OXY-OXYGENE. Il a tout d’un grand chanteur merveilleux – la coqueluche des jeunes –

Bien dans son rôle d’auteur-compositeur

De son vrai nom Sylvain Mbon , né le 19 Févier 1973 à Loukoléla (Département de la Sangha), Oxy-Oxygène « L’ayatollah des Zanguls » pour les intimes, connait ses premiers succès dans l’orchestre Extra-Musica Zangul – émanation du petit groupe « cogec-Star » du quartier populaire d’Ouénzé – lorsque le « Ndombolo », rythme à sensation d’Extra-Musica, crée le 27 août 1993, commence à investir le devant de la scène. Chanteur, certes, Oxy-Oxygène va avoir également à son actif, la guitare qu’il a appris à jouer très jeune, auprès de sa mère.

L’évènement décisif dans le triomphe de l’auteur-compositeur à la voix cristalline, est incontestablement sa créativité, son efficacité unique, ses multiples potentialités, qui se sont révélées en 1995 dans le premier album d’Extra-Musica ; « Les Nouveaux Missiles » produit par « Denide Productions ». Dans cet album, Oxy-Oxygène, signe sa première composition : « Na ko bala yo na nko ». Le génie d’Oxy-Oxygène, artiste intégral, va parfaitement s’intégrer à la magnifique sonorité de la dynamique formation Extra-Musica, dont la carrière démarre sur les chapeaux de roue. Avec un style bien à lui, puisant dans le traditionnel, Oxy-Oxygène rénove quelque peu la base rythmique du groupe, au point d’être reconnu meilleur auteur compositeur.

Un des piliers du groupe et du mouvement « Zangul »

Deux ans vont s’écouler et nous sommes en 1996, Oxy-Oxygène est déjà connu dans les milieux musicaux comme le merveilleux auteur-compositeur et un des piliers de ce mouvement dit « Zangul » d’Extra Musica. La fièvre musicale se propage dans le pays tout entier. Cette fois par le billet de l’album « Confirmation » dans lequel Oxy-Oxygène place les compositions : « Inondation » et « ziya ». Deux romances d’excellentes qualités. A partir d’elles se construit peu à peu le mythe, parfois un peu excessif d’un Oxy-Oxygène emblématique et vivant.

1997 – la tournée européenne d’Extra-Musica

1997 , année de triste mémoire à Brazzaville, s’inscrit comme une année propice pour le groupe qui passe six mois en Europe. Cette tournée participe à l’élan évolutif du groupe qui remporte un grand succès et devient l’un des orchestres les plus prestigieux d’Afrique. Aussi, l’album « Ouragan » du producteur « Déclic Communication » est le fruit de cette tournée triomphale. C’est sans compter sur « Le général Sotonyoto » dont les morceaux deviennent des standards pour un véritable « nduliste » congolais. Le titre « génération montante », particulièrement est un grand succès de la musique dansante.

Les fabuleuses années 1990-2000 d’Oxy-Oxygène

La renommée congolaise et africaine d’Oxy-Oxygène de ces dernières années 1998-2000, rappelle sa grâce naturelle, son incroyable souplesse d’interprétation et sa voix de ténor lui permettant de reprendre avec aisance et brio les genres les plus variés de la musique congolaise. Le résultat est bien à la hauteur de ses qualités.

Il est alors promis à un avenir radieux qui s’exprime depuis 1998 par les faits ci-après qui ont grandement contribué à son ascension, dont le succès est aujourd’hui garanti avec « Universal Zangul » :

1998 – « Etat Major » avec « Déclic communication », qui a valu un disque d’or, et une démonstration de force au Zénith de Paris. Il porte les empreintes « cri de cœur » et « Vertige d’amour » signées ; Oxy-Oxygène

1999 – « Shalaï » avec « JPS Production » et le foudroyant titre « A vous de voir » qui a pulvérisé les records d’audition.

2002 – « Trop c’est trop » compte : « Moselekete » et « Papato », qui marquent un palmarès, toujours en hausse du « Général Sotonyoto »

2004 – « Obligatoire » dernier album avec la présence tout de même d’Oxygène, dans un titre phare « Rufin Bouka ». 2004 et à l’issu de dix ans des loyaux services avec Extra Musica de Roga Roga. Oxy-Oxygène, quitte le navire en pleine tempête, pour naviguer seul, mais à la tête d’une nouvelle embarcation : « Universal Zangul »

Universal Zangul l’orchestre d’excellence

Voulant se démarquer rapidement de son ancien groupe, et profitant du développement rapide de l’industrie phonographique, Oxy-Oxygène crée en 2004, sa propre plateforme musicale : « Universal Zangul » qui connait depuis son heure de gloire, avec les albums « Eloko ya peuple» (2006), « Tapis Rouge » aux éditions Kiki Productions et pour lequel il a été reconnu à Oxygène, les titres de Meilleur artiste, meilleur chanteur. Meilleur clip et meilleure chanson de l’année 2006. Entre autres les chansons : « Pépéro » « Pourquoi papa tape Maman » et « Ms 02 »…,. Notons aussi les titres « Terre sacrées acte II », « Serment » et « Devoir de mémoire » qui font partie d’une compilation africaine très en vogue. Enfin, le Prix d’Excellence est aussi revenu à Universal Zangul, qui travaille en ce moment son prochain album « Conjugaison ».

C’est là le reflet de la croissance artistique dont bénéficie l’ensemble de Universal Zangul, dont particulièrement son chef Oxy-Oxygène, malgré les abus flagrants de piraterie dans le domaine du disque en Afrique.

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