« So’Art »: De la culture africaine pour se détendre à Paris – La conception du loisir de  Marien Fauney Ngombé

Désormais près de chez vous : « So’Art », le nouvel after work parisien bimensuel qui allie détente et culture africaine. Il se fixe pour objectif d’organiser plusieurs activités attractives entre les Africains et les citoyens de tous les pays du monde.

Se détendre, c’est s’évader de son quotidien triste et monotone, c’est partir pour un monde de culture et pouvoir se laisser porter par un air musical ou des pas de danse. La détente est un vrai moyen de se sortir des tracasseries de sa vie pendant quelques heures et de découvrir, vivre des choses nouvelles à travers des personnages divers.

C’est dans l’air du temps. Si les gens ne viennent pas à la culture, la culture va à eux. On se souvient encore de l’idée géniale d’installer des bibliothèques dans des salons de coiffure en Côte-d’Ivoire et qui rencontre actuellement un grand succès auprès des clients. Cette fois-ci c’est Marien Fauney Ngombé qui apporte la culture dans une boîte de nuit mythique parisienne, « Le Keur Samba ». Ainsi, deux fois par mois, des artistes africains (écrivains, cinéastes, musiciens, etc…) iront à la rencontre du public parisien échanger autour d’un verre, sur leurs parcours et projets, dans une ambiance chic et détendue : c’est ça l’after work So’Art !

Pour le lancement du So’Art qui a eu lieu le vendredi 31 mars 2017, au « Keur Samba », les organisateurs ont porté leur choix sur 3 artistes de grand talent : l’auteure gabonaise Charline Effah qui a présenté son dernier roman N’être (La Cheminante, 2014), le réalisateur congolais Glad Amog Lemra qui a parlé de son film Silence, en compétition au festival international du film panafricain à Cannes et de la chanteuse Aïdara, qui avec sa guitare a enchanté les oreilles du grand public.

Pendant une heure, le public a échangé sur le travail de création des artistes invités avec une immersion dans leur univers respectif.

Dans la seconde partie du programme, DJ l’artiste a fait voyager dans des sélections de musiques afro-antillaises (salsa, rumba, zouk…)

Dans son mot introductif, c’est en ces termes que Marien Fauney Ngombé, l’initiateur de l’after work So’Art, a présenté cet évènement :

“L’objectif est vraiment de souligner tant que faire se peut la transversalité des arts. Nous savons tous que beaucoup d’écrivains écrivent des chansons en plus de leurs romans, certains sont même interprètes et quelques uns ont le talent de réaliser eux-mêmes leur vidéo clip.

Nous voulons célébrer l’unicité de l’art. Car toutes ces formes sont autant d’ondes qui naissent de la même vibration: l’inspiration.

So’Art espère être le lieu qui permettra de révéler les talents de la diaspora et de créer des synergies entre artistes qui y passeront mais aussi avec le public présent.”

Il faut dire que le promoteur a mis le paquet pour que ce rendez-vous parisien tienne ses promesses aux amoureux des différentes formes artistiques inspirées ou nourries de l’Afrique.

La périodicité retenue pour les prochaines éditions So’Art : c’est tous les deux mois, toujours au « Keur Samba »

Voilà plus de 40 ans que ce club fait bouger ses distingués invités aux rythmes des tropiques. Le So’Art ne pouvait choisir meilleur endroit pour aller au contact de son public. C’est donc dans ce cadre chic et rempli d’histoire au 79 Rue de la Béotie, 75008 Paris.( à deux pas des Champs-Elysées), que les amoureux d’art pourront en toute convivialité échanger avec d’autres passionnés des arts et de la culture.

L’after work So’Art est un événement organisé en partenariat avec Afro livresque, le restaurant L’Albarino Passy et la radio Africa Nr.1.

Source Afrolivresque

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