Impossible de parler de la musique congolaise en France sans mentionner le nom du chanteur Sinto Mangenza. Il a littéralement pris d’assaut l’actualité musicale urbaine sur les réseaux sociaux. Il met également son talent à contribution pour devenir un des ambassadeurs de la musique congolaise en France.
De la Rumba congolaise en passant par l’Afro beat, le coupé-décalé, oule Soukous, ces rythmes enrichissent le paysage culturel africain avec leurs différentes créations et sonorités. Depuis quelques années, plusieurs œuvres de Sinto Manzenza sont demeurées omniprésentes sur You tube et stations radio. Sans doute, il cherche à s’imposer sur les réseaux sociaux avant la sortie très prochainement, de son tout premier album « Mwana Ntété ».
Tout le long de cette année 2019, il faudra avoir l’œil sur celui que l’on présente comme le successeur naturel du célébrissime ancien chanteur de ZaIko Langa-Langa Likinga Mangenza dit « Redo », décédé à Reims (France) le 08 Août 2013.
Sinto Mangenza, une vie consacrée à la musique
Sinto Mangenza de son vrai nom Nsimba Koki Sembad, a vu le jour le 03 août 1971 à Kinshasa en République Démocratique du Congo.
Début dans la Chanson après une partie de son cursus scolaire.
En 1983, rempli par la passion musicale, Sinto se lance à chanter à tout vent, et avec comme idoles les musiciens : Papy Tex Matolu, Pépé kallé, Evoloko, Emeneya, Papa Wemba, Bozi Boziana, Tabu Ley, Jacky Kiambukuta et Likinga dont il interprète à volonté les chansons.
Adhésion dans une chorale locale comme chantre
De 1985 à 1987, soucieux d’apprendre à mieux chanter, Sinto décide sans concession, de faire successivement partie des chorales protestante et catholiques de la commune de Makala à Kinshasa. En même temps, il assiste régulièrement aux répétitions d’un groupe musical de son quartier « Visa Moniato » ce qui lui permetde maitriser tous les contours du repertoire d’un orchestre typique.
Première intégration dans un groupe musical amateur
En 1988, un de ses amis d’enfance John Kassambule Ntambwe est impressionné par le timbre de sa voix, au point de favoriser son intégration dans le groupe amateur « Lélé Musica » de la commune de Ngiri-Ngiri.
De 1990 à 2000 : Sinto qui tiens à améliorer son expérience, marque son passage dans les orchestres amateurs de Kinshasa : « Thu Furray » (Commune de Ngiri-Ngiri), « Arche de l’Alliance » et « Well Wango » ( Commune de Bumbu).
En 2002 : Sinto arrive en France, il apprend l’arrangement et l’installation de matériels de musique auprès de Jules Lutomisa, Conseiller auprès d’ARIAS (Artiste Internationaux Associes).
De 2007 à 2008 : Il enregistre en featuring avec le chanteur Likinga Redo (ancien de Zaïko Langa Langa) la chanson « Repentance » (Vidéo sur You Tube : « Likinga Redo- Repentance »).
De 2009 à 2014, Sinto décide de reprendre les études pour l’obtention d’un Bac-Pro MVI (Maintenance Véhicules Industriels). Il ajoute également à son registre socioprofessionnel, une activité intense dans le domaine associatif et mécanique industrielle en France, cumulativement avec son activité musicale.
La sortie de son premier album « Mwana Ntété » qui ne saura tarderconstituera pour Sinto le couronnement d’une vie musicale peuplée de légendes. « Mwana Ntété » est enregistré à Lyon sous la direction artistique d’un féru de la musique africaine, AmigoMpania. (Le mixage et le mastering totalement au point et réalisés à Paris.)
« Mwana Ntété » à l’affiche d’une explosion musicale 2019-2020
Clément Ossinondé