
HAUT ET FORT. Sous la direction de Monsieur Anatole Collinet Makosso, « les détournements de fonds publics atteignent des proportions inégalées, privant le peuple congolais de son droit à une vie décente, tandis que des marchés publics sont bradés à des entreprises étrangères sans réelle contrepartie pour le développement du pays », déplore Patrick Rosemberg, citoyen engagé pour l’avenir du Congo, dans une lettre adressée au Premier ministre de la République du Congo:
Lettre ouverte à Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier ministre de la République du Congo
Objet : Dénonciation de la corruption, du népotisme et de la mauvaise gouvernance
Monsieur Collinet Mackosso,
C’est avec une grande indignation et un profond sentiment de révolte que moi, citoyen congolais de la diaspora, je vous adresse cette lettre ouverte pour dénoncer la gestion chaotique et scandaleuse de notre pays sous votre gouvernement.
Depuis votre nomination à la Primature, le Congo-Brazzaville ne cesse de s’enfoncer dans un abîme sans fond, marqué par la corruption érigée en mode de gouvernance, le népotisme, le tribalisme et l’accaparement des ressources publiques par une minorité au détriment du bien commun.
Sous votre direction, les détournements de fonds publics atteignent des proportions inégalées, privant le peuple congolais de son droit à une vie décente, tandis que des marchés publics sont bradés à des entreprises étrangères sans réelle contrepartie pour le développement du pays.
Le pillage systématique des ressources naturelles – or, diamants, essences forestières – par une oligarchie prédatrice met en péril l’avenir du pays.
Les terres arables sont vendues à des intérêts étrangers, notamment rwandais, sans la moindre considération pour la souveraineté nationale ni pour le bien-être des populations locales.
Pire encore, des contrats irresponsables avec le Rwanda suscitent des inquiétudes légitimes quant à la souveraineté économique et politique du Congo.
Vous avez fait des promesses mirobolantes, notamment celle de l’émergence du Congo en 2025, puis celle de faire de 2024 une « année de la jeunesse » avec la création de 100 000 emplois.
À ce jour, ces engagements demeurent des illusions, des slogans sans lendemain, alors que la jeunesse congolaise croupit dans le chômage et le désespoir.
Pendant ce temps, l’argent des générations futures est détourné sans scrupule par une élite qui s’enrichit sur le dos du peuple.
Votre gouvernement est gangrené par le tribalisme, avec une surreprésentation de ministres issus d’un même groupe ethnique, l’ethnie mbochi souvent incompétents, nommés uniquement sur des bases clientélistes.
Cette politique ethno-tribale constitue une insulte à la méritocratie et compromet gravement l’unité nationale.
Sur la scène internationale, le Congo est devenu un paria.
L’image du pays est ternie par des scandales de corruption à répétition et par la présence de personnalités jugées infréquentables, notamment Christel Sassou Nguesso, dont la réputation sulfureuse fait fuir les investisseurs et porte un coup fatal à l’attractivité du pays.
Pendant ce temps, la dette publique explose sans que les Congolais n’en perçoivent le moindre bénéfice, les infrastructures restent délabrées, et l’accès aux services de base (eau, électricité, santé, éducation) demeure un luxe inaccessible pour la majorité.
Le système judiciaire est corrompu et inopérant, incapable de faire respecter l’état de droit.
Les forces de défense et de sécurité sont sous-équipées et mal formées, laissant place à l’insécurité et à l’impunité.
Les enseignants sont sous-payés, les écoles et les universités en ruine, les hôpitaux dans un état déplorable, les routes impraticables, et le pays, pourtant producteur de pétrole, est régulièrement confronté à des pénuries de carburant.
Monsieur Collinet Mackosso, la gouvernance que vous incarnez a échoué sur tous les plans.
Face à cette situation désastreuse, la diaspora congolaise ainsi que de nombreux citoyens vous demandent purement et simplement de tirer les conséquences de votre incompétence et de présenter votre démission.
Le Congo mérite mieux que d’être dirigé par un gouvernement qui a trahi la confiance du peuple et hypothéqué son avenir.
L’histoire jugera les actes de ceux qui ont participé à la destruction de notre pays.
Mais avant cela, le peuple congolais, lassé des promesses non tenues et des scandales à répétition, finira par exiger des comptes.
Recevez, Monsieur Collinet Mackosso l’expression de mon profond attachement à la justice, à la démocratie et au redressement du Congo.
Patrick Rosemberg
Citoyen engagé pour l’avenir du Congo