
Brazzaville qui a adhéré l’année dernière au réseau des villes créatives de l’Unesco, faisant de la capitale congolaise première ville créative de musique au niveau continentale, tient a placé sous les auspices de l’administrateur maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondélé, les 55 ans des Bantous de la capitale sous la thématique du développement des industries culturelles dans le domaine de la musique.
Comme l’avait souligné récemment, le représentant de l’Unesco Abdourahamane Diallo ; rejoindre le réseau des villes créatives, c’est un engagement pris pour renforcer la participation aux activités culturelles à mettre à la disposition des biens de services, en améliorant leur statut au réseau local pour faire vivre la musique.
Les 55 ans des Bantous de la capitale, vient à point nommé. A ce propos, Brazzaville berceau de la Rumba africaine, Les Bantous de la capitale 55 ans, porte étendard à ce jour, tout comme le plus ancien orchestre encore en activité sur les deux rives du fleuve Congo, est un atout important pour réserver à l’orchestre de la capitale congolaise tous les honneurs dont il mérite.
Le rôle de la Municipalité de Brazzaville
Tous les yeux sont tournés vers Hugues Nguolondélé, l’administrateur maire de Brazzaville et le dynamique département de la culture, de la Municipalité de Brazzaville, quant au programme d’activités retenu à cette grande fête de la musique congolaise : La célébration des 55 ans de l’orchestre phare de la capitale : Les Bantous de la capitale
Les Bantous de la capitale. Quel bilan 55 an après ?
15 Août 1959 – 15 Août 2014, il y a bientôt 55 ans naissait le 15 Août 1959 au Bar-dancing « Chez Faignond » à Brazzaville, l’un des orchestres les plus prestigieux d’Afrique : Les Bantous de la capitale.
Très vite, l’orchestre va être la fierté et le porte étendard, pendant plusieurs années, de la musique congolaise à travers l’Afrique et dans le monde. Au fil des ans, Les Bantous vont apparaître comme l’une des fondations les plus sûres de la musique congolaise dans les deux Congo et va s’imposer comme une véritable « école » de la musique d’où sont sortis presque tous les grands noms de la musique congolaise, en marge du fait d’avoir réussi à exporter son genre typique, tradi-moderne et ses danses ; on pense notamment au « Boucher », « Kiri kiri », « Yeke yeke » et « Soukous »
Si l’on s’en tient aux statistiques, on constate qu’en 55 abs d’existence, et sous l’impulsion du « Sextet merveilleux » J.S. Essous, Nino Malapet, Célestin Kouka, Saturnin Pandi, Edo Ganga et Daniel Loubelo « De la lune », Les Bantous ont façonné ou permis l’éclosion de plus d’une centaine de musiciens, instrumentistes et chanteurs confondus, parmi lesquels, quelques grands noms qui ont marqué son histoire. (à suivre).