TRIBUNE. Le Tribunal de l’Union Européenne (U.E) a rendu, le 19 juillet 2018, une ordonnance jugeant irrecevable dans son intégralité un recours en appel, déposé en 2014 par le polisario contre l’accord de pêche Maroc-U.E , et dénie au requérant la qualité pour agir car il n’est pas directement ni individuellement concerné par l’accord de pêche.
D’ailleurs, depuis des années une intense guérilla judiciaire contre les accords commerciaux du Maroc avec l’Union Européenne, menée grâce à la générosité de l’Algérie qui offre le gîte et le couvert aux avocats, aux lobbyistes et aux rabatteurs qui s’agitent dans les couloirs du Parlement Européen, les terropolisariens se sont, une nouvelle fois, heurtés à la sagesse et à la fermeté des magistrats de la 5ème chambre du tribunal de l’U.E qui ont rejeté ce recours en annulation introduit en 2014.
En effet, dans son ordonnance, le tribunal de l’U.E, estimant que les terropolisariens ne sont pas directement ni individuellement concernés par l’accord de pêche et ne pouvant, en tout état de cause, être regardés, compte tenu des arguments qu’ils invoquent, comme ayant qualité pour agir, a déclaré le recours en annulation comme “irrecevable dans son intégralité”, ordonnant que le polisario supporte, “outre à ses propres dépens, ceux exposés par le Conseil de l’Union européenne”. Un verdict qui inflige un nouveau revers cinglant au polisario et à ses soutiens.
Ainsi donc, ce nouveau verdict vient infliger un nouveau revers cinglant aux terropolisariens et à ses soutiens, tout en rappelant une triste réalité dont l’opinion publique algérienne ne tardera pas à prendre conscience et qui consiste à financer sur ses propres deniers une bande de mercenaires aux seules fins de nuire au Maroc.
Les Algériens peuvent-ils imaginer, un seul instant, combien coutent les avocats que leur régime engage pour mener cette cabale judiciaire à perte contre le Maroc? Ont-ils une idée des coûts infligés par la Cour Européenne au polisario pour les trois procès perdus ? Savent-ils combien paie, rubis sur l’ongle, l’État algérien aux cabinets de Lobbying à Londres, Bruxelles, Washington et ailleurs ? Savent-ils que c’est avec leur argent que des campagnes de désinformation et des actions de propagande sont organisées ici et là à l’effet d’alimenter le séparatisme et de saper les efforts visant à mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain ?
Ce peuple algérien, contraint à l’austérité, est-il conscient que le trésor public de son pays débourse des milliards de dollars pour financer, armer, embrigader les milices terropolisariennes afin de mener des raids terroristes et de banditisme dans la région sahélo-saharienne ? Sait-il que son régime verse des bourses de 1400 euros par mois à chaque étudiant membre du polisario en Europe, alors que les étudiants algériens ne bénéficient d’aucune subvention financière à l’étranger ?
A ces déboires judiciaires, s’ajoutent les échecs que le polisario et l’Algérie essuient depuis plusieurs années sur le plan diplomatique, le dernier en date étant le paraphe, le 24 juillet 2018 à Rabat, de l’accord de pêche, une nouvelle preuve que les viles manœuvres visant à perturber le partenariat entre le Maroc et l’U.E n’aboutiront jamais.
S’ils sont déjà à l’origine d’une guerre larvée au sein de la direction même des séparatistes et d’une révolte latente des jeunes sahraouis qui ne croient plus aux rêves et mensonges qui leurs sont tressés depuis leur enfance, les échecs à répétition du polisario tantôt sur le plan judiciaire, tantôt sur le plan diplomatique, doivent éveiller la conscience des Algériens en lutte pour un renouveau politique dans leur pays.
La communauté internationale, quant à elle, est appelée à assumer ses responsabilités pour mettre un terme à l’atermoiement coupable des responsables algériens et d’œuvrer positivement à une solution définitive au conflit qu’ils ont créé de toutes pièces autour du Sahara marocain, sur la base de la proposition marocaine d’autonomie seule à même de permettre l’intégration du Maghreb, de garantir la prospérité de ses peuples et d’abréger les souffrances des populations sahraouies marocaines séquestrées dans les camps de la honte à Tindouf, en territoire algérien.
En conclusion, cette décision de justice européenne inflige ainsi un cinglant camouflet au polisario et à son parrain, l’Algérie et consacre une nouvelle victoire pour le Maroc puisque « le recours est rejeté dans son intégralité » et que « l’accord attaqué a pris fin le 14 juillet 2018, 5 jours avant l’ordonnance du tribunal, datée du 19 juillet 2018 ».
Ce développement positif conforte la position du Maroc sur ce dossier et met à nu, une nouvelle fois, l’imposture des mercenaires, soutenus par leurs mentors algériens, et leur échec à faire valoir le statut des terropolisariens comme représentant légitime des populations sahraouies.
Farid Mnebhi.