TRIBUNE. Nombre de médias français sont devenus des spécialistes débridés des diatribes amères et injurieuses et de la désinformation à l’encontre du Maroc. Ils se prennent aussi pour des donneurs d’ordres et de leçons dès lors qu’il s’agit du Maroc et de la région du Rif qu’il ne connaissent même pas et où ils n’y ont jamais mis les pieds.
Mais, par la force des choses, endettement chronique, ils sont devenus de zélés circuits de propagande des thèses séparatistes, polisariennes et rifaines, concoctées par les dirigeants algériens pour déstabiliser le Maroc en raison de ses victoires diplomatiques en Afrique, en Europe, En Amérique du Nord, du Sud et Centrale, aux Caraïbes, en Asie, au Moyen-Orient et au sein des instances et organisations internationales, régionales et continentales.
Parmi eux, il y a lieu de citer RFI, France24, FranceInfo, Libération, Exhaustif-Le Soir, L’Express, L’Humanité et de bien d’autres. Tous, de manière bizarrement unanime, parlent de révolte séparatiste, de révolution, d’indépendance du Rif, de peuple rifain, de peur du régime marocain, de répression, de violence à l’encontre de manifestants et bien d’autres belles perles pour accrocher un maximum de lecteurs et donc bien vendre leur canard boiteux. Or, la réalité est à l’antipode de leurs assertions.
En effet, les différentes manifestations, dites d’Al Hoceïma, ne sont qu’un simple cri des citoyens marocains de la région du Rif pour plus d’équité sur les plans du social, du développement économique, de l’éducation, de la santé, du logement, de l’emploi et non un appel à une quelconque indépendance.
Les originaires du Rif l’ont clamé haut et fort lors de leurs manifestations et ont même affirmé leur total soutien au Roi Mohammed VI et au système monarchique, n’en déplaise aux ennemis du Maroc. Les vidéos diffusées sur la toile en constituent des preuves flagrantes et irréfutables.
La manipulation de l’information faite par ces nombreux médias est une énorme erreur déontologique qui porte gravement atteinte au journalisme. Partir d’un fait divers pour le rendre politique par un tour de passe-passe, il faut le faire.
Il suffit de comptabiliser les blessés parmi les forces de l’ordre et les manifestants ; la différence est énorme et donc, ce sont les policiers et les gendarmes qui ont subi la répression d’une bande de casseurs à la solde d’une puissance étrangère et de cartels de drogue.
S’agissant de la puissance étrangère, il est de notoriété publique que les autorités algériennes s’évertuent à vouloir s’ériger en puissance à travers tout le Maghreb. Après avoir saboté l’avènement d’un Etat Amazigh indépendant au pays de l’Azawad, au Nord du Mali, le régime d’Alger se préoccupe, aujourd’hui, de l’armée Amazighe Libyenne.
Les responsables d’Alger n’infiltrent-ils pas en Libye des terroristes afin d’annihiler toute possibilité d’émergence d’une entité ou institution Amazighe indépendante ? Bien sûr que oui !
Ces terroristes infiltrés sont assistés logistiquement par des bases militaires situées en territoire algérien et circuleraient en toute liberté entre l’Algérie et la Libye.
Ce même modus operandi est appliqué en Azawad, prouvant que les décideurs algériens préfèrent un Etat terroriste en Libye qu’un Etat Amazighe.
Au fait, cette politique algérienne de soutien logistique aux groupes islamistes armés au Sahel et au Maghreb, n’est qu’un secret de polichinelle. Elle se fait avec l’appui humain du polisario.
Une situation ingérable dans la région du Rif amènerait les responsables algériens à pousser les terropolisariens à mener des incursions terroristes dans les provinces sahariennes marocaines en violation de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, d’infiltrer au Maroc des éléments de DAESH, positionnés sur son territoire, pour y perpétrer des attentats de grande envergure et amener tous les opérateurs économiques installés au Maroc à plier bagages. Tel est le rêve des responsables algériens. C’est pourquoi, ils sont partie prenante dans le financement des actes de violence commis à Al Hoceïma par ces bandes de casseurs qui répondent à toutes leurs commandites.
Concernant le rôle des cartels de drogue dans la situation qui prévaut dans la région du Rif, il faut comprendre que tout développement économique et social est synonyme d’une chute vertigineuse de la production de drogue et donc une énorme perte financière pour les trafiquants.
C’est pourquoi, ces cartels de la drogue s’affairent à dissuader les futurs investisseurs à venir s’installer dans cette région, à retarder les projets de construction de logements, d’écoles, de dispensaires, d’hôpitaux, d’hôtels, de routes et ceux relatifs à l’agriculture, la pêche, l’eau et la formation professionnelle afin de faire perdurer leur revenus illicites et de s’enrichir sur le dos d’une population rifaine qui ne peut rien leur refuser par crainte de représailles.
Aussi, est-il demandé à cette presse névrosée obsessionnelle, qui passe son temps à s’attaquer stérilement au Maroc, de regarder ce qui se passe chez elle, notamment lorsque des éléments des forces de l’ordre et des représentants de l’Etat sont lâchement attaqués par des cagoulés lors de manifestations de protestation sur l’augmentation de tel ou tel produit de consommation, la fermeture d’un établissement d’enseignement, hospitalier ou industriel. Des policiers qui ne veulent plus rentrer dans des quartiers dits de non droit en raison d’un trafic de drogue à grande échelle et où les armes de guerre sont présentes sur le terrain.
Les Marocains du Rif ne seront jamais oubliés ou marginalisés par les autres citoyens marocains ou l’Etat marocain. La région du Rif connaîtra, elle aussi, un essor économique et social à l’image de celui des autres régions du Maroc, elle en possède les atouts, le potentiel humain et l’intelligence de sa population. Le Maroc est un et indivisible de Tanger à Lagouira avec pour socle commun la Monarchie.
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