Présent à Abidjan pour l’enregistrement d’une compilation pour les Jeux africains de Brazzaville, sur laquelle doivent figurer des chanteurs ivoiriens, Roga Roga a assuré qu’il n’a pas encore atteint le sommet.
Je me prépare pour mon mariage
Dans une interview accordée récemment à nos confrères de Topvisages, le patron du groupe Extra Musica a déclaré : « je ne peux pas résumer ma carrière aux biens matériels que j’ai eus. Le plus important pour moi, c’est la connaissance et la sagesse que j’ai pu acquérir à travers ma carrière musicale. »
A la question : pourquoi les titres de vos albums sont-t-il provocateurs, Roga Roga a expliqué que « c’est parce que ce sont des choses dont nous sommes souvent victimes. C’est pourquoi, nous véhiculons le message à tous les mélomanes qui peuvent se retrouver dans la même situation », précisant que « nous chantons aussi l’unité nationale parce que l’Afrique se déchire à travers des conflits socio-politiques ».
Toutefois, a-t-il poursuivi, « je n’ai pas cette habitude de faire de règlements de compte à travers mes chansons. Ceux qui me font du mal, je ne réponds jamais à leurs attaques. Je suis très spirituel, parce que je crains Dieu. Je suis positif dans tout ce que je fais. La meilleure réponse pour ce genre de situations, c’est ton travail qui confirme ta suprématie ».
S’il déclare ne pas aimer s’étaler sur ses réalisations, le musiciens et chanteur congolais admet avoir des biens immobiliers. « Mais je ne veux pas parler de ma vie privée. Vous savez que nous sommes issus de familles africaines. Ce sont des affirmations qui peuvent souvent vous porter préjudices. C’est pourquoi, je préfère ne pas dévoiler ce que je possède ».
Revenant sur sa décoration en 2010 qui aurait créé des jaloux, ce dernier a tenu à préciser qu’il s’agit d’une reconnaissance des autorités du pays pour le travail qu’il fait.
« C’est le Président de la République qui m’a élevé au rang de chevalier dans l’ordre du mérite. Et je suis en train d’assumer cette responsabilité », a-t-il lancé, rappelant qu’ « il y a toujours des jaloux, mais je ne m’occupe pas de toux ceux-là, j’avance ». Et pour cause, « je suis croyant. Je n’ai pas besoin de m’occuper des humeurs des gens pour accomplir mes tâches quotidiennes. Comme l’adage le dit : le chien aboie, la caravane passe. Moi, je suis la caravane ».
A propos de ses anciens amis d’Extra Musica, qui ont formé Extra Musica international, il s’est refusé de revenir sur les détails de leur séparation, assurant toutefois « je sais que certains sont en France et d’autres à Pointe Noire. Mais, je me bats pour l’existence d’Extra Musica et son travail. Parce que je ne souhaite pas qu’on fasse du mal aux fans d’Extra Musica. On ne se voit plus, ils ont choisi leur route. Je suis la mienne aussi avec ceux qui ont cru en ma vision. En clair, entre eux et moi, c’est fini », s’est-il contenté de dire.