
OPINION. Au lieu de regarder toujours l’Occident, un pays africain veut la peine d’être cité de par l’exemplarité des investissements effectués sur l’amélioration de son réseau routier.
Tenez! En 2014, l’Egypte a initié un plan décennal de $70 milliards pour le développement des infrastructures de transport. A l’horizon 2024, le pays veut atteindre 7 000 km de nouvelles routes principales, portant le linéaire total à environ 30 500 km. A ce jour, l’objectif est atteint à plus de 68%.
Le sous-secteur ferroviaire n’est pas en reste. D’ici 2024, les investissements dans le secteur devraient atteindre 10 200 km de voies ferrées d’ici 2024 et 11 530 km en 2030, contre 9 570 km actuellement. Ce saut qualitatif permettra alors de faire passer le nombre de passagers voyageant par train de 1 million par jour actuellement à 1,5 million d’ici 2024, et à 2 millions à l’horizon 2030.
Résultat de cette politique volontariste ? En 6 ans, l’Egypte est passée de la 118e à la 28e place dans le classement mondial des meilleures routes.
Un clin d’œil aux autres pays africains qui peinent à interconnecter leurs cités et à booster la mobilité quantitative et qualitative de leurs citoyens et de leurs visiteurs !
Germain Nzinga (chercheur indépendant)