Pour le prédécesseur du Président Félix Tshisekedi, « la principale cause de cette crise est la volonté manifeste du leadership actuel de briser le Pacte républicain. Ce pacte, issu du dialogue inter-congolais de Sun City, a abouti à une Constitution adoptée par référendum populaire en 2006 », a rapporté
Radio Okapi.
Joseph Kabila explique que les « violations délibérées et récurrentes de la Constitution et des lois du pays » ont remis en question le Pacte républicain. De même, « les élections truquées de décembre 2023 ont violé le cadre juridique et les normes internationales pertinentes, amplifiant ainsi l’illégitimité du dirigeant, réduisant artificiellement le poids de l’opposition politique et faisant du chef de l’État le maître absolu du pays ».
Le projet de modification de la Constitution « constitue un grave recul démocratique », a également déclaré Joseph Kabila dénonçant en outre le musèlement de l’opposition politique à travers des « intimidations, arrestations arbitraires, exécutions sommaires et extrajudiciaires, ainsi que l’exil forcé de politiciens, journalistes et leaders d’opinion, y compris des responsables religieux, sont devenus les caractéristiques principales de la gouvernance de Tshisekedi », comme l’a rapporté la radio d’informations indépendante, fondée en février 2002 à l’initiative et avec le soutien des Nations unies.
Plaidant pour une solution globale de la crise, l’ex-président a estimé qu’il est impératif de résoudre la question des groupes armés nationaux et étrangers présents sur le sol congolais pour restaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays.