Les progrès réalisés dans le domaine de la croissance verte seraient trop lents selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dont un nouveau rapport vient d’être publié dernièrement.
« Beaucoup de pays utilisent avec plus d’efficacité qu’auparavant les ressources naturelles et les services environnementaux, et créent plus de richesse par unité de carbone émis, et d’énergie ou de matières premières consommées », a noté l’organisation internationale.
Malgré cela, l’OCDE a constaté que les progrès sont trop lents soulignant que « si l’on tient compte du contenu des échanges internationaux en émissions, l’accroissement de la productivité environnementale est plus modeste ».
A en croire l’OCDE, aucun des pays étudiés n’obtient des résultats satisfaisants dans toutes les dimensions de la croissance verte et la plupart d’entre eux n’ont pas encore complètement rompu le lien entre croissance économique, d’une part, et consommation d’énergie fossile et émissions polluantes, d’autre part.
En effet, il ressort du rapport un constat : «Les avancées sont souvent insuffisantes pour préserver le capital naturel ou atténuer la pression exercée sur les écosystèmes et les services fournis par le milieu naturel, comme l’épuration de l’eau et la régulation du climat», a indiqué l’organisme dont le siège se situe à Paris.
Comme le fait observer Simon Upton, directeur de l’environnement de l’OCDE, «des signes de croissance verte apparaissent, mais la plupart des pays ne progressent que sur un ou deux fronts, et guère sur les autres».
Pour ce responsable, il est évident qu’il va falloir fournir davantage d’efforts pour améliorer cette situation. Il pense que « des efforts plus importants sont nécessaires à tous les niveaux pour sauvegarder les actifs naturels, réduire notre empreinte collective sur l’environnement et couper le lien entre croissance et pressions environnementales ».
A noter que la publication « Green Growth Indicators 2017 » présente une sélection d’indicateurs actualisés et nouveaux qui illustrent les progrès réalisés par les pays de l’OCDE et du G20 depuis les années 1990. Ce livre « s’appuie sur une panoplie d’indicateurs allant de l’utilisation des terres à la productivité du CO2 en passant par l’innovation pour classer 46 pays en fonction de l’équilibre entre croissance économique et pressions sur l’environnement au cours de la période 1990‑2015», peut-on lire sur le site officiel de l’institution.
Et selon ces indicateurs, seuls des pays comme le Danemark, l’Estonie, le Royaume‑Uni, l’Italie et la Slovaquie ont fait de réels progrès dans le domaine de la croissance verte depuis 2000.
Signalons aussi que depuis 1990, tous les pays de l’OCDE et du G20 ont accru leur productivité globale corrigée de l’environnement (qui mesure la productivité économique en tenant compte des pressions telles que la pollution et l’utilisation des ressources naturelles).
Selon le rapport, « la productivité du carbone (PIB par unité de CO2 émis) s’améliore, la moitié des 35 pays membres de l’OCDE « découplant » leurs émissions et leur croissance, ce qui signifie que leurs émissions n’augmentent plus parallèlement à leur expansion économique ».
Il ressort de l’étude que la Suisse et la Suède affichent la productivité du carbone la plus élevée, la Slovaquie, la Lettonie et la Pologne ont réduit leurs émissions de CO2 alors que leur PIB grimpait.
En revanche, l’OCDE a relevé dans son portail officiel que le bilan est plus nuancé lorsque les flux commerciaux sont pris en considération et si les émissions sont envisagées du point de vue de la consommation finale.
La même source indique que « la plupart des pays de l’OCDE sont importateurs nets d’émissions de CO2, de sorte que, si l’on comptabilise le CO2 émis au stade de la production des biens et services à l’étranger, seuls 12 pays de l’OCDE ont découplé leurs émissions et leur PIB ».
Malgré cela, l’OCDE a constaté que les progrès sont trop lents soulignant que « si l’on tient compte du contenu des échanges internationaux en émissions, l’accroissement de la productivité environnementale est plus modeste ».
A en croire l’OCDE, aucun des pays étudiés n’obtient des résultats satisfaisants dans toutes les dimensions de la croissance verte et la plupart d’entre eux n’ont pas encore complètement rompu le lien entre croissance économique, d’une part, et consommation d’énergie fossile et émissions polluantes, d’autre part.
En effet, il ressort du rapport un constat : «Les avancées sont souvent insuffisantes pour préserver le capital naturel ou atténuer la pression exercée sur les écosystèmes et les services fournis par le milieu naturel, comme l’épuration de l’eau et la régulation du climat», a indiqué l’organisme dont le siège se situe à Paris.
Comme le fait observer Simon Upton, directeur de l’environnement de l’OCDE, «des signes de croissance verte apparaissent, mais la plupart des pays ne progressent que sur un ou deux fronts, et guère sur les autres».
Pour ce responsable, il est évident qu’il va falloir fournir davantage d’efforts pour améliorer cette situation. Il pense que « des efforts plus importants sont nécessaires à tous les niveaux pour sauvegarder les actifs naturels, réduire notre empreinte collective sur l’environnement et couper le lien entre croissance et pressions environnementales ».
A noter que la publication « Green Growth Indicators 2017 » présente une sélection d’indicateurs actualisés et nouveaux qui illustrent les progrès réalisés par les pays de l’OCDE et du G20 depuis les années 1990. Ce livre « s’appuie sur une panoplie d’indicateurs allant de l’utilisation des terres à la productivité du CO2 en passant par l’innovation pour classer 46 pays en fonction de l’équilibre entre croissance économique et pressions sur l’environnement au cours de la période 1990‑2015», peut-on lire sur le site officiel de l’institution.
Et selon ces indicateurs, seuls des pays comme le Danemark, l’Estonie, le Royaume‑Uni, l’Italie et la Slovaquie ont fait de réels progrès dans le domaine de la croissance verte depuis 2000.
Signalons aussi que depuis 1990, tous les pays de l’OCDE et du G20 ont accru leur productivité globale corrigée de l’environnement (qui mesure la productivité économique en tenant compte des pressions telles que la pollution et l’utilisation des ressources naturelles).
Selon le rapport, « la productivité du carbone (PIB par unité de CO2 émis) s’améliore, la moitié des 35 pays membres de l’OCDE « découplant » leurs émissions et leur croissance, ce qui signifie que leurs émissions n’augmentent plus parallèlement à leur expansion économique ».
Il ressort de l’étude que la Suisse et la Suède affichent la productivité du carbone la plus élevée, la Slovaquie, la Lettonie et la Pologne ont réduit leurs émissions de CO2 alors que leur PIB grimpait.
En revanche, l’OCDE a relevé dans son portail officiel que le bilan est plus nuancé lorsque les flux commerciaux sont pris en considération et si les émissions sont envisagées du point de vue de la consommation finale.
La même source indique que « la plupart des pays de l’OCDE sont importateurs nets d’émissions de CO2, de sorte que, si l’on comptabilise le CO2 émis au stade de la production des biens et services à l’étranger, seuls 12 pays de l’OCDE ont découplé leurs émissions et leur PIB ».