Les droits fonciers des éleveurs sont indispensables à la résilience des communautés
Bien qu’ils soient complexes, les droits fonciers des éleveurs demeurent indispensables à la résilience des communautés, estime l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Afin de protéger le style de vie nomade de manière durable et répondre aux besoins plus complexes des éleveurs, dont la capacité à couvrir de vastes territoires est aléatoire, l’agence onusienne a produit un nouveau guide, « Améliorer la gouvernance des paysages pastoraux », comportant des techniques propres aux problèmes liés à l’utilisation des terres.
Produit avec l’aide de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), de la Commission du droit de l’environnement et de la Commission des politiques environnementales, économiques et sociales, l’ouvrage fait partie d’une série de publications qui offrent un aperçu sur la manière de mettre en œuvre les « Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale », souligne l’organisation.
Comme le rappelle la FAO sur son site web, plus de 500 millions de personnes dans le monde dépendent de l’élevage. Voyageant souvent avec leurs troupeaux à travers des paysages variés, ils recherchent des sources d’eau et des pâturages pour éviter la sécheresse, les maladies animales et les conflits civils.
Si garantir des droits fonciers adéquats est une étape importante afin d’améliorer la sécurité alimentaire de millions de personnes dans les pays en développement, la FAO reconnait que protéger les terres n’est pas chose aisée surtout lorsqu’on ne sait pas exactement la manière dont elles sont utilisées par les communautés pastorales nomades. D’autant plus que « les pratiques des éleveurs de par le monde diffèrent, les cultures aussi, tout comme le cadre dans lequel elles se développent (Mongolie, Niger, Espagne, Kenya, Norvège et Etats-Unis) », souligne-t-elle.
Par ailleurs, note la FAO, leur capacité d’adaptation dépend de leurs droits d’accès qui souvent rentrent en conflit avec les notions classiques de droits de propriété.
Face à cette complexité, « le guide technique offre des conseils sur un problème clé lié au pastoralisme durable: sécuriser la gouvernance et les terres en vue de contribuer aux moyens d’existence sans compromettre les arrangements coutumiers », assure l’agence.
Sachant que les droits des éleveurs sont souvent le fruit d’arrangements informels fondés sur des systèmes coutumiers, « le défi est maintenant de concilier ces derniers avec des régimes imposés et formels sans perdre la flexibilité nécessaire au pastoralisme », estime la FAO.
A noter que les droits des éleveurs englobent l’accès aux pâturages, les points d’eau, les corridors de déplacement entre les zones saisonnières de pâturages, les campements et les marchés.
Ainsi, « le guide technique présente la manière dont cela peut être atteint et ce, à travers plusieurs cas de figure où la reconnaissance juridique des droits coutumiers revêt la même valeur que les lois statutaires », note l’agence.
A en croire la FAO, améliorer la compréhension des éleveurs vis-à-vis de leur sécurité foncière peut débloquer quelques contraintes au niveau de la gouvernance et peut être encouragée en les faisant participer activement au processus de prise de décision. Pour l’agence, il s’agit également de renforcer la confiance, et surtout la relation entre les éleveurs et l’Etat, souvent marquée par une longue tradition de mépris mutuel.
Produit avec l’aide de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), de la Commission du droit de l’environnement et de la Commission des politiques environnementales, économiques et sociales, l’ouvrage fait partie d’une série de publications qui offrent un aperçu sur la manière de mettre en œuvre les « Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale », souligne l’organisation.
Comme le rappelle la FAO sur son site web, plus de 500 millions de personnes dans le monde dépendent de l’élevage. Voyageant souvent avec leurs troupeaux à travers des paysages variés, ils recherchent des sources d’eau et des pâturages pour éviter la sécheresse, les maladies animales et les conflits civils.
Si garantir des droits fonciers adéquats est une étape importante afin d’améliorer la sécurité alimentaire de millions de personnes dans les pays en développement, la FAO reconnait que protéger les terres n’est pas chose aisée surtout lorsqu’on ne sait pas exactement la manière dont elles sont utilisées par les communautés pastorales nomades. D’autant plus que « les pratiques des éleveurs de par le monde diffèrent, les cultures aussi, tout comme le cadre dans lequel elles se développent (Mongolie, Niger, Espagne, Kenya, Norvège et Etats-Unis) », souligne-t-elle.
Par ailleurs, note la FAO, leur capacité d’adaptation dépend de leurs droits d’accès qui souvent rentrent en conflit avec les notions classiques de droits de propriété.
Face à cette complexité, « le guide technique offre des conseils sur un problème clé lié au pastoralisme durable: sécuriser la gouvernance et les terres en vue de contribuer aux moyens d’existence sans compromettre les arrangements coutumiers », assure l’agence.
Sachant que les droits des éleveurs sont souvent le fruit d’arrangements informels fondés sur des systèmes coutumiers, « le défi est maintenant de concilier ces derniers avec des régimes imposés et formels sans perdre la flexibilité nécessaire au pastoralisme », estime la FAO.
A noter que les droits des éleveurs englobent l’accès aux pâturages, les points d’eau, les corridors de déplacement entre les zones saisonnières de pâturages, les campements et les marchés.
Ainsi, « le guide technique présente la manière dont cela peut être atteint et ce, à travers plusieurs cas de figure où la reconnaissance juridique des droits coutumiers revêt la même valeur que les lois statutaires », note l’agence.
A en croire la FAO, améliorer la compréhension des éleveurs vis-à-vis de leur sécurité foncière peut débloquer quelques contraintes au niveau de la gouvernance et peut être encouragée en les faisant participer activement au processus de prise de décision. Pour l’agence, il s’agit également de renforcer la confiance, et surtout la relation entre les éleveurs et l’Etat, souvent marquée par une longue tradition de mépris mutuel.