Les nominations dans la haute administration gabonaise survenues à l’issue du conseil des ministres du 28 septembre 2017 à Libreville obéissent davantage à un souci d’impulser une nouvelle dynamique à l’action gouvernementale, affirme le gouvernement gabonais soulignant que la présence très remarquée des jeunes (hommes et femmes) et ouverture à la société civile.
Le gouvernement a validé en conseil des ministres, sur la base des propositions, une liste de nominations qui consacre le départ de plusieurs hauts responsables dans l’administration et les structures de l’Etat, souligne-t-il dans un communiqué.
La même source ajoute que de nouvelles personnalités ont également été nommées notamment à la tête de la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP), à la Direction générale des Douanes, à l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), à la Direction générale de la dette, à la Société nationale des logements sociaux (SNLS), à la Direction générale de la caisse des dépôts et des consignations, au Fond nationale d’aide sociale (FNAS) et à l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC)…
«Ce mouvement d’ampleur à la tête de l’administration gabonaise répond à une volonté de rendre plus moderne le secteur public gabonais. En effet, le ton avait été lancé dès l’entame de son second mandat, Ali Bongo Ondimba, le Président de la République avait manifesté son vœu de voir la jeunesse, le fer de lance, occupée les premières marches de l’appareil étatique gabonais. Dans sa logique, une place était aussi accordée à d’autres composantes de la société gabonaise, notamment les femmes et l’ouverture à des profils issus de la société civile », souligne le document précisant que derrière ces composantes sociales, ces nominations répondent également à une logique d’efficacité.
Le gouvernement rappelle que le Gabon est engagé dans un vaste plan de relance via le Plan de relance économique (PRE) et le plan de soutien du Fond Monétaire Internationale (FMI).
Ainsi, « il s’agit donc de placer à la tête des administrations de nouveaux managers, aux profils divers mais mus par un même idéal celui d’accroître la qualité des services des administrés tout en en gérant de façon optimale les derniers publics. Une chose qui passe par des méthodes de travail orthodoxe dont l’objectif n’est autre que l’accroissement de la productivité et de la performance au sein du secteur public ».
Enfin, le gouvernement assure que l’arrivée de ces nouveaux managers est un nouveau signe tangible de la volonté des autorités de Libreville de clore la séquence politique et institutionnelle chargée- marquée par un dialogue politique inclusif et un remaniement gouvernemental survenu quelques semaines auparavant.