« Madingou-Pointe-Noire ; Madingou-Dolisie ; Madingou-Nkayi ou Madingou-Brazzaville », telles sont les annonces lancées par les chauffeurs des voitures ou d’autobus assurant la desserte entre les localités citées et la ville de Madingou.
Selon le chauffeur Albert, «malgré le coût élevé du carburant, on se débrouille pour vivre car aucun travail ne peut laisser mourir celui qui le pratique». Il a ajouté qu’il prend le plus grand soin de ses passagers parce qu’ils l’aident à vivre en embarquant dans son taxi.
«Je roule entre 60 et 80km/h entre Madingou et Dolisie, ensuite je passe à 60km/h ou mieux te rétrograde jusqu’à 40km/h lorsque je roule dans le Mayombe parce que cette route est assez dangereuse, elle serpente beaucoup», a dit un autre chauffeur nommé Ya Célio.
Ces véhicules desservent également les localités de Sibiti, de Mouyondzi et bien d’autres dans le département de Bouenza qui vient de connaître sa municipalisation accélérée et reçu la célébration tournante de l’indépendance du pays.
La route nationale n°1 qui met en communication les villes de Pointe-Noire et de Brazzaville qui se connecte à la route nationale n°2 au niveau du village Yié pour relier la ville de Ouesso en passant par Ngo et Gamboma dans les Plateaux ; Ollombo, Oyo et Makoua dans le département de la Cuvette avant de franchir le pont de la Mambili et atteindre Liouesso et Ouesso dans le département de la Sangha.