ZOOM. Le biologiste Franck Gaétan Loubanou Tchibinda installé à Pointe-Noire, gère une structure de production moyenne journalière de cinq kilogrammes, soit quatre-vingt kilogrammes par semaine.
Le projet participe à la valorisation des déchets par le recyclage des déchets organiques qui sont transformés en ressources. La culture des champignons est une activité qui nécessite peu d’investissement financier et permet de réaliser des bénéfices conséquents si elle est bien exécutée. La coopérative de Loubanou Tchibinda et son équipe de huit personnes, s’est spécialisée dans la culture des pleurotes, une variété de champignons très prisée au Congo.
Le Projet production de champignons réalise en moyenne, mensuellement, trois à quatre cents kilogrammes de sa production, soit un rendement pécunier mensuel d’environ un million six cent mille francs. Dans le cadre du processus de production des pleurotes, les rafles de maïs, des sciures de bois et des boutures de manioc sont recyclés pour la fabrication du substrat, support sur lequel poussent les champignons.
Loubanou Tchibinda déplore une augmentation substantielle de la production et espère une amélioration du travail après l’achat du matériel. Son souhait le plus pressant est de continuer à valoriser et à produire en très grande quantité les espèces locales et étrangères de champignons. Il dit avoir deux broyeurs pour écraser ce qu’il veut tout en précisant avoir commencé avec le pilon.
Le travail se fait encore, sur le site, de manière artisanale et surtout avec du matériel rudimentaire. Les mélanges d’ingrédients, la préparation du mycélium, le processus de stérilisation du matériel, le broyage, le lardage, le clonage et les autres opérations devraient se faire dans les normes officielles et reconnues.
Florent Sogni Zaou