Le procureur de la République, M. André Oko Gakala a confirmé, le 23 janvier 2017 à Brazzaville, que M. André Okombi Salissa est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ; de détention illégale d’armes et munitions de guerre et de détournement des deniers publics.
Il a été à cet effet, conformément aux règles de procédures en vigueur, été présenté devant le procureur de la République, en présence de ses avocats, puis conduit chez le doyen des juges d’instruction qui a requis son transfert à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville dans l’attente de l’ouverture de son procès.
«Dès cet instant, en ma qualité de procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, j’informe l’opinion de l’ouverture d’une information judiciaire contre les nommés Okombi Salissa André, ici présent, Moumélé Léon et Makosso Espoir, en fuite, des chefs de détention illégale d’armes et munitions de guerre, d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de détournement des deniers publics et complicité », a affirmé le procureur de la République, qui a précisé que le stock d’armes dont il est question a été découvert au domicile de l’une de ses épouses, la nommée Okombi Salissa née Goma Gisèle, habitant le quartier Nkombo, sur l’avenue de la Haute Tension, lors d’une perquisition.
Dans la même déclaration, le procureur de la République a précisé qu’après son interpellation, André Okombi Salissa était en garde à vue, malgré les prolongations de sa détention, conformément aux articles 63, 47 et 48 du code de procédure pénale.
Ce transfert s’est effectué cinq jours après la levée de son immunité parlementaire par l’Assemblée nationale après son interpellation, le 10 janvier dernier aux premières heures de la matinée. Il était en détention préventive par les services de police habilités.