«La filière lait, avec 121 millions de fermes dans le monde et un milliard de personnes impliquées dans le secteur, constitue une contribution importante à la richesse des nations et un pilier de leurs systèmes alimentaires », ont indiqué les participants aux deuxièmes rencontres sur le lait tenues récemment à Rabat.
Lors de ces rencontres, organisées par l’Institut agronomique et vétérinaire (IAV) Hassan II, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de France et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), les conférenciers ont souligné que l’urbanisation et la mondialisation impactent fortement les dynamiques de développement laitier à l’échelle d’un pays.
A noter que l’importante diversité des dynamiques laitières de par le monde était au centre des discussions auxquelles ont pris part dix-huit conférenciers et 210 participants, issus de 12 pays d’Afrique, d’Amérique et d’Europe. L’occasion pour les participants de partager leurs expériences, de s’intéresser au cas des pays tels que la France, l’Inde, l’Egypte, l’Algérie, la Suisse, le Japon, l’Italie ou les pays d’Afrique de l’Ouest, qui ont servi de modèles pour traiter de ces enjeux dans une perspective internationale.
Soulignons qu’au cours de ces échanges, les représentants des pays africains ont présenté leurs avancements et défis concernant les politiques sectorielles et l’évolution de leurs marchés locaux dans le contexte d’un secteur laitier globalisé. Le Maroc n’était pas en reste. En effet, comme l’ont souligné les organisateurs, la forte présence des pays africains confirme le rôle que le Maroc joue comme cas d’exemple et partenaire dans la coopération Sud-Sud.
Ces rencontres ont ainsi été l’occasion pour les participants de mieux connaître la filière lait au Maroc, d’apprécier son niveau de développement et d’identifier les itinéraires techniques à promouvoir pour un développement durable et pérenne du secteur laitier qui se porterait bien, selon les intervenants marocains.
En effet, comme l’a souligné Abderrahman Benlekhal, directeur général de la Fimalait, « sur la période 2007-2015, la production de lait a augmenté de plus de 38% et la part industrialisée quant à elle, de 45%, ce qui a permis une évolution de la consommation de 54 à 72 équivalents litres de lait/hab/an».
Intervenant à cette même occasion, Noureddine Belkadi, directeur de l’Association des éleveurs de bovins et directeur technique de la Fédération nationale des éleveurs producteurs de lait- FENEPROL, a relevé que « le regroupement des éleveurs en coopératives puis la création des fédérations ont permis une grande amélioration de la productivité des élevages bovins laitiers. Celle-ci est passée de 1250 à 2000 litres/vache/an pour les races croisées et de 3500 à 4000 pour les races pures ».
S’exprimant sur la situation du marché du lait et les défis à surmonter dans l’avenir, le représentant la Fédération nationale de l’industrie laitière- FNIL, Adil Benkirane, a aussi mis en relief l’incroyable effort d’investissement consenti dans l’industrie laitière avec le soutien de l’Etat, dans le cadre du contrat programme 2015/2020 de la filière. Lequel est renforcé par celui des industries agroalimentaires, lancé en 2017.
A l’issue de leurs échanges, les participants ont conclu que pour construire sur les acquis des dernières années, la filière devrait continuer son développement et œuvrer sur plusieurs chantiers. Ils ont notamment estimé qu’elle devrait s’intéresser davantage à l’approvisionnement fourrager face au stress hydrique, à la reproduction locale des génisses performantes, au perfectionnement de la chaîne de distribution et à l’information transparente des consommateurs.
A noter que ces deuxièmes rencontres sur le lait ont été organisées en partenariat avec l’IAVFF – Agreenium, la FAO et la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (FIMALAIT).
A noter que l’importante diversité des dynamiques laitières de par le monde était au centre des discussions auxquelles ont pris part dix-huit conférenciers et 210 participants, issus de 12 pays d’Afrique, d’Amérique et d’Europe. L’occasion pour les participants de partager leurs expériences, de s’intéresser au cas des pays tels que la France, l’Inde, l’Egypte, l’Algérie, la Suisse, le Japon, l’Italie ou les pays d’Afrique de l’Ouest, qui ont servi de modèles pour traiter de ces enjeux dans une perspective internationale.
Soulignons qu’au cours de ces échanges, les représentants des pays africains ont présenté leurs avancements et défis concernant les politiques sectorielles et l’évolution de leurs marchés locaux dans le contexte d’un secteur laitier globalisé. Le Maroc n’était pas en reste. En effet, comme l’ont souligné les organisateurs, la forte présence des pays africains confirme le rôle que le Maroc joue comme cas d’exemple et partenaire dans la coopération Sud-Sud.
Ces rencontres ont ainsi été l’occasion pour les participants de mieux connaître la filière lait au Maroc, d’apprécier son niveau de développement et d’identifier les itinéraires techniques à promouvoir pour un développement durable et pérenne du secteur laitier qui se porterait bien, selon les intervenants marocains.
En effet, comme l’a souligné Abderrahman Benlekhal, directeur général de la Fimalait, « sur la période 2007-2015, la production de lait a augmenté de plus de 38% et la part industrialisée quant à elle, de 45%, ce qui a permis une évolution de la consommation de 54 à 72 équivalents litres de lait/hab/an».
Intervenant à cette même occasion, Noureddine Belkadi, directeur de l’Association des éleveurs de bovins et directeur technique de la Fédération nationale des éleveurs producteurs de lait- FENEPROL, a relevé que « le regroupement des éleveurs en coopératives puis la création des fédérations ont permis une grande amélioration de la productivité des élevages bovins laitiers. Celle-ci est passée de 1250 à 2000 litres/vache/an pour les races croisées et de 3500 à 4000 pour les races pures ».
S’exprimant sur la situation du marché du lait et les défis à surmonter dans l’avenir, le représentant la Fédération nationale de l’industrie laitière- FNIL, Adil Benkirane, a aussi mis en relief l’incroyable effort d’investissement consenti dans l’industrie laitière avec le soutien de l’Etat, dans le cadre du contrat programme 2015/2020 de la filière. Lequel est renforcé par celui des industries agroalimentaires, lancé en 2017.
A l’issue de leurs échanges, les participants ont conclu que pour construire sur les acquis des dernières années, la filière devrait continuer son développement et œuvrer sur plusieurs chantiers. Ils ont notamment estimé qu’elle devrait s’intéresser davantage à l’approvisionnement fourrager face au stress hydrique, à la reproduction locale des génisses performantes, au perfectionnement de la chaîne de distribution et à l’information transparente des consommateurs.
A noter que ces deuxièmes rencontres sur le lait ont été organisées en partenariat avec l’IAVFF – Agreenium, la FAO et la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (FIMALAIT).