« L’Afro-plastique », son nouveau rythme de prédilection
La génération « adulte » de l’Afro-plastique, possède désormais en Niasony Okomo, l’une de ses chanteuses les plus sûres. Peut-être aussi la plus importante chanteuse africaine évoluant en Allemagne sous la bannière congolaise.
En effet, « L’Afro-plastique » désigne un nouveau style de musique unique, mise en scène pour la première fois, par le duo Niasony & Maoba (musicologue allemand). C’est un mélange dynamique de paysages sonores urbains, englobant l’Afro-beat, le Funky, le Folk, le Soukous et le reggae.
Originaire du Congo-Brazzaville, la ravissante chanteuse Niasony Okomo connait ces deux dernières années un succès impressionnant. Avec sa voix chaude et prenante, elle a su depuis évoluer, sans renier son penchant, vers une expression plus africaine, alliant la tendresse à la véhémence. Sa prestation laisse entendre un répertoire éclectique, mais toujours spécifiquement afro-plastique.
Du quartier Ouénzé à Brazzaville à Kempen en Allemagne
Niasony est née en 1973 à Brazzaville, de père feu Michel Okomo et de mère Charlotte Nkounkolo. Elle tient aussi à se considérer comme la fille adoptive de son excellence Jean-Pierre Nonault.
La passion pour la musique de Niasony Okomo, commence en 1982, lorsqu’elle fait partie d’un groupe tradi-moderne qui évolue avec brio dans le secteur de Ouénzé, entre le Rond point Texaco et Talangai. Okomo était prédestinée à devenir chanteuse ; car le prénom Niasony que lui attribue son père à sa naissance, est celui d’un griot de renom, de la contrée Téké/mbochis. Bref, c’est en 1987 et à l’âge de quatorze ans que Niasony arrive en Europe avec son oncle. Elle rejoint sa mère qui s’y trouvait déjà dans la région du Bas-Rhin.
La carrière musicale
La carrière musicale de Niasony commence naturellement en Allemagne. La sensibilité à fleur de peau de la chanteuse à la voix sensuelle, fut certainement l’un des éléments de son choix pour l’orientation musicale, qui n’est venue que bien après avoir exercé successivement, comme excellente mannequine, directrice d’une école de danse, puis propriétaire d’un salon de coiffure afro. Changeant d’activités plus facilement dans un environnement qui lui est totalement acquis, la rencontre avec la chanson a eu toutes les chances d’être fructueuse. Elle fait partie de l’écurie Maoba Project, qui essaie de trouver pour elle des combinaisons de danses pour illustrer la nouvelle trouvaille : « l’Afro-plastique »
Au cours de ces années difficiles pour bon nombre d’artistes, Niasony tient bon la barre et réussi spectaculairement ses concerts impressionnants, dont l’ambition est de faire évoluer la forme de la composition de son riche répertoire.
La production phonographique.
Deux singles sur le marché ont suffit pour que le clip de sa chanson « Ponanini » édité par la maison « Metropol-Cinéma » soit plébiscité, numéro 01, au Salon de la musique de Francfort en 2012.
Enfin, dans quelques semaines, sera disponible son album solo, réalisé avec le groupe de musiciens de « Maoba Project ». Un album surprenant débordant de jeunesse. Une documentation au sommet de sa forme, qui s’annonce avec une flamme fantastique.