RDC. La corruption ou le mal holistique (Lohata) qui gangrène notre société

OPINION. Elle éloigne notre société de valeurs normales et universelles. Elle prive les congolais d’une bonne éducation des enfants, de soins médicaux, de routes, de l’eau et du courant.

Toutes les familles la pratiquent bien qu’à de degrés différents et donne l’impression que ça fait partie de la normalité. La politique s’en distingue au sens négatif. Autant elle prive le pays de bons dirigeants, car elle ne veut pas qu’on les connaisse, autant  elle  pousse la masse à voter pour les riches d’origine étatique bien qu’elle intervienne encore pour fausser les résultats des urnes. 

Elle prive le pays des ressources financières susceptibles de promouvoir des politiques de l’éducation, du développement et de défense. Elle contribue à l’humiliation et à la risée de la RDC dans le monde. Elle détruit la justice, la politique et l’économie. C’est un cancer. 

La lutte contre elle n’a jamais réussi étant donné que tout le monde y est mêlé. Il faut une approche révolutionnaire, volontariste, ascétique et holistique. Tout en instaurant un système de récompenses contre des dénonciations positives, revoir la constitution et le code pénal pour administrer la peine de mort comme en Chine contre les auteurs et exécutants de grands détournements et corruptions.

Faire en sorte que les magistrats pénaux vivent dans l’anonymat, soient bien payés et disent le droit de manière collégiale ou instaurer purement et simplement, une justice populaire exceptionnelle en la matière. 

Il faut aussi promouvoir les méthodes préventives de corruption ou détournement, grâce notamment aux dénonciations populaires positives et à l’organisation des cours des finances publiques, de lutte contre la corruption dans toutes les facultés. 

Créer enfin une institution permanente de lutte contre ce fléau dont les animateurs seront désignés par les milieux sociaux de promoxité qui les connaissent : église, entreprise, syndicat, université, écoles et autres quartiers, villages et localités. Leur mandat sera de 1 an non renouvelable et à tour de rôle.

En cas de problème, ceux qui les ont désignés sont moralement responsables. Comme pour la défense du pays, si toute la société ne s’y engage pas, on atteindra pas les résultats escomptés.

Professeur Lohata Tambwe Okitokosa Paul – René

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