Les perspectives pour 2017, sur le moyen terme, sont favorables et sont largement tributaires de la mise en œuvre soutenue du Programme d’actions du gouvernement pour 2016–21 et du redressement de l’économie du Nigéria, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI).
A la tête d’une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI), qui a séjourné au Bénin du 7 au 14 juin 2017, Norbert Toé a noté que pour 2017-19, le programme budgétaire table sur un déficit moyen (dons compris) de 4,6 % du PIB qui concorde avec la viabilité du budget et de la dette.
Il a souligné que « le cadre macroéconomique à moyen terme prévoit une compression du déficit à 1,9 % du PIB en 2019, soit un niveau nettement inférieur au critère de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine de 3 % du PIB ».
Le FMI a salué les efforts des autorités béninoises qui ont entrepris un ensemble de mesures destinées à préserver la stabilité macroéconomique et financière et à relever les niveaux de vie. Ce, conformément au programme économique appuyé par un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) approuvé par le Conseil d’administration le 7 avril 2017.
L’institution a, en outre, observé qu’elles ont entrepris « des réformes pour intégrer les systèmes informatiques des administrations fiscale et douanière afin d’accroître leur efficience, de renforcer leur coordination et d’améliorer la mobilisation de recettes ».
Selon l’institution internationale, l’économie béninoise a affiché un taux de croissance de 4 % en termes réels en 2016, surmontant ainsi la conjoncture de faible croissance imputable aux effets de contagion du ralentissement de l’économie nigériane.
Dans un communiqué, Norbert Toé a indiqué que l’inflation est devenue négative en 2016 (-0,8 %) en raison d’une récolte très favorable et du faible niveau des prix du pétrole. Le déficit budgétaire a diminué en 2016 grâce aux mesures énergiques adoptées par les autorités pour maîtriser les dépenses, a-t-il ajouté.