les musiques expérimentales, elle est douée d’une personnalité vocale très particulière, un timbre très accéléré et une vigueur qui l’apparente aux chanteuses du jazz classique. Tout comme elle a développé au niveau du théâtre un style original inspiré par les musiques africaines. Son tour de chant au Salon du livre de Paris 2015 « Livres et auteurs du bassin du Congo » a réussi à faire d’elle l’objet rare qu’elle recherchait ; une vedette de variété expérimentée. Un parcours exemplaire Alvie Bitémo a travaillé et s’est formée en stage auprès de Massimo Schuster, Eva Doumbia, julien Mabiala et pour le chant, avec Alain Ndouta, Rido Bayonne et Clotaire Kimbolo. Parallèlement à ses nombreux tours de chant, elle débute au théâtre en 2002 avec la Compagnie Emeraude Pembé dans Femmes Crues de Pierrette Mandako mise en scène par Célestin Causet. De 2005 à 2009 Alvie est au centre de plusieurs activités théâtrales qui confirment son talent de meilleure actrice, notamment avec les metteurs en scène de renom comme : Dieudonné Niangouna (au Tarmac de la Villette dans la pièce « Banc de touche »). Julien Mabiala Bissila de la compagnie Nguiri-Nguiri, (dans les pièces : « Crabe Rouge », « Le Musée de la honte », et le « Tribunal du fou » de Jean Jules Koukou). Fargas Assandé, (dans « Noces Noires ») Catherine Boskowitz (au premier chantier de Samantha à Kinshasa de Marie Louise Bibiche Mumbu, dans le cadre de Nouvelles Zébrures à Limoges). Eva Doubia (de la Compagnie « La part du pauvre » de Marseille dans « Métissage » d’Aristide Tarnagda) ; Philippe Delaigue (avec la compagnie « Fédération »). Enfin, tout récemment, encore avec Eva Doubia au Carreau du temple dans une pièce de Léonora Miano. Le talent d’Alvie Bitémo s’exprime désormais dans toute sa mesure : sensibilité à fleur de peau, sur ses propres émotions, ses sentiments intimes. Alvie Bitémo une des figures pittoresques des festivals de musique et du théâtre.
Alvie Bitémo souhaite aller jouer à Brazzaville

Mademoiselle Alvie Bitémo, artiste musicienne sur la place de Paris vit en France depuis dix ans. Elle chante en Lingala, en Kituba, en Français et en Swahili. Elle envisage d’aller à la rencontre du public Brazzavillois et estime que ce sera un bonheur et un honneur de jouer devant le public de chez elle. Pagesafrik/Starducongo l’a rencontrée au Salon du livre de Paris où elle a animé l’ouverture du stand Livres et auteurs du Bassin du Congo. Pagesafrik/Starducongo : Quelle genre de musique pratiquez-vous ? Alvie Bitémo : Je ne m’enfermerais pas dans un genre mais je fais du jazz, du soul, de la pop, je dirais que je fais un peu de tout. Je mélange tout cela avec ce qui vient du Congo. J’ajoute l’Afro dans tous les genres que je pratique.Depuis quand pratiquez-vous la musique ? Alvie Bitémo : Cela fait longtemps depuis que je suis dans la musique. Cela fait environ quinze ans que j’y suis. Je vais bientôt avoir 3 ans depuis que je fais mon petit bonhomme de chemin. J’ai été formée par Alain Douta qui est parmi les jazzmen congolais, c’est auprès de Clotaire Kimbolo que j’ai appris l’animation scénique, j’ai également travaillé avec le général Nzambi Makoumba Nzambi. J’ai également passé du temps auprès d’Armel Malonga qui fut le bassiste de Zao et c’est auprès de lui que j’ai appris à jouer la guitare basse. Je n’arrête pas d’apprendre auprès des gens qui connaissent mieux que moi, il faut le reconnaitre. Y’a-t-il déjà un produit sur le marché ? Alvie Bitémo : J’ai un disque qui va sortir en septembre avec le festival de la francophonie où je suis programmée. Je rappelle que mon groupe qui n’est constitué que de deux personnes et il s’appelle Mini Ouenzé pour ne pas oublier ce quartier qui est grand, c’est vrai mais le mini aide à garder le souvenir de ce quartier. Ce groupe fonctionne avec la guitare et le piano ou la guitare et la voix. Que promet-il sur la place publique ? Alvie Bitémo : On va attendre, je ne sais pas faire la promotion et gérer la place publique. Il y a des gens pour le faire et je saurais compter sur eux. Je penserais aussi à venir jouer à Brazzaville, pourquoi pas ? On a l’impression que vous n’êtes pas connue au Congo. Alvie Bitémo : Je ne suis pas connue à Brazzaville mais il y a quelques chansons de moi qui sont jouées à Brazzaville. J’ai joué au CCF, au cercle Sony Labou Tansi, j’ai aussi joué au théâtre. Il y a tout de même des gens qui me connaissent. Je souhaite revenir jouer au pays, c’est une manière de retrouver ses racines. En dehors de tout ce je fais, il m’arrive de faire un tour dans le monde du cinéma. Propos recueillis par Florent Sogni Zaou