PARLONS-EN. Pour étouffer dans l’œuf la marche de l’opposition, les autorités politiques congolaises au pouvoir ont mobilisé des jeunes gens armés de coupe-coupes. Une espèce de milice armée pro gouvernementale munie d’armes blanches, qui pourrait, lorsque le besoin se fera sentir, user d’armes à feu pour museler l’opposition.
Gare aux actes grégaires, de même acabit, dont pourraient faire montre des opposants mal intentionnés pour légitimer leur autodéfense.
Un proverbe bantou renseigne qu’il ne faut jamais dessiner l’image imaginaire d’un diable aux longues cornes sur le mur de sa maison, au risque de l’invoquer pour y élire domicile.
Vivement que Fatshi (Félix Antoine Tshisekedi) n’oublie pas qu’il a été, lui aussi, opposant, et qu’il faille maintenant civiliser les rapports entre politiques congolais avant la présidentielle 2023.
À la moindre incartade à Kinshasa, que d’accès de fièvre à Brazzaville, la rive droite du fleuve Congo.
Par A. Ndongo
Journaliste économique et financier.