Déclenchée le 15 avril dernier, la guerre au Soudan n’en finit pas de faire parler d’elle et de se prolonger. Quand ce ne sont pas les cessez-le-feu qui sont allègrement violés par les belligérants, ce sont les efforts de la communauté internationale qui peinent à porter les fruits escomptés de la désescalade au profit de populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Pendant ce temps, ce sont les pauvres populations contraintes à l’exil ou à vivre cloîtrées chez elles en manquant parfois de tout, qui paient le plus lourd tribut d’une guerre qu’elles n’ont pas demandée. En cinq mois, le conflit a fait des milliers de morts et des millions de déplacés internes fuyant les violences et de réfugiés dans des pays voisins comme l’Ethiopie, la Centrafrique, le Tchad et l’Egypte.
Dans ce contexte délétère, le chef de la junte soudanaise, le Général Abdel Fattah Al Burhan et son rival des Forces de soutien rapide (FSR), le Général Mohamed Hamdane Daglo, qui se disputent le pouvoir à Khartoum, restent sourds aux appels à la cessation des hostilités…
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